Henri Petiet, connaisseur des peintres de la Bretagne.

Henri Petiet collection
Lucien Simon, Bigoudène et ses enfants, lithographie, 1897, 56cm x 42,1cm.
Impression en couleurs, très belle épreuve sur chine volant.
Tirage à 100 exemplaires pour l’Album d’estampes originales de la Galerie Vollard.
Vendu-Sold

Cette oeuvre de Lucien Simon provenait de la collection d’Henri Petiet (1894-1980), l’un de splus grands connaisseurs de l’estampe moderne. Lucien Simon s’installe en Bretagne, à Sainte-Marine en 1902. Il fut le peintre du Pays Bigouden. Il a été également un remarquable portraitiste. Son dessin est vigoureux, sa palette très chaude et colorée.

« Henri Petiet était un homme hors du commun, de grande culture et d’une rare intelligence. Il avait le goût de la mécanique, des chemins de fer, des livres, la passion de collectionneur. Avec son frère ainé, le Baron Petiet, il eut aussi celui de l’automobile; fondateur des Automobiles Ariès (1903-1937), président de la Chambre Syndicale des Constructeurs Automobiles. C’est ainsi qu’Henri Petiet rassembla une collection de près de 350 voitures anciennes. A ces centres d’intérêt, il ajouta l’estampe, qui fut sa passion dominante. Il fut un découvreur de talents, encourageant les artistes en qui il croyait. Il est impossible de citer tous les artistes avec lesquels il fut en relation, mais on peut nommer Pierre Bonnard, Mary Cassat, Eugène Clairin, Maurice Denis, André Derain, Pierre Dubreuil, Raoul Dufy, Charles Dufresne, Marie Laurencin, Maillol, André Mare, Pascin, Picasso, Lucien Pissaro, Roault, Signac, Vlaminck, Jacques Villon, Vuillard, Laboureur et Marcel Gromaire…

Il commence à collectionner les estampes en 1919, puis il devint marchand en 1925. Les connaissances d’Henri Petiet en matière d’estampes étaient mondialement reconnues. Cela lui permit de jouer un rôle déterminant pour donner à l’estampe la place qui lui revenait dans les grandes collections américaines notamment, publiques et privées. » Hervé Dufresne


Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome XII
Lucien Simon, André Cariou, Ed Palantines, 2002
La route des peintres en Cornouaille, Quimper

Lucien Simon, témoin du quotidien bigouden.

Lucien Simon pays bigouden
Lucien Simon, intérieur de café,
huile sur panneau, 23,5cm x 33cm
Vendu-Sold

A l’Académie Julian, Lucien Simon (1861-1945) fut l’élève de Tony-Robert Fleury et de William Bouguereau. Il sera professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, ou il enseigna à Humblot, Henri Jannot, Yves Brayer, Renée Bernard et Georges Rohner.

Il participa de 1931 à 1934 aux expositions de la Royal Academy de Londres et exposa au Salon des Artistes Français de Paris

Le mariage de Lucien Simon avec Jeanne Dauchez, en 1890, elle-même peintre de talent et sa découverte de la Bretagne vont marquer un tournant dans sa carrière. La vie de famille sera une nouvelle source d’inspiration pour lui et le sujet de nombreux tableaux (Dîner à Kergaït, La causerie du soir, Madame L. Simon et ses enfants) même dans des scènes allégoriques (La musique, La peinture) où ce sont des membres de la famille qui sont représentés. L’artiste s’installe en Bretagne, à Sainte-Marine en 1902, au sémaphore de Sainte-Marine et fait partie de la « Bande Noire ». Il fut le peintre du Pays Bigouden. Il a été également un remarquable portraitiste. Son dessin est vigoureux, sa palette très chaude et colorée.

L’implantation familiale dans le Finistère en 1893, surtout à partir du moment où Lucien et Jeanne Simon achètent à Sainte-Marine un sémaphore désaffecté, va permettre au peintre de découvrir la Bretagne (et singulièrement le pays bigouden peu connu jusque-là) et ses habitants dans leurs attitudes et leurs costumes si particuliers. Une grande partie de son œuvre y trouvera son inspiration.

Les oeuvres de Lucien Simon sont présentes dans les musées: Boston – Breme – Brooklyn – Budapest – Le Caire – Chicago – Détroit – Helsinki – Liège – Moscou – Stockholm – Venise et dans plusieurs musées français.

Bibliographie:

  • Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Grund, Tome XII
  • Lucien Simon, André Cariou, Ed Palantines, 2002
  • La route des peintres en Cornouaille, Quimper

Renée Carpentier, une artiste à redécouvrir!

Renée Carpentier
Renée Carpentier, marine,
huile sur toile, 55cm x 46cm
Vendu-Sold

Renée Carpentier (Amiens 1913 – 2003) fut élève à l’école des Beaux-Arts de Paris, où elle a travaillé sous la direction de Lucien Simon. Elle a exposé au Salon des Artistes Français dont elle est sociétaire dès 1934 et où elle reçoit une mention honorable en 1936. Elle expose au Salon d’Automne depuis 1938 et au Salon de la Marine depuis 1951, y obtenant une médaille d’honneur en 1966.
Ses peintures de paysages de la Bretagne, et surtout de marines, exécutées traditionnellement sur chevalet, cherchent à rendre le mouvement et les perpétuels changements de lumière. Le mari de Renée Carpentier est le peintre Raymond Wintz.
Les oeuvres de Renée Carpentier sont présentes dans les musées, dont celui d’Amiens et celui de Marseille.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres , Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome III, p.273
Dictionnaire des peintres français de la mer et de la marine, J.N.Marchand, 1997

René Ménard, l’artiste à l’âme pacifiée.

Emile-René Ménard, dit  René Ménard (1862-1930), élevé dans l’admiration de la Grèce antique, ne cessa jamais d’en évoquer la littérature et les paysages dans les nombreux décors qui lui furent commandés par l’Etat pour les monuments publics, après 1900.

Dès l’enfance, René Ménard est baigné dans un milieu artistique : Corot, Millet et les peintres de Barbizon fréquentent sa famille, le familiarisant avec la nature et le paysage ainsi qu’avec les sujets antiques. Son père, historien de l’art et directeur de la Gazette des Beaux-Arts, et son oncle, poète parnassien, lui transmettent une solide culture classique.

René Ménard étudie à l’Académie Julian à partir de 1880, après avoir été élève de Paul Baudry, William Bouguereau et Henri Lehmann. Connu pour ses paysages symbolistes et crépusculaires, il participe au Salon de la Sécession à Munich, et au Salon de la Libre Esthétique à Bruxelles en 1897. Plusieurs expositions personnelles lui sont consacrées à la galerie Georges Petit. Il est nommé professeur à l’Académie de la Grande Chaumière en 1904.

En 1921, René Ménard expose au Salon des Douze en compagnie d’Henri Martin et d’Edmond Aman-Jean. Des galeries de Buffalo et de Boston diffusent son art aux Etats-Unis. De nombreuses commandes de l’Etat couronnent sa carrière : le cycle pour les Hautes Etudes à la Sorbonne, la Faculté de Droit, la fresque Les Atomes pour l’Institut de Chimie, ou encore pour la Caisse des Dépôts à Marseille.

Son art allie un classicisme rigoureux et clair à une facture diffuse et onirique. René Ménard, dont les nombreux paysages traduisent une quête d’idéal antique, puise ses sources chez Poussin, Claude Lorrain et Puvis de Chavannes. Son style évolue vers de vastes scènes de nature au fur et à mesure de sa carrière. Ses compositions sont peuplées de figures rêveuses inspirées par la mythologie ou l’Antiquité. Victor Soulier en 1894 dans L’Art et la Vie y trouvait  « des visions d’une nature pacifiée, baignée d’aube et de crépuscule, où l’âme semble se retremper dans la candeur des aurores, et aspirer l’onction biblique qui découle des aurores ».

René Ménard a fréquenté la Bretagne, et plus particulièrement les bords de l’Odet, séjournant régulièrement chez son ami peintre Lucien Simon, à Sainte-Marine. Certaines de ses toiles prennent comme décor les rivages de la rivière Odet, prétexte pour y installer quelques sujets Mythologiques ou symbolistes. On connaît de lui ce portrait de Charles Cottet, avec comme décor de fond les barques sardinières et la Tour Vauban de Camaret (Paris, musée d’Orsay). Avec ce dernier, René Ménard a fait parti de la Bande noire, expression par laquelle la critique artistique désigne un groupe de cinq artistes qui se recommandent de Gustave Courbet et de la veine réaliste, et qui utilisent des couleurs sombres pour exprimer une forme de mélancolie, la rigueur et la crudité de la vie quotidienne. Leur peinture est une forme de réaction contre les tableaux très colorés du post-impressionnisme. La Bande noire réunit: Charles Cottet, René Ménard, Lucien Simon, André Dauchez, René-Xavier Prinet, auxquels ont peu associés Edmond Aman-Jean, Georges Desvallières, Jean-Louis Boussingault, Dunoyer de Segonzac, Luc-Albert Moreau.

René Ménard

René Ménard,  au crépuscule,

huile sur toile, signée en bas et à gauche « E R Ménard », 63cm x 85cm

Vendu-Sold

On sent bien dans cette oeuvre également, l’influence des paysages des bords de l’Odet que l’artiste a choisi comme décor à cette scène pastorale.

Lucien Simon, témoin de la ferveur bretonne.

Lucien Simon
Lucien Simon, procession bretonne,
aquarelle gouachée sur traits de crayon, signée, 44cm x 95cm

Vendu-Sold

A l’Académie Julian, Lucien Simon (1861-1945) fut l’élève de Tony-Robert Fleury et de William Bouguereau. Il sera professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, ou il enseigna à Humblot, Henri Jannot, Yves Brayer, Renée Bernard et Georges Rohner.

Il participa de 1931 à 1934 aux expositions de la Royal Academy de Londres et exposa au Salon des Artistes Français de Paris

L’artiste s’installe en Bretagne, à Sainte-Marine en 1902, au sémaphore de Sainte-Marine et fait partie de la « Bande Noire ». Il fut le peintre du Pays Bigouden. Il a été également un remarquable portraitiste. Son dessin est vigoureux, sa palette très chaude et colorée.

Ses oeuvres sont présentes dans les musées: Boston – Breme – Brooklyn – Budapest – Le Caire – Chicago – Détroit – Helsinki – Liège – Moscou – Stockholm – Venise et dans plusieurs musées français.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome XII
Lucien SIMON , André Cariou, Ed Palantines, 2002
La route des peintres en Cornouaille, Quimper