Lucien Simon, portraitiste du quotidien.

A l’Académie Julian, Lucien Simon (1861-1945) fut l’élève de Tony-Robert Fleury et de William Bouguereau. Il sera professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, ou il enseigna à Humblot, Henri Jannot, Yves Brayer, Renée Bernard et Georges Rohner.

Il participa de 1931 à 1934 aux expositions de la Royal Academy de Londres et exposa au Salon des Artistes Français de Paris

Lucien Simon s’installe en Bretagne, à Sainte-Marine en 1902, au sémaphore de Sainte-Marine et fait partie de la « Bande Noire ». Il fut le peintre du Pays Bigouden. Il a été également un remarquable portraitiste. Son dessin est vigoureux, sa palette très chaude et colorée.

Lucien Simon Combrit

Lucien Simon, jour des Rameaux ou sortie de messe à Combrit,

aquarelle gouachée sur traits de crayon, signée, 70cm x 95cm

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Ses oeuvres sont présentes dans les musées: Boston – Breme – Brooklyn – Budapest – Le Caire – Chicago – Détroit – Helsinki – Liège – Moscou – Stockholm – Venise et dans plusieurs musées français.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome XII
Lucien SIMON, André Cariou, Ed Palantines, 2002
–  La route des peintres en Cornouaille  , Quimper

Lucien Simon, les hommes du pays Bigouden.

Lucien Simon (Paris 1861 – Paris 1945), le grand peintre du Pays Bigouden, nous présente ici dans ce grand dessin, une scène intimiste, dans cette église de Combrit, face à cette rangée d’hommes du pays.

Lucien Simon

Lucien Simon, « hommes à la messe, Combrit », vers 1904

Vendu-Sold

Gouache aquarellée sur traits de crayon, 93cm x 117cm, esquisse préparatoire au tableau exposé au salon de 1904, autrefois appartenant aux collections de l’Art Institute de Chicago. Il en existe une variante à la Stadtliche Kunsthalle de Mannheim.

Citons Louis Aubert (article sur Lucien Simon dans la Revue de Paris, 15 mai 1924):  « …les physionomies des hommes debout dans la Messe à Combrit, figures barbues ou glabres, toujours puissamment charpentées et graves: on pense à des témoins du noyau le plus ancien et le plus dur de notre race, qui s’en seraient détachés depuis longtemps et qui ayant roulé jusqu’à ce rivage, y seraient restés des siècles durant, sans que les éruptions et torrents sociaux, qui ont été à l’oeuvre ailleurs et depuis dans notre pays, soient venus jusqu’à eux ou aient pu les dissoudre. »