Emile Simon, un bel artiste breton passionné!

Emile Simon manoir Squividan
Emile Simon, le parc du Manoir de Squividan, c.1950,
huile sur toile, 33cm x 41cm
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Dans cette oeuvre, Emile Simon (Rennes 1890 – Squividan 1976) met toute sa poésie d’artiste passionné pour nous communiquer la douceur du parc du manoir de Squividan.

Il se pourrait que cette oeuvre, don de Mme Fié-Fieux à l’ancien propriétaire, soit une oeuvre à « quatre mains », voire une oeuvre de la main de cette dernière, tant son style fut proche de celui d’Emile Simon

Il fut professeur à l’Ecole des Beaux Arts de Nantes après avoir suivi les cours de l’atelier de Cormon à Paris. Il prend pour sujet des paysages urbains nantais comme Le Port de Nantes ou Rue de la Miséricorde, où il habite.

Peintre de paysages, il exposait régulièrement au Salon des Artistes Français, dont il reçut en 1931 une mention honorable, en 1934 une médaille d’argent, et en 1935 une médaille d’or; il était sociétaire hors-concours.

Prix de Rome en 1912, considéré comme peintre néo impressionniste et véritable ethnologue de la Cornouaille qu’il parcourut de 1925 à 1976, Emile Simon fut le peintre de cette Bretagne de l’entre-deux guerres, notamment dans la région du Cap Sizun et du Pays Bigouden (Douarnenez, Camaret, Locronan, Pont-Croix, Audierne, Penmarc’h, Saint-Guénolé…).

En 1943, il s’installe au manoir du Squividan à Clohars-Fouesnant (Finistère) avec l’artiste-peintre Madeleine Fié-Fieux et son mari. Après la guerre, Emile Simon doit retourner à Nantes comme directeur de l’école des beaux-arts. Il n’y reste qu’un an, et en 1947 s’installe définitivement au manoir de Squividan

Bibliographie:
Dictionnaire des Peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome XII, p.821
La Route des Peintres en Cornouaille, 1850-1950, Groupement Touristique de Cornouaille, 1997
Bretagne Eternelle avec Emile Simon, M. Lemaitre, Ed des Sept Vents

Les peintres des écoles bretonnes.

L’occasion pour les amateurs d’approcher des oeuvres typiques de Jean Julien Lemordant, Henri Barnoin, Lucien Simon, Paul-Auguste Masui, Mathurin Meheut, mais aussi de Fernand Legout-Gérard, habitué de Concarneau, à travers un tableau bigouden. Une pièce d’exception du tout début du XXe siècle digne de figurer dans un musée qui représente le passeur à rames de l’époque, traversant l’Odet entre Sainte-Marine et Bénodet.

suite de l’article sur Ouest France: http://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-labbe-29120/les-peintres-des-ecoles-bretonnes-galerie-brugal-4385684

Galerie Brugal, découvrir les écoles bretonnes.

Galerie Brugal
Pour la 11ième année, la galerie Brugal ouvre ses portes jusqu’au 3 septembre sur une sélection de peintures et de dessins des écoles bretonnes.

Pour la 11e année, la galerie Brugal ouvre ses portes jusqu’au 3 septembre 2016 et y présente une sélection de peintures et de dessins des écoles bretonnes. Cette année, la pièce maîtresse de l’exposition est une oeuvre de Fernand Legout-Gérard intitulée  » Sur l’Odet (le bac) « , mesurant 0,83m par 1,13m, représentant le bac reliant Bénodet à Sainte-Marine, oeuvre qui fut présentée en 1902 au salon des Beaux-Arts à Paris…
suite de l’article sur Le Télégramme
Le Télégramme – Plus da’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/exposition-galerie-brugal-decouvrir-les-ecoles-bretonnes-03-08-2016-11169604

Alfred Marzin, l’autre peintre de Belle Ile en Mer.

Alfred Marzin Belle Ile en Mer
Alfred Marzin, « côte rocheuse à Belle Ile »,
huile sur toile, signée en bas et à droite
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La production artistique d’Alfred Marzin (Saint-Yrieix 1880 – Nantes 1943) est exclusivement consacrée à la Bretagne: vue de ports et de petites villes, bord de mer et côtes rocheuses, scènes de la vie quotidienne des paysans et des pêcheurs bretons.

Petit maître de la peinture bretonne, son oeuvre est empreinte d’une grande délicatesse aux tons chauds. Dans cette toile, le peintre de la Bretagne a su restituer l’atmosphère incomparable de ces bords de côtes rocheuses, dans des tonalités contrastées et d’une grande richesse de composition.

Artiste complet, il a pratiqué la gravure sur bois de magnifique manière, notamment dans une série de planches représentant des scènes de ramasseurs de goémons aux pieds de la chapelle de Notre-Dame de la Joie à Penmarc’h, Finistère.

Son œuvre est riche de scènes portuaires se situant à Concarneau, Douarnenez, Camaret ou encore Combrit et les bords de l’Odet.

  • En 1923, il expose au Salon des artistes français avec une toile « marée montante « . À l’époque son adresse est 2 rue St. Michel à Angers.
  • En 1924, il revient avec une toile « la pointe du Van (Finistere) résidence à Angers
  • En 1926, il expose à nouveau « la pointe des pois  » et « l’anse de Conleau », iI réside alors à Tours.
  • En 1927, il présente au Salon « Les goémons  » et le « Port de Roz bras « .
  • En 1928, il présente « les goemons, Notre-Dame-de-la-Joie Penmarch »
  • En 1929, il expose en-hors-concours les « Reflets en marée montante, baie de Douarnenez »
  • En 1932, il présente 2 toiles, « pardon gris à Penmarch » et « Les brûleurs de goemon »
  • En 1933, toujours au Salon des Artistes Français, il expose 2 toiles « Matin dans le port de Douarnenez » et « A marée basse, Bénodet », son adresse est alors 10 rue Vergniaud à Bordeaux

Bibliographie:

Alfred Marzin, peintre, graveur, illustrateur, Annick et Jean Pierre Marrec, édition Siotem.

Maurice Denis par Jules Flandrin.

Jules Flandrin Maurice Denis
Jules Flandrin, Maurice Denis faisant une conférence,
dessin, signé du monogramme et titré en bas et à droite,
12,5 x 15cm
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Cette oeuvre de Jules Flandrin est répertoriée dans le livre:
Jules Flandrin (1871-1947) – Un élève de Gustave Moreau témoin de son temps. Flandrin Georges & Roussier François. Editions de l’Association Flandrin Deloras, 1992. Monographie qui demanda dix années de recherche et l’étude d’une correspondance inédite de Jules Flandrin.

Il apprend le métier de graveur-lithographe à 15 ans. En 1893 il va suivre les cours des Arts Décoratifs et de l’école des Beaux-Arts de Paris, où il eut Gustave Moreau comme professeur. Il y rencontre Marquet, Matisse, Rouault et Guérin. Il devient l’ami de Maurice Denis.

Il participe à de nombreuses expositions collectives en France et à l’étranger, aux Salon d’Automne, des Indépendants.

L’artiste fut un peintre de paysages (ceux du Dauphiné et d’Italie) et de compositions à personnages. Les figures des ses compositions empruntent quelque peu à la spiritualité de l’oeuvre de Maurice Denis.

Élève dans l’atelier de Gustave Moreau, où il rencontre notamment Matisse, il admire la modernité de ses pairs mais demeure un héritier des maîtres classiques. Cela ne l’empêche pas de participer à l’introduction de l’art moderne au Musée de Grenoble ; dès 1911, il présente Picasso au conservateur du Musée, Andry Farcy.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999
Jules Flandrin, L.Klingsor, Paris, 1923
Jules Flandrin (1871-1947). Peintures inédites, Catalogue d’exposition, Editions de la Tour, 2002
Deux siècles et plus de peinture dauphinoise, Maurice Wantelet, 1987, Grenoble