Henry Vollet au port de Trévignon, Finistère!

Henry Vollet
Henry VOLLET, sur la cale du port, Finistère, Bretagne,
huile sur panneau, signée en bas et à gauche

Vendu-Sold

Henry Emile Vollet (Henri Rochonvollet, dit) est né à Champigny-sur-Marne en 1861 et décédé à Névez en 1945. Henry Vollet est un peintre de genre, de paysages, de compositions murales.

Henry Vollet fut élève de Fernand Cormon, et il exposa au Salon des Artistes Français de 1885 à 1934 ; il en devint sociétaire en 1889. Il y obtint une mention honorable, une médaille de troisième classe en 1891 et une médaille de deuxième classe en 1897 ; chevalier de la Légion d’honneur en 1904.

Henry Vollet expose au Salon des paysages bien construits et contrastés, sans pittoresque excessif, notamment des vues de Corse, d’Italie, d’Indochine et surtout de Bretagne où il s’installe à la fin des années 20.  Il y peint de nombreuses marines, des scènes de marchés, des portraits…

« Les effets de douceur et de tendresse répondent le mieux à son tempérament » écrit un critique lors d’une exposition qu’il fait à Paris en 1904.

Le port de Trévignon

Trégunc compte d’ailleurs deux autres ports : après Trévignon : Porz-Breign -port pourri en breton-, qui souffre d’une forte exposition aux tempêtes hivernales, et l’anse de Pouldohan qui offre, en comparaison, un abri plus clément.

Le site de Trévignon est un mélange des deux. Tourné vers le grand large, on y sent bien la menace de la mer. Menace que nous rappelle le local de la SNSM, perché sur sa drôle d’estacade. Mais le site, protégé par la pointe et une jetée massive, permet d’imaginer un mouillage rassurant. Les assauts de la mer y sont pourtant spectaculaires.

A Trévignon, en moins de quarante ans, le cordon dunaire a reculé de 50 mètres. D’où la nécessité de protéger le site. C’est en bonne voie puisque le cordon fait l’objet d’un classement en zone Natura 2000. Objectif : mieux protéger les dunes, les étangs et les fonds rocheux qui constituent autant d’habitats de grand intérêt communautaire.

Grâce à ce dispositif, qui prétend protéger la biodiversité, Trégunc s’intègre dans un réseau qui fédère les 50 sites bretons les plus remarquables.

Bibliographie :

  • Dictionnaire des Petits Maîtres de la peinture 1820-1920 – Ed de l’amateur 1996 – Tome II, p.510
  • Les peintres du Faouët 1845-1945 – Ed Palantines – 2003
  • La route des peintres en Cornouaille – Groupement touristique de Cornouaille – 1998