Louis Bancel, de grande pureté sculpturale!

Louis Bancel sculpture bronze maternité Moore
Louis Bancel (1926-1978), « Maternité », bronze à la cire perdue, cachet du fondeur « E.Godard »; numéroté 5/8. Hauteur 11cm, longueur 18cm.
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La guerre va bouleverser les plans du jeune Louis Bancel (lui-même utilise le terme de  « rupture »). Tout juste âgé de 17 ans, il entre dans la Résistance. En 1945, fatigué par la guerre et souffrant de graves problèmes de santé, il se repose à  Saint-Julien et s’interroge sur le sens profond de sa vie. Celle-ci va alors prendre un nouveau chemin lorsqu’il découvre des ouvrages décrivant l’histoire de l’art et la vie des grands peintres. Il décide alors de se lancer dans la quête de « ce quelque chose dont on s’approche mais qu’on atteint jamais ».

Après 3 ans d’apprentissage chez le sculpteur lyonnais Lucien Descombe Louis Bancel s’installe à Paris en 1948.

Citant les modernes comme Picasso, Matisse et Laurens, mais aussi les sculptures primitives des Cyclades, l’artiste fait progressivement évoluer son travail vers des formes les plus pures et les plus simples possibles.

En 1957, Boris Taslitky fait le lien entre l’association des déportés de Dora-Buchenwald et Louis Bancel. Le monument dédié aux victimes du camp, aujourd’hui au cimetière du père Lachaise, sera l’une des ses premières commandes, et l’une de ses sculptures les plus impressionnantes, en décalage complet avec ses autres oeuvres.  Ces trois corps décharnés et disloqués témoignent directement des horreurs de la Seconde Guerre mondiale. Louis Bancel travailla le restant de sa vie, jusqu’en 1978, à  construire son oeuvre autour de ses sujets de prédilection que sont la féminité et la maternité.

Beautiful bronze Louis Bancel (1926-1978), « Maternity », lost wax bronze, seal of the founder « E.Godard »; numbered 5/8. Height 11cm, length 18cm.

Louis Bancel sculpture bronze maternité Moore
Louis Bancel sculpture bronze maternité Moore

Félix Desruelles chez Henriot à Quimper, « la Tréogoroise ».

Félix Desruelles Henriot Quimper Trégor
Félix Desruelles, « Tréogoroise »,
terre cuite, h.34cm, L.21,5cm, l.15cm
Vendu-Sold

C’est dans les années 1920 que le sculpteur Félix Desruelles propose sa « Tréogoroise » à la faïncerie Henriot à Quimper. Elle sera éditée en grès, à tirage limité. Elle représente une femme du Trégor assise sur un prie-Dieu égrenant son chapelet. Cette statue sera reprise en bronze par le fondeur Barbedienne.

Né à Valenciennes, Félix-Alexandre Desruelles (1865-1943), expose des bustes et des figures au Salon à partir de 1883. Il est Second Prix de Rome en 1891 et obtient en 1897 le Prix national des Salons.

Médaille d’or de l’Exposition universelle en 1900 pour « Job », statue en plâtre, Félix Desruelles devient membre de l’Institut et de l’Académie des Beaux-Arts. Il est principalement connu dans le Nord de la France pour ses Monuments aux Morts réalisés dans les années 1920.

Quelques unes des œuvres de Félix Desruelles se trouvent dans divers musées du Nord de la France, dont celui de Valenciennes. Un square porte son nom dans le 6ème arrondissement de Paris, près de l’Eglise Saint-Germain, et abrite une de ses oeuvres, la « Fontaine pastorale ».

Faïencerie de Quimper: « après plusieurs tentatives des manufactures, dans la seconde moitié du XIXe siècle, de revenir à la faïence artistique, la veuve Porquier associe vers 1875, sous la raison Porquier-Beau, son fils Arthur à Alfred Beau, dont l’apport en matière de peintures sur faïences et de style artistique sera déterminant pour Quimper. Elle gardera la production commune sous sa marque AP. À partir de 1891, le jeune Jules Henriot, héritier de la manufacture Tanquerey, se lance à son tour dans la faïence artistique. Au début du XXe siècle, Quimper compte trois grandes manufactures de faïence, dont les marques sont renommées dans toute la France : « HB » pour Grande Maison de la Hubaudière, « PB » pour Porquier-Beau, et « HR » pour Henriot. »

Bibliographie:

Mémoires d’un faïencier quimpérois, Joseph Henriot, Editions Primset, 1990