Pierre de Belay, un témoin de son temps à Paris!

Pierre de Belay gouache treillisme

Pierre de Belay (Quimper 1890 – 1947)
Dans la loge, 1942
Gouache sur papier, signée et datée en bas et à gauche, 17 x 23cm
Vendu – Sold

Pierre de Belay est né à Quimper dans une famille d’artistes. Son père négociant en vins, artiste amateur qui peint beaucoup de paysages des bords de l’Odet ou l’activité du port de Quimper, ne s’oppose pas aux ambitions de son fils. En 1903, Pierre de Belay peint déjà de nombreux portraits de notables Quimpérois. Il est repéré par Max Jacob, poète quimpérois et grand ami de la famille. Déjà, Max Jacob lui prédit qu’il deviendrait un artiste célèbre. Il étudie sans maître, travaille quinze heures par jour, fait des croquis de pêcheurs au port, note les épisodes de la vie quotidienne des marins. Max Jacob lui enseigne à diriger, à contrôler sa nature, mais à ne pas lui désobéir. « Le dessin, lui répétait-il, commence non pas avec la copie des formes naturelles, mais avec l’interprétation de ces formes en vue de la création. Il n’y a pas création là où il n’y a que copie servile ». Il rejoint Max Jacob à Paris en 1905 où il rencontre Picasso au Bateau-Lavoir. Sa vie est ainsi partagée entre Paris où il fréquente l’avant-garde, et la Bretagne où il peint les scènes de port ou de marchés.
Entre 1920 et 1928, Pierre de Belay exposa au Salon d’Automne; de 1926 à 1945, au Salon des Indépendants; et de 1927 à 1935, au Salon des Tuileries.
On peut diviser son oeuvre en plusieurs périodes qui parfois se recoupent. Dans ses oeuvres d’adolescence, il usait de passages et de clairs-obscurs dans la tradition romantique. Puis il se dirige vers une construction plus matérialiste dans des paysages bretons; puis suivent des scènes de cirque et des scènes de la vie du Paris des années trente. A partir de 1935, il réalise un grand nombre d’oeuvres, peintures et dessins, consacrées aux juges et aux avocats de tendance expressionniste. De Belay se situait alors proche de Soutine. Il changea radicalement sa manière vers 1937. Sous l’influence de la gravure qu’il pratiquait depuis 1926, il inventa une curieuse et originale manière de peindre à l’huile par touches entrecroisées qu’il appela le « treillisme ».

Bibliographie:

Pierre De Belay, André Cariou, Musée des Beaux-Arts de Quimper, 1988
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome II, p.33
La route des peintres en Cornouaille 1850-1950, Ed Group Touristique de Cornouaille, 1997 

Pierre De Belay, un artiste breton à Paris!

Pierre de Belay

Pierre De BELAY (Quimper 1890 – 1947)
Hélène au café de Flore, 1940
Gouache sur papier, signée en bas et à gauche, datée 1940, 19 x 11cm
Vendu-Sold

Pierre De Belay est né à Quimper dans une famille d’artistes. Son père négociant en vins, artiste amateur qui peint beaucoup de paysages des bords de l’Odet ou l’activité du port de Quimper, ne s’oppose pas aux ambitions de son fils. En 1903, Pierre de Belay peint déjà de nombreux portraits de notables Quimpérois. Il est repéré par Max Jacob, poète quimpérois et grand ami de la famille. Déjà, Max Jacob lui prédit qu’il deviendrait un artiste célèbre. Il étudie sans maître, travaille quinze heures par jour, fait des croquis de pêcheurs au port, note les épisodes de la vie quotidienne des marins. Max Jacob lui enseigne à diriger, à contrôler sa nature, mais à ne pas lui désobéir. « Le dessin, lui répétait-il, commence non pas avec la copie des formes naturelles, mais avec l’interprétation de ces formes en vue de la création. Il n’y a pas création là où il n’y a que copie servile ». Il rejoint Max Jacob à Paris en 1905 où il rencontre Picasso au Bateau-Lavoir. Sa vie est ainsi partagée entre Paris où il fréquente l’avant-garde, et la Bretagne où il peint les scènes de port ou de marchés.
Entre 1920 et 1928, Pierre De Belay exposa au Salon d’Automne; de 1926 à 1945, au Salon des Indépendants; et de 1927 à 1935, au Salon des Tuileries.
On peut diviser son oeuvre en plusieurs périodes qui parfois se recoupent. Dans ses oeuvres d’adolescence, il usait de passages et de clairs-obscurs dans la tradition romantique. Puis il se dirige vers une construction plus matérialiste dans des paysages bretons; puis suivent des scènes de cirque et des scènes de la vie du Paris des années trente. A partir de 1935, il réalise un grand nombre d’oeuvres, peintures et dessins, consacrées aux juges et aux avocats de tendance expressionniste. De Belay se situait alors proche de Soutine. Il changea radicalement sa manière vers 1937. Sous l’influence de la gravure qu’il pratiquait depuis 1926, il inventa une curieuse et originale manière de peindre à l’huile par touches entrecroisées qu’il appela le « treillisme ».

Bibliographie:

  • Pierre De Belay, André Cariou, Musée des Beaux-Arts de Quimper, 1988
    Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome II, p.33
    La route des peintres en Cornouaille 1850-1950, Ed Group Touristique de Cornouaille, 1997 

Pierre De Belay, un artiste fidèle à la Bretagne!

Pierre de Belay Lesconil

Pierre De BELAY (Quimper 1890 – 1947)
Marée basse à Lesconil, 1945
Aquarelle et fusain, signée en haut et à gauche, datée 1945,
située « Lesconil » en bas et à gauche, 21,5 x 36cm
Vendu-Sold

Pierre De Belay est né à Quimper dans une famille d’artistes. Son père négociant en vins, artiste amateur qui peint beaucoup de paysages des bords de l’Odet ou l’activité du port de Quimper, ne s’oppose pas aux ambitions de son fils. Les seuls conseils qu’il accepte sont ceux de son père. En 1903, Pierre de Belay peint déjà de nombreux portraits de notables Quimpérois. Il est repéré par Max Jacob, poète quimpérois et grand ami de la famille. Déjà, Max Jacob lui prédit qu’il deviendrait un artiste célèbre. Il étudie sans maître, travaille quinze heures par jour, fait des croquis de pêcheurs au port, note les épisodes de la vie quotidienne des marins. Max Jacob lui enseigne à diriger, à contrôler sa nature, mais à ne pas lui désobéir. « Le dessin, lui répétait-il, commence non pas avec la copie des formes naturelles, mais avec l’interprétation de ces formes en vue de la création. Il n’y a pas création là où il n’y a que copie servile ». Il rejoint Max Jacob à Paris en 1905 où il rencontre Picasso au Bateau-Lavoir. Sa vie est ainsi partagée entre Paris où il fréquente l’avant-garde, et la Bretagne où il peint les scènes de port ou de marchés.
Entre 1920 et 1928, Pierre De Belay exposa au Salon d’Automne; de 1926 à 1945, au Salon des Indépendants; et de 1927 à 1935, au Salon des Tuileries.
On peut diviser son oeuvre en plusieurs périodes qui parfois se recoupent. Dans ses oeuvres d’adolescence, il usait de passages et de clairs-obscurs dans la tradition romantique. Puis il se dirige vers une construction plus matérialiste dans des paysages bretons; puis suivent des scènes de cirque et des scènes de la vie du Paris des années trente. A partir de 1935, il réalise un grand nombre d’oeuvres, peintures et dessins, consacrées aux juges et aux avocats de tendance expressionniste. De Belay se situait alors proche de Soutine. Il changea radicalement sa manière vers 1937. Sous l’influence de la gravure qu’il pratiquait depuis 1926, il inventa une curieuse et originale manière de peindre à l’huile par touches entrecroisées qu’il appela le « treillisme ».

Bibliographie:

  • Pierre De Belay, André Cariou, Musée des Beaux-Arts de Quimper, 1988
    Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome II, p.33
    La route des peintres en Cornouaille 1850-1950, Ed Group Touristique de Cornouaille, 1997 

Pierre de Belay, un expressionniste breton!

Pierre de Belay port animé pêcheurs bretons
Pierre de Belay, « marins a quai, Douarnenez, 1945″,
huile sur carton, signée et datée 1945 en bas et à droite,
située au verso « Douarnenez », 24 x 33,5 cm.
Vendu-Sold

Pierre de Belay (Quimper 11 décembre 1890 – Ostende 1947)

Né à Quimper dans une famille d’artistes, Pierre de Belay rejoint Max Jacob à Paris en 1905 où il rencontre Picasso au Bateau-Lavoir. Sa vie est ainsi partagée entre Paris où il fréquente l’avant-garde, et la Bretagne où il peint les scènes de port ou de marchés.

Entre 1920 et 1928, il exposa au Salon d’Automne; entre 1926 et 1945, au Salon des Indépendants; entre 1927 et 1935, au Salon des Tuileries.

Pierre de Belay s’affirme comme un excellent coloriste et un peintre décorateur de premier plan. Il ne faut pas chercher dans son travail un quelconque questionnement métaphysique, ni un goût marqué pour la théorisation. Pierre de Belay s’attache à saisir ses contemporains, il est l’observateur avisé de la comédie humaine avec ses scènes captées dans les tribunaux ou les cafés de Montparnasse, le scrutateur fidèle de l’animation des ports et des villages bretons, le témoin tendre des attraits de sa femme et scrupuleux de ses amis peintres ou écrivains.

On peut diviser son œuvre en plusieurs périodes qui parfois se recoupent. Dans ses œuvres d’adolescence, il usait de passages et de clairs-obscurs dans la tradition romantique. Puis il se dirige vers une construction plus matérialiste dans des paysages bretons; puis suivent des scènes de cirque et des scènes de la vie du Paris des années trente. A partir de 1935, il réalise un grand nombre d’œuvres, peintures et dessins, consacrées aux juges et aux avocats de tendance expressionniste. De Belay se situait alors proche de Soutine. Vers 1937, il changea radicalement sa manière: sans doute sous l’influence de la gravure qu’il pratiquait depuis 1926, il inventa une curieuse et originale manière de peindre à l’huile par touches entrecroisées qu’il appela le « treillisme ».

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome II, p.33

La route des peintres en Cornouaille 1850-1950, Ed Group Touristique de Cornouaille, 1997

Auguste Goy, un peintre de la Cornouaille au XIXème.

Auguste Goy Pays Bigouden Cornouaille
Auguste Goy, « Le Quimpérois », 1850
huile sur toile, signée et datée « 1850 » en bas et à gauche, 30x23cm
Vendu-Sold

« La halte sur le chemin » ou « le Quimpérois », magnifique portrait de 1850 par Auguste Goy, élève d’Ingres.

Auguste Goy est un élève d’Ingres à partir de 1834, mais faute de ressources, il ne peut suivre celui-ci à Rome alors qu’il le lui propose. Portraitiste à Paris puis paysagiste, il illustre un livre sur la Creuse et séjourne ensuite en Angleterre jusqu’en 1845. En 1847, il se fixe à Quimper où, à partir de 1861, il est professeur de dessin au collège de la ville. La bourgeoisie locale lui commande des portraits. Il vit très isolé, ne fréquentant pas du tout les milieux artistiques parisiens.

Il peint les paysages des environs de Quimper et ceux du Pays Bigouden, des scènes de genre, des intérieurs de café ou de maisons, des portraits de paysans en costume traditionnel, et traite des sujets historiques comme Le retour de Crimée. Le peintre transcrit la réalité qu’il observe, sans en accentuer le pittoresque. Il appartient à cette nouvelle génération de peintres qui manifeste un intérêt pour le monde campagnard, pour son habitat, ses costumes, son travail ou sa vie quotidienne.

Son oeuvre présente un intérêt documentaire qui illustre la vie quotidienne en Cornouaille au XIXème siècle.

Bibliographie:

-Dictionnaire de peintres, Benezit, Ed Grund, 1999,

Auguste Goy, un peintre de la Cornouaille au siècle dernier, Fondation Astor, Loctudy, 1995

-Auguste Goy, un élève d’Ingres en Bretagne, Michel Geistdorfer, in La Bretagne Touristique, 1928

La route des peintres en Cornouaille, 1998