Pont-Aven ou la jeunesse vu par le peintre russe Korochansky.

Korochansky Michel nous peint une belle huile sur toile d’une jeune femme de Pont-Aven, vers 1890 par ce peintre d’origine « russo-ukrainienne » (Odessa 1866 – Montigny sur Loing1925).

Korochansky

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Michel Korochansky fut l’élève à Paris de William Bougereau et Tony Robert-Fleury à l’Académie Julian. Il exposait au Salon des Artistes Français, des scènes de villages, de vergers, des bords de mer depuis 1890, dans une gamme assourdie, montrant une grande dextérité dans les passages et les transitions de tons. 

Michel Korochansky est cité au Salon de la Société des Artistes Indépendants de 1901, à la Galerie Cousin à Paris (1908), à la galerie Berne Lecourt à Paris (1910) et au Musée du Luxembourg (1924).

Impressionnisme à Pont Aven, l’exemple de Du Puigaudeau

Un splendide exemple de l’art de Ferdinand Du Puigaudeau avec cette peinture vers 1910.

Il s’agit d’un huile sur toile, représentant le « Moulin de la Mass au clair de lune« , très proche d’un autre tableau de l’artiste (cf numéro 131 du Tome I du catalogue raisonné). Cette pièce est signée en bas et à droite; elle mesure 33cm de haut par 41,5cm de large. Elle figurera dans le deuxième tome du catalogue raisonné en préparation.

Du Puigaudeau

Il est à Pont-Aven en 1886, à la pension Gloanec, où il rencontre Paul Gauguin, Emile Bernard et Charles Laval. Il fera partie du groupe des « impressionnistes » de l’école de Pont Aven, aux côtés de Maxime Maufra, Henry Moret, Gustave Loiseau, Ponthier De Chamaillard.

En 1890, il expose au Salon des Indépendants où Degas le remarque et lui achète une de ses toiles, « Feu d’artifice » ; leur amitié et leur estime réciproque dureront jusqu’à la mort de Degas.

En 1893, il épouse une portraitiste de talent, Blanche Van Den Broucke (le peintre Dezaunay est son témoin) et s’installe à Saint-Nazaire où naît sa fille Odette en 1894. La famille du Puigaudeau loge dans le château de Rochefort-en-Terre (Morbihan) durant l’automne et l’hiver 1894 puis s’établit, début 1895, à Pont-Aven dans l’hôtel Gloanec pour un séjour de trois ans. Attiré par les effets de lumière et d’éclairage, du Puigaudeau réalise à cette époque des tableaux qui se caractérisent par leur ambiance nocturne. Après un séjour à Cagnes, il s’installe dans la région parisienne à Sannois en 1899.
De 1897 à 1904, ses toiles sont régulièrement déposées chez Durand-Ruel qui en assure la vente. En 1903, son exposition à la galerie des Artistes Modernes, rue Caumartin, remporte un vif succès.

Il s’installe en 1907 au manoir de Kervaudu (Le Croisic) où il réunit ses amis les peintres bretons Jean Emile Laboureur, Emile Dezaunay, Maxime Maufra.