Henri-Edmond Cross, un artiste multi-formes.

HenriEdmond Cross, cheval de trait
aquarelle, signée du cachet d’atelier en bas et à gauche, 14 x 11 cm
Vendu – Sold

Henri-Edmond Cross (Douai 20 mai 1856 – Lavandou 16 mai 1910)

Il expose au Salon des Artistes Français de 1881, sous son nom de famille H.E. Delacroix qu’il traduit aussitôt en anglais. Puis, Henri-Edmond Cross exposa au Salon des Artistes Indépendants dès 1884. Ses toiles et ses aquarelles sont admirées en 1894 à la Galerie rue Laffitte louée par les néo-impressionnistes, en 1896 au Salon de l’Art Nouveau, en 1899 à la Galerie Durand-Ruel. Les expositions à la Galerie Druet en 1905, puis chez Bernheim, sont considérées comme le triomphe de la couleur. Ses peintures exposées à Berlin en 1909, furent accueillies comme prémonitoires par les créateurs de l’expressionnisme.

A ses débuts, les œuvres de Cross sont consacrées à des portraits et à la description réaliste des jardins, d’une technique sombre découlant de l’enseignement de Carolus Duran et de Bonvin. C’est aussi le temps de la découverte du Midi, déjà sa palette a changé, sa technique est désormais plus libre. C’est la mutation, en 1891, où il expose aux Indépendants le portrait divisionniste de sa femme. C’est au moment où Seurat disparaissait que H.E. Cross vint au néo-impressionnisme. C’est dans le Var, au cours de ses recherches sur la lumière du levant et du couchant qu’il crée certaines de ses principales œuvres. Le fauvisme est là, pressenti, annoncé, comme en témoignera le Matisse de « Luxe, Calme et Volupté », encore redevable à la sensation néo-impressionniste, plus subjective, de Cross, avec lequel il est venu travailler en 1904 à Saint-Tropez. Le primat de la lumière, aboutissement logique des travaux de Seurat et de Signac, allait provoquer l’accélération de l’évolution de la peinture moderne.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome IV, p.117-118 –Dictionnaire Universel de la Peinture, vol.2, Le Robert, Paris, 1975

Lucien Neuquelman, la Capitainerie, Saint-Tropez.

Saint-Tropez
Lucien Neuquelman, La Capitainerie, Saint-Tropez,
aquarelle gouachée, signée du monogramme en bas et à droite, 24 x 29,5cm
Disponible-Available

Lucien Neuquelman (1909-1988) fut élève de l’école des Beaux-Arts de Toulon, où il rencontra Othon Friesz, dont il devint ensuite l’élève.

Il entra, à Paris, à l’académie de la Grande Chaumière, puis, en 1930, il travailla en tant que compositeur de maquette pour la soierie lyonnaise. Grâce a celui ci, et au talent inné de Lucien Neuquelman, l’artiste français devient rapidement connu et commence à exposer dans de nombreux lieux.

Lucien Neuquelman aime particulièrement peindre et représenter des paysages de la Bretagne, des scènes maritime et des scènes de la vie parisienne. L’artiste utilise des couleurs chaudes afin de rendre sa toile la plus lumineuse possible.

Une exposition d’ensemble de son œuvre a été présentée, en 1945, à Paris.

Cet artiste délicat, aimant à dépeindre la Bretagne maritime, s’est ménagé une place affectionnée aux cimaises des amateurs de cet art sensible et sincère. Sa palette est souvent lumineuse ; et cette luminosité est ici décuplée par la technique pointilliste.

Quelques mots sur le divisionnisme ou pointillisme… Dans les années 1880 le divisionnisme, issu de l’impressionnisme voit le jour. « Baignade à Asnières’’ (1884) ou ’ »Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte’’ (1884-1886) de Seurat en sont les œuvres fondatrices. Dès 1886, le critique d’art Felix Fénéon donne au mouvement le nom de « néo-impressionnisme’’. Signac, à la mort de Seurat rebaptise le « divisionnisme’’ en ’ »pointillisme’’.
Ces néo-impressionnistes exposent régulièrement au salon des Indépendants. Pissaro évoque alors ’ »un impressionnisme scientifique’’.
Les peintres de ce mouvement sont des peintres de plein air. Ils s’appuient sur les théories scientifiques des phénomènes optiques. Ils utilisent uniquement les couleurs fondamentales du spectre éclatées en petits points. C’est l’œil qui reconstitue le sujet et l’organise lorsque l’on s’éloigne du tableau. Alors que les impressionnistes font leur mélange de couleurs sur la palette et le mettent sur la toile par petites touches, les néo-impressionnistes juxtaposent leurs couleurs pures directement sur la toile par petites touches. Le mélange des tons se fait par l’œil et non par le pinceau. Cette technique apporte une profondeur indéniable et une luminosité formidable. Après la mort de Seurat en 1891, la technique va évoluer avec Signac. Les touches sont plus grandes et plus intuitives. Les couleurs de plus en plus éclatantes influenceront les Fauves.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome X, p.173

Lucien Neuquelman, par André Weber

« Visions sur Neuquelman », par Jean Bardy, Ed. Visions sur les Arts

Henri Person, divisionniste méditérannéen!

Henri Person divisionniste pointilliste Signac saint tropez
Henri Person (1876-1926),
paysage aux environs du golfe de Saint-Tropez,
c.1905-1910, huile sur panneau, signée du cachet, 32x40cm.
Vendu-Sold

Henri Person est un peintre de paysages et de marines, de tendance divisionniste et pointilliste.

Henri Person fut élève de Cormon, Wallet, Humbert et Thirion à l’école des Beaux-Arts de Paris. Mais il abandonne cette influence académique en 1890 lorsqu’il rencontre Paul Signac. Le jeune peintre arrive à Saint-Tropez au début des années 1900, alors petit hameau de pêcheurs au charme pittoresque qui rencontrera ensuite le grand succès que lui connait. Il y retrouve Paul Signac et les deux artistes se lient d’une amitié indéfectible malgré leur différence d’âge et partagent à la fois leur passion pour la peinture et pour la navigation et la mer, possédant même un bateau en copropriété, baptisé Le Sinbad. Ils ont en commun le goût de la mer et des bateaux, et vont ensemble en 1907 à Constantinople. Il fut sociétaire du Salon des Artistes Français à partir de 1905. Il a également figuré au Salon des Indépendants où il expose ses toiles dans lesquelles il adapte avec souplesse les théories du pointillisme dont il ne conserve guère que la touche fragmentée.

En 1913, la galerie Bernheim-Jeune lui organisa une exposition personnelle préfacée par Signac. Il peignit souvent des scènes de la Méditerranée et de Saint-Tropez, de même que des paysages aux coloris clairs. En 1922, la ville de Toulon le nomme conservateur du musée tropézien qui deviendra le musée de l’Annonciade après la prestigieuse donation Grammont. Progressivement, Henri Person abandonne la discipline divisionniste mais reste attaché aux valeurs lumineuses qu’il exprime en coloriste subtil.

Very nice work of Henri Person (1876-1926) of the 1910s, pointillist trend. Friend of Paul Signac from 1890 with whom he travels, sharing the taste of the sea and boats.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome X, p.778

Dictionnaire des Petits Maîtres, valeur de demain, 1820-1920, Ed Amateur, 1996, Tome II, p.284

Lucien Neuquelman et l’éternel Sud divisionniste!

Lucien Neuquelman divisionniste sud
Lucien Neuquelman, les pins parasols, aquarelle,
signée et datée 1930 en bas et à gauche, 26 x 36cm
Vendu-Sold

Lucien Neuquelman (1909-1998) fut élève de l’école des Beaux-Arts de Toulon, où il rencontra Othon Friesz, dont il devint ensuite l’élève. Il entra, à Paris, à l’académie de la Grande Chaumière, puis, en 1930, il travailla en tant que compositeur de maquette pour la soierie lyonnaise. Une exposition d’ensemble de son œuvre a été présentée, en 1945, à Paris. Cet artiste délicat, aimant à dépeindre la Bretagne maritime, s’est ménagé une place affectionnée aux cimaises des amateurs de cet art sensible et sincère.

Dans les années 1880 le divisionnisme, issu de l’impressionnisme voit le jour. ’’ Baignade à Asnières’’ (1884) ou ’’Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte’’ (1884-1886) de Seurat en sont les œuvres fondatrices.
Dès 1886, le critique d’art Felix Fénéon donne au mouvement le nom de ’’néo-impressionnisme’’. Paul Signac, à la mort de Georges Seurat rebaptise le ’’divisionnisme’’ en ’’pointillisme’’.
Ces néo-impressionnistes exposent régulièrement au salon des Indépendants. Pissaro évoque alors ’’un impressionnisme scientifique’’.
Les peintres de ce mouvement sont des peintres de plein air. Ils s’appuient sur les théories scientifiques des phénomènes optiques. Ils utilisent uniquement les couleurs fondamentales du spectre éclatées en petits points. C’est l’œil qui reconstitue le sujet et l’organise lorsque l’on s’éloigne du tableau.
Les néo-impressionnistes juxtaposent leurs couleurs pures directement sur la toile par petites touches. Le mélange des tons se fait par l’œil et non par le pinceau. Cette technique apporte une profondeur indéniable et une luminosité formidable.
Après la mort de Seurat en 1891, la technique va évoluer avec Signac. Les touches sont plus grandes et plus intuitives. Les couleurs de plus en plus éclatantes influenceront les Fauves. Dans cette oeuvre, le divisionnisme de Lucien Neuquelman est au service de sa propre sensibilité. Celui-ci nous restitue un paysage d’été gai et lumineux.

« pines umbrellas« , watercolor, signed and dated 1930 bottom left, 26 x 36cm Lucien Neuquelman was a student of the School of Fine Arts in Toulon, where he met Othon Friesz, which he then became a student. He entered the Académie de la Grande Chaumière in Paris, and in 1930 he worked as a model composer for the Lyon silk industry. An overall exhibition of his work was presented in 1945 in Paris. This delicate artist, fond of depicting maritime Brittany, has created a place of affection for the walls of lovers of this sensitive and sincere art. Bibliography: Dictionary of painters, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Volume X, p.173

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome X, p.173

« Lucien Neuquelman » par André Weber

« Visions sur Neuquelman » par Jean Bardy, Ed Visions sur les Arts