Cornélius, un primitif du XXème siècle

Jean Georges Cornélius
Jean-Georges Cornélius, « 3ème Béatitude – Bienheureux ceux qui pleurent car ils seront consolés », c.1940
huile sur carton, signée en haut et à droite, 82 x 89cm
Cette oeuvre a figuré à la seule exposition de l’artiste à Rio de Janeiro en 1947
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Jean-Georges Cornélius (Strasbourg 1880 – Ploubazlanec 1963).

A Strasbourg, il travailla d’abord dans l’atelier du peintre et aquafortiste, le baron Lothar von Seebach. Puis, il vint à Paris, s’inscrivit à l’Atelier de Gustave Moreau et ensuite à l’Atelier Luc-Olivier Merson. Dès 1903, il commença à exposer, au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts.

Il a réalisé une peinture à la fois mystique et allégorique. Il sera profondément marqué par sa conversion au catholicisme en 1931. Il fut également un illustrateur des poèmes de Baudelaire et d’Oscar Wilde

Il proposera une oeuvre singulière, celle d’un primitif du XXème siècle dont le sacré et la Bretagne seront les deux piliers. Sa vie est faite de nombreux séjours à l’étranger (Etats-Unis, Belgique, Brésil) ainsi que d’amitiés fidèles, comme celle qui le lie à Georges Bernanos. Hors des modes et des grands courants artistiques, Cornélius est un peintre unique, peut-être dérangeant, l’un des moins faciles dans sa violente expressivité, dans son contenu affectif et son splendide isolement. On adore ou pas!?

Quarante-huit tableaux et six dessins de Jean-Georges Cornélius ont fait l’objet d’une donation par la fille de l’artiste au Musée eucharistique du Hiéron, en 2007, après une exposition monographique du peintre. Ses œuvres sont en partie exposées dans le musée.

Jean Georges Cornélius

Jean-Georges Cornélius, « Pleurons » ,

huile sur carton, signée en haut et à gauche, 67x88cm

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