Terrick John Williams, artiste de la Cornouaille.

John Terrick Williams
Terrick John Williams (1860-1936), l’arrivée de la pêche, c.1900,
huile sur toile, non signée, 46x65cm
Disponible-Available

Terrick John Williams fut élève de Buxton-Knight de 1885 à 1887, et élève à Paris de Bougereau et Tony Robert-Fleury à l’Académie Julian. Il figura à Paris au Salon des Artistes Français, où il obtint une médaille de troisième classe en 1908, de deuxième classe en 1911.

Il est un peintre de marine, prolifique en peintures à l’huile, aquarelles et pastels, spécialiste des scènes de port de pêche.

L’artiste va fréquenter la Bretagne, la date de certaines œuvres atteste de son séjour à Pont-Aven dès 1898-1899. Les œuvres datées indiquent des séjours à Concarneau en 1903, à Quimperlé et à Concarneau en 1904, à Audierne en 1911 et 1912, à Douarnenez en 1918 et 1919. Son séjour à Concarneau en 1929 et 1930 est particulièrement fécond.

Il expose des sujets de Concarneau presque chaque année à la Royal Academy. Son tableau « Vers l’Ouest » est exposé au Salon des Artistes Français en 1908 et « Le grain » en 1911.

Il est élu membre de la Royal Academy en 1933 ; vice-président de la Royal Institute of Painters in Oils en 1934, et président de la Royal Institute of Painters in Watercolours.

Bibliographie :

  • Dictionnaires des Peintres…, Bénézit, Ed Gründ, 1999
  • « Peintres britanniques en Bretagne », catalogue d’exposition, Musée de Pont-Aven, 2004
  • « Gens de Cornouaille – Another Cornwall », Musée Départemental Breton de Quimper et Penlee House Gallery & Museum, 2012

Delecluse Eugène et l’arrivée des pêcheurs à la voile!

Eugène Delecluse
Eugène Delecluse, « l’arrivée des pêcheurs »,
huile sur toile, signée en bas et à droite, circa 1925, dimensions 61cm x 50cm
Vendu-Sold

Eugène Delecluse (Paris 1882 – 1972) est un peintre français et graveur à l’eau forte.

Elève de Fernand Cormon, Paul-Louis Delance, E. Renard et Charles-Albert Waltner, il participa au Salon des Artistes Français dès 1903, puis au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts en 1915.

La première guerre mondiale le conduit à la bataille de la Marne. Il  y réalise une série d’oeuvres dont certaines serviront au journal « l’Illustration ». Envoyé à Salonique avec l’armée d’Orient, le peintre trouve des sujets d’inspiration nouveaux dans ce voyage, durant cette première guerre balkanique.

Il a dirigé une Académie de peinture à Montparnasse. 

Eugène Delecluse fit de longs séjours en Bretagne, dans le Finistère et le Morbihan, notamment dans la Baie de Douarnenez, où il peignait souvent le travail des marins, l’arrivée des barques et des pêcheurs. La Bretagne et les activités maritimes, la lumière, tout contribue à Delecluse à s’adonner à ce grand art de la peinture sur le motif et à saisir les attitudes des marins dans leur vie quotidienne.

Ici, l’artiste semble être l’un des membres d’équipage de la chaloupe, observant le jeune matelot et le capitaine tenant la barre retenue sous les jambes.

Bibliographie:

  • Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome IV, p.398

Mathurin Janssaud, magnifique pastelliste breton!

Mathurin Janssaud port animé Bretagne
Mathurin Janssaud, « sur les quais de Concarneau », pastel,
signée en bas et à gauche, 20x25cm
Vendu-Sold

Mathurin Janssaud (Manosque 1857 – 1940), nous dépeint au pastel avec une grande maîtrise l’animation des quais à Concarneau dans les années 1920.

Mathurin Janssaud fut presque exclusivement pastelliste; il a acquis une relative réputation à partir d’un thème très typé de la vie des ports bretons au temps de la pêche à voile. Il s’attache à rendre l’effet lumineux et coloré des ambiances des ports ou des scènes de marché. Mathurin Janssaud a peint principalement le sud Finistère, attiré par la renommée de Concarneau au début des années 1920.

Il se marie à Paris en 1913. Il expose au Salon des artistes indépendants à partir de 1905. Il fût longtemps le Commissaire général des expositions de la Société des Aquarellistes et pastellistes. À ce titre, il appartient au groupe de Concarneau, un groupe de peintres locaux et nationaux ayant le même attrait pour les paysages de la ville : Alfred Guillou, Théophile Deyrolle, Henri Barnoin, Fernand Legout-Gérard, Eugène Labitte, Emile-Benediktof Hirschfeld, Lucien-Victor Delpy, Paul Eschbach, Émile Simon.

« De 1870 à 1950, deux générations d’artistes, venus des quatre coins du monde, sont tombées sous le charme de la conque de Cornouaille. Autour de la cité moyenâgeuse, ville close protégée sur son îlot, étaient rassemblés tous les motifs pour plaire aux artistes amateurs de pittoresque : un superbe patrimoine architectural, une population active de marins, d’ouvrières et de paysans en costumes traditionnels et une importante flottille. Inimaginable aujourd’hui, au début du 20ème siècle, le port a abrité parfois plus de 2000 navires en saison de pêche de juin à octobre et jusqu’à 650 thoniers. Ce spectacle haut en couleur, sons et lumières, émerveille peintres et photographes bien accueillis par la population locale. Naturalistes, réalistes, néo et post-impressionnistes s’y sont côtoyés ou succédés par dizaines. Petits-maîtres sensibles à la vie quotidienne, à la beauté du port et aux coutumes locales, ils nous ont légué des témoignages des grandes heures de la vie concarnoise au pied des fortifications d’une ville close, quatrième place forte de Bretagne. Ce ne fut certes pas la révolution picturale comme à Pont-Aven, la cité voisine, mais, durant quasiment un siècle, un moment d’état de grâce pour Concarneau. » Yvon Le Floc’h est l’auteur de ce texte.

 

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome VII, p.477

La route des peintres en Cornouaille, Quimper, 1997

Les peintres de Concarneau, H.Belbeoch, Ed Palantines, 1993

André Dauchez à l’honneur à la galerie Brugal!

À l’occasion de la présentation du catalogue raisonné de l’oeuvre gravée d’André Dauchez (1870-1948), le peintre du début du XXe siècle, que les spécialistes qualifient de « portraitiste de la Cornouaille », Stéphane Brugal réserve quelques jours d’exposition au peintre, jusqu’au samedi 18 août.

« Fidèle à la Cornouaille, André Dauchez, qui se fit construire une maison, face à la mer, à Loctudy, sut transcrire les charmes autant que la rudesse et la force qui émane de la contrée du sud Bretagne », résume Stéphane Brugal.

Stéphane Brugal, qu’entourent des huiles, aquarelles dessins et estampes d’André Dauchez.

Article paru dans le OUEST FRANCE du 13 août 2018

Suite de l’article: https://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-labbe-29120/andre-dauchez-l-honneur-la-galerie-brugal-5923192

Mathurin Janssaud, le magnifique pastelliste breton!

Janssaud Mathurin Concarneau
Mathurin Janssaud, « le feu de Saint-Pierre, Concarneau », pastel,
signée en bas et à gauche, 38x56cm
Vendu-Sold

Mathurin Janssaud (Manosque 1857 – 1940), nous dépeint au pastel avec une grande maîtrise la fête de la Saint-Pierre à Concarneau dans les années 1920.

Mathurin Janssaud fut presque exclusivement pastelliste; il a acquis une relative réputation à partir d’un thème très typé de la vie des ports bretons au temps de la pêche à voile. Il s’attache à rendre l’effet lumineux et coloré des ambiances des ports ou des scènes de marché. Mathurin Janssaud a peint principalement le sud Finistère, attiré par la renommée de Concarneau au début des années 1920.

La fête de la Saint-Pierre était au début du XXème siècle aussi répandue que les feux de la Saint-Jean, à la fin du mois de juin. Les habitants rendaient hommage au Saint Patron de la pêche, en organisant des processions dans les rues.  Saint Pierre, Simon Pierre, pêcheur du lac Tibériade, premier disciple du Christ, puis chef de son Eglise, est le patron des pêcheurs. C’est le 29 juin, sur le littoral breton que cette fête avait pris le relais sur la fête de la Saint Jean.

Dans les villes et villages côtiers, les pêcheurs se réunissaient sur les plages le 29 juin à la nuit tombée pour enflammer une vieille barque et danser autour de ce dernier feu de joie. Dans certaines villes, brûler la barque avait une valeur de solidarité envers le pêcheur le plus pauvre de la communauté qui offrait à celui-ci, une barque neuve. Le lendemain, il était interdit de pêcher en mer et la matinée se passait en procession derrière l’oriflamme portant en effigie la nef du saint.
 

Bibliographie:

-Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome VII, p.477

-La route des peintres en Cornouaille, Quimper, 1997

-Les peintres de Concarneau, H.Belbeoch, Ed Palantines, 1993