Arthur Midy, Notre-Dame de Tronoën en pays Bigouden.

Notre-Dame de Tronoën Arthur Midy
Arthur Midy, « Notre-Dame de Tronoën »,
huile sur toile, signée et située en bas et à droite, 77x72cm
Disponible-Available

Arthur Midy (1877-1944) fut l’un des grands peintres du foyer artistique de la ville du Faouët à partir de 1905 et surtout pendant l’entre deux-guerres, avec son ami Germain David-Nillet. Il fut l’observateur des plus attentifs d’une vie rurale traditionnelle en Bretagne, vie qui sera frappée par les mutations de l’après-guerre.

Elève, dans sa ville natale de Saint-Quentin, de l’école de dessin Quentin de la Tour, Arthur Midy se fait remarquer par son talent précoce: il n’a que 12 ans quand il gagne sa première médaille, bientôt suivie par de nombreux prix et récompenses.

Il fut élève de l’Académie des Beaux-Arts de Paris en 1894, de J.P. Laurens et Benjamin Constant. Il expose au Salon des Artistes Français à partir de 1897 et ce, régulièrement jusqu’en 1941.

L’artiste séjourne donc au Faouët jusqu’à sa mort; il rayonne dans l’ensemble de la région et participe à plusieurs manifestations artistiques locales: Concarneau, Lorient, Pont-Aven…

Témoin privilégié de la vie en Bretagne, l’artiste nous dévoile dans cette oeuvre la majesté de la chapelle de Tronoën et de son calvaire. Notre-Dame-de-Tronoën est une chapelle de pèlerinage du XVe siècle qui dépend de la commune de Saint-Jean-Trolimon, en Pays Bigouden. Elle est située dans la baie d’Audierne, qu’elle domine à 30 mètres de hauteur, à 5 kilomètres au nord de Saint-Guénolé et de Penmarc’h dans le Finistère sud. Elle est célèbre par son calvaire, le doyen des grands calvaires bretons. En effet, il est le plus ancien des sept grands calvaires de Bretagne. La date de construction se situe entre 1450 et 1470, d’après ce que l’on peut en déduire des personnages vêtus selon la mode du temps du roi de France Charles VII (1403-1461).

Bibliographie:

  • Jean-Marc Michaud, « Arthur Midy« , dans ArMen, né 141, juillet-août 2004, p.54-61
  • « Arthur Midy« , catalogue d’exposition au musée du Faouët, 2004

Marcel Depré, peintre généreux du Pays Bigouden!

Marcel Depré
Marcel Depré (Rochefort-sur-Mer 1919 – Pont l’Abbé 1990), le grand chemin en pays bigouden,
huile sur toile, signée en bas et à droite, 92 x 60cm,
Vendu-Sold

Attiré par le Pays Bigouden où il s’installe, Marcel Depré a su particulièrement rendre l’ambiance des bois et des paysages de campagne, mais aussi du milieu marin.

Elève de l’Ecole d’Estienne à Paris (1933-1937), il devient Peintre de la Marine en 1973. Cas exceptionnel, Depré a été médaillé quatre fois au Salon de la Marine, pour sa manière de rendre l’ambiance du milieu marin notamment.

Marcel Depré est attiré par le Pays Bigouden et le Sud de la France particulèrement les Alpilles. Il est l’ami entre autres de Yves Brayer et Lucien Fontanarosa.

Il a remporté de nombreux prix dont le grand prix de la ville de Paris et le prix l’Ile-de-France. Certaines de ses oeuvres sont conservées au Musée d’art moderne de la ville de Paris, au Musée national de la marine, au musée des Baux de Provence.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Benezit, Ed Grund, 1999,

Dictionnaire des Peintres de la Marine et de la Mer, JN.Marchand, 1997

Charles Cottet, la nature sauvage du pays Bigouden.

Charles Cottet
Charles Cottet, Notre-Dame de la Joie par temps gris,
huile sur panneau, signée en bas et à droite,
Vendu-Sold

Charles Cottet (1863 – 1925) reçut des conseils de Puvis de Chavannes et de Roll; il prit part aux expositions impressionnistes que Le Barc de Bouteville organisait dans sa boutique de la rue Le Peletier. Il exposa pour la première fois au Salon en 1889. Il était déjà établit en Bretagne depuis quelque temps et y avait trouvé la forme picturale qui devait établir sa réputation. Médaille d’or en 1900 à l’Exposition Universelle. Il participa à la fondation de la Société Nationale des Beaux-Arts, puis en 1900 à la Société Nouvelle.

Charles Cottet possède une technique très savante et ses qualités de coloriste en font un peintre de tout premier ordre. Son goût pour les tons plombés et les harmonies sombres le fit considérer comme le chef de file du groupe de ceux que l’on nommait “la bande noire” avec Xavier Prinet et André Dauchez. En réaction contre l’impressionnisme, ils se référaient volontiers à Courbet et prônaient une peinture à contenu moral. Il a laissé surtout des paysages de Bretagne, d’un sentiment dramatique et peints dans une pâte épaisse.

Ses oeuvres sont présentes dans les musées: Alger – Anvers – Barcelone – Bordeaux – Bruxelles – Bucarest – Cincinnati – Dublin – Düsseldorf – Gand – Helsinki – Karlsruhe – Lille – Munich – Padoue – Paris (Musée d’Art Moderne , Petit Palais) – Philadelphie – Rome – Venise – Vienne…

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome III, p.953

La route des peintres en Cornouaille, 1850-1950, Quimper, 1999

Marcel Depré, peintre de la Marine et des marins!

Marcel Depré Lesconil Bretagne
Marcel Depré (Rochefort-sur-Mer 1919 – Pont l’Abbé 1990), ramendage sur le port,
huile sur toile, signée en bas et à gauche, 73 x 60cm,
Vendu-Sold

Attiré par le Pays Bigouden où il s’installe, Marcel Depré a su particulièrement rendre l’ambiance du milieu marin.

Elève de l’Ecole d’Estienne à Paris (1933-1937), il devient Peintre de la Marine en 1973. Cas exceptionnel, Depré a été médaillé quatre fois au Salon de la Marine, pour sa manière de rendre l’ambiance du milieu marin.

Marcel Depré est attiré par le Pays Bigouden et le Sud de la France particulèrement les Alpilles. Il est l’ami entre autres de Yves Brayer et Lucien Fontanarosa.

Il a remporté de nombreux prix dont le grand prix de la ville de Paris et le prix l’Ile-de-France. Certaines de ses oeuvres sont conservées au Musée d’art moderne de la ville de Paris, au Musée national de la marine, au musée des Baux de Provence.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Benezit, Ed Grund, 1999,

Dictionnaire des Peintres de la Marine et de la Mer, JN.Marchand, 1997

Georges Souillet, une grande et belle oeuvre patrimoniale!

Georges Souillet Loctudy Finistère
Georges Souillet, « sur les quais de Loctudy »,
huile sur toile, 1924, signée et datée en bas et à droite, 100x194cm,
Vendu-Sold
Cette oeuvre fut acquise en août 2017 par la mairie de Loctudy, où elle a pris place dans la salle du Conseil municipal.

Georges Souillet a peint en 1924 cette scène de la vie quotidienne des femmes dockers de Loctudy! Un témoignage incroyable sur la place des femmes dans l’économie du Pays Bigouden dans cet immédiat après-guerre.

Georges SOUILLET (Tours 1861 – 1947), fut le premier administrateur-conservateur du manoir de Kérazan, à la suite de la famille Astor, à Loctudy.

Le tableau, d’une dimension inhabituelle, témoigne de la réaalité du labeur qu’assuraient les femmes dockers qui palliaient alors l’absence des hommes, sur le port de Loctudy après la Grande Guerre, au début de années 1920. Il s’agit ici de charger un vapeur anglais de la récolte de pommes de terre de Loctudy. Une originalité historique et patrimoniale incontestable.

Georges Souillet fut élève de Félix Laurent à l’Ecole des Beaux-Arts de Tours et d’Alexandre Cabanel à celle de Paris. Il figura au Salon des Artistes Français de Paris, à partir de 1899, au Salon de la Société des Beaux-Arts de Nantes en 1899 et en 1906.

Il fut avant tout un paysagiste. Il peignit des vues d’Ile de France, de Touraine et de Bretagne. Etabli à Tours, il fréquente Paris le moins possible mais va souvent dans le Finistère, à Loctudy où il séjourne régulièrement, y rencontrant les principaux artistes bretons ou non, de l’entre deux-guerres.

Gérard Schurr écrivait:  sa facture est justement équilibrée entre la spontanéité, la sensibilité impressionnistes et le classicisme propre aux peintres de la Touraine.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Grund, 1999, Tome XIII, p.57-58

Dictionnaire des petits maitres de la peinture, 1820-1920, Ed Amateur, Tome II, p.424