Maurice Le Scouëzec, un artiste en Afrique!

Dès 1917, Maurice Le Scouëzec (1881-1940) fréquente tous les grands artistes de Montparnasse, autour de Modigliani et de Picasso. Aventurier autant que matelot anarchiste, il va sillonner les océans, la Nouvelle Calédonie, Madagascar et l’Afrique noire, notamment, sans oublier sa Bretagne!

Il ne cessera de représenter les paysages aux couleurs fortes et les corps ployés ou posés. Plus qu’un peintre voyageur, amateur d’exotisme ou de pittoresque, Le Scouëzec est un artiste passionné et exigeant, qui a été toute sa vie en quête de ces mouvements fugaces où se trahit en un instant la vérité d’un monde.

Il serait malvenu de ne voir en lui qu’un peintre voyageur, amateur de lointains ou, au contraire, qu’un chroniqueur avisé des parages du boulevard du Montparnasse. À Montparnasse, au Cap Sizun ou à Madagascar, c’est une même recherche qui guide les pas et la pratique artistique de Maurice Le Scouëzec : fixer, sans les déparer de leur fugacité, des instants dérobés, savanes africaines harassées de soleil, visages ravagés des filles de Montparnasse, corps suppliciés sur la croix ou au fond des tranchées. Au long d’un périple où lumière et ombre font jeu égal, les îles du Pacifique ou de l’océan Indien surgissent telles des escales, parfois plombées de l’ennui qu’engendrent certaines navigations au long cours (c’était à l’époque des grands voiliers soumis au caprice des vents), parfois enchantées de parfums (Zanzibar, Mohéli) ou de couleurs (Madagascar) : Nous sommes dans une mer de sang

Maurice Le Scouezec Maurice Le Scouezec

Maurice Le Scouëzec, « Les Piroguiers du Bani » (Vendu-Sold) et « Les pileuses de Mil » (Disponible-Available)

eau-forte, tirage posthume à 60 exemplaires, sous le contrôle

de Gwenc’hlan Le Scouëzec

 

Le Scouëzec, un artiste, un aventurier!

Maurice Le Scouëzec
Maurice Le Scouëzec, « nu », dessin,
titré Tranorou et daté 1931, 64cm x 50cm

Vendu-Sold

Dès 1917, Maurice Le Scouëzec (1881-1940) fréquente tous les grands artistes de Montparnasse, autour de Modigliani et de Picasso. Aventurier autant que matelot anarchiste, il va sillonner les océans, la Nouvelle Calédonie, Madagascar et l’Afrique noire, notamment, sans oublier sa Bretagne!

Il ne cessera de représenter les paysages aux couleurs fortes et les corps ployés ou posés. Plus qu’un peintre voyageur, amateur d’exotisme ou de pittoresque, Le Scouëzec est un artiste passionné et exigeant, qui a été toute sa vie en quête de ces mouvements fugaces où se trahit en un instant la vérité d’un monde.

Celui qui fût tour à tour pilotin sur de grands voiliers, soldat et déserteur, globe trotteur et aventurier est surtout un immense artiste qui a laissé une abondante œuvre picturale redécouverte ces dernières années. Plus de 3 700 tableaux, aquarelles et dessins ont été retrouvés.

Ami de Modigliani et de Foujita, Le Scouezec exposait dans les mêmes galeries que Lautrec ou Picasso. Ses portraits de groupe, ses nus, rappellent l’expressionnisme allemand des années 1920. Il vivra les dernières années de sa vie en Bretagne dans le Finistère, sa peinture devient plus sensible quoique toujours un peu fruste. C’est alors qu’il composera l’immense fresque de la Chapelle Saint Roch à Pont d’Ouilly, près de Falaise.

C’est Henri Le Bal qui, dans son récent essai « Le Scouezec Montparnasse », en parle le mieux : « Il peint au couteau par grand à plat écrasé, la matière est charnelle, riche généreuse… Un mec  sauvage brut qui peint avec férocité, une force libre et un cœur libre… A l’heure ou d’autres écrivaient avec les mots des tranchées je pense à Céline, il peint des mers bretonnes ocres, des mers pour foutre le camp.»

Mais que ce soit à Montparnasse, en Afrique ou à Madagascar Maurice Le Scouezec est toujours resté fidèle à ses racines celtes. « Partir donc…Quitter tout, aller là bas, marcher, crever, vivre, avoir de l’air. » répondait l’artiste, éternel insoumis, regardant à la fin de sa vie l’horizon de l’occident celtique des îles de Sein et d’Ouessant.

 

 

Maurice Le Scouëzec, le breton de l’Ecole de Paris!

Maurice Le Scouëzec
Maurice Le Scouëzec, « nu au rideau bleu », 1918,
dessin et aquarelle, signé et daté, 30cm x 46cm
Disponible-Available

Installé en 1917 à Paris dans le quartier de Montparnasse, Maurice Le Scouëzec (Le Mans 1881-Douarnenez 1940) a fréquenté les lus grands artistes comme Modigliani et Picasso, mais aussi Vlaminck, Soutine, Kisling, Pascin, Ortiz de Zarate, Foujita et leurs amis, le marchand de tableaux Zborovsky, le modèle Kiki-de-Montparnasse…

Aventurier, il sillonne les océans en direction de la Nouvelle Calédonie dès 1900, puis de Madagascar, de l’Afrique noire, sans oublier sa chère Bretagne.

Celui qui fût tour à tour pilotin sur de grands voiliers, soldat et déserteur, globe trotteur et aventurier est surtout un immense artiste qui a laissé une abondante œuvre picturale redécouverte ces dernières années. Plus de 3 700 tableaux, aquarelles et dessins ont été retrouvés.

Ami de Modigliani et de Foujita, Le Scouëzec exposait dans les mêmes galeries que Lautrec ou Picasso. Ses portraits de groupe, ses nus, rappellent l’expressionnisme allemand des années 1920. Il vivra les dernières années de sa vie en Bretagne dans le Finistère, sa peinture devient plus sensible quoique toujours un peu fruste. C’est alors qu’il composera l’immense fresque de la Chapelle Saint Roch à Pont d’Ouilly, près de Falaise.

C’est Henri Le Bal qui, dans son récent essai « Le Scouëzec Montparnasse » (Palantines ed.), en parle le mieux : « Il peint au couteau par grand à plat écrasé, la matière est charnelle, riche généreuse… Un mec  sauvage brut qui peint avec férocité, une force libre et un cœur libre… A l’heure ou d’autres écrivaient avec les mots des tranchées je pense à Céline, il peint des mers bretonnes ocres, des mers pour foutre le camp.»

Mais que ce soit à Montparnasse, en Afrique ou à Madagascar Maurice Le Scouezec est toujours resté fidèle à ses racines celtes. « Partir donc…Quitter tout, aller là bas, marcher, crever, vivre, avoir de l’air. » répondait l’artiste, éternel insoumis, regardant à la fin de sa vie l’horizon  de l’occident celtique des îles de Sein et d’Ouessant.

Dans ce  « nu au rideau bleu« , de 1918, on se trouve dans la première période dite de Montparnasse (1917-1921), où Le Scouëzec peint en atelier presque exclusivement des nus et des portraits, travaillant sur le corps humain, ses poses et ses mouvements.