Mathurin Méheut, plat à l’hippocampe,1925

Mathurin Méheut Quimper

Le grand artiste breton Mathurin Méheut (1882-1958) a aussi produit de splendides pièces en céramique dans les ateliers d’ Henriot à Quimper dès les années 1920. Ce splendide plat, de qualité muséale, d’une variante du service de la Mer, provient d’une grande collection bretonne d’avant-guerre. Mesurant 31,5cm de diamètre, ce plat est le témoin incomparable du talent de Mathurin Méheut, talent mis en exergue lors de la rétrospective de l’artiste organisée au Musée de la Marine en 2013.

C’est lors d’une visite aux faïenceries Henriot de Quimper que Méheut rencontre l’un des deux fils de Jules Henriot. Commence alors une longue et fructueuse collaboration de plus de trente ans. Dés 1919, il travaille aux faïenceries. Son but était d’engager Quimper sur une voie nouvelle grâce au renouvellement du décor quimpérois. A partir de 1927, il collabore également avec la Manufacture nationale de Sèvres jusqu’en 1940, et avec Villeroy et Boch en Sarre.

« Au pays des pardons » par Mathurin Méheut.

Nous présentons une rare suite complète en couleur sur papier Arches, des illustrations de Mathurin Méheut pour le livre « Au pays des pardons », d’ Anatole Le Braz, publié en 1937. (Vendu-Sold)

Nous retrouvons dans cette suite l’association d’artistes de talents: le poète Anatole Le Braz, le graveur sur bois Georges Beltrand et l’art de Mathurin Méheut.

au pays des pardons

Cette suite « Au pays des pardons », comprend 53 gravures en couleur, très synthétiques, japonisantes parfois. Elles illustrent très bien toute la ferveur d’une Bretagne, à laquelle Mathurin Méheut a pu assister lors de sa présence lors des différents pardons, tels que la Grande Troménie à Locronan ou le Pardon de la Mer à Sainte-Anne La Palud.

Le Télégramme : Peintures bretonnes à la galerie Brugal

 Depuis le 7 juillet, la galerie Brugal a rouvert ses portes. L’occasion de découvrir les toiles de grands maîtres de la peinture bretonne.

Mathurin Méheut, Henri Barnoin, André Dauchez, Pierre De Belay ou encore Ferdinand du Puigaudeau : autant de peintres, amoureux de la Bretagne, dont les toiles sont à l’honneur de la galerie Brugal, jusqu’à la fin du mois d’août…

La suite sur le site du  Le Télégramme

Mathurin Méheut, témoin des métiers bretons

C’est en 1944 que paraît le livre  Vieux Métiers bretons  illustré de 350 dessins de Mathurin Méheut (1882-1958), et écrit par Florian Le Roy. C’était un sujet pour lequel Méheut était très engagé, car dès 1913 il annonce lors de sa première exposition à Paris qu’un ouvrage sur les métiers bretons est en préparation. Fils d’artisan, Méheut pressentait l’importance de transcrire ces savoir-faire menacés par l’industrialisation et c’est en véritable ethnologue qu’il agit ainsi en Bretagne notamment.

C’est donc un sujet qui revient sans cesse entre les deux-guerres sous le crayon de l’artiste, travaillant sur ce thème sans relâche et au cours de ses différents voyages à travers la Bretagne.

Mathurin Méheut

Il s’agit ici d’une grande gouache de Mathurin Méheut (48 x 63cm), représentant dans un sous-bois, l’atelier de sabotiers où l’on peut voir les différentes étapes de fabrication et les gestes ancestraux de ces travailleurs du bois, des ces « vieux métiers bretons ». (Vendu-Sold)

Dans cette Bretagne, ses choix vont au pittoresque inhérent à une province où la modernisation est à peine entamée : les pêcheurs au travail, leurs maisons, les artisans, leurs outils et leurs techniques. Très conscient que cette civilisation est appelée à disparaître à plus ou moins brève échéance, il s’est donné pour mission de rassembler sur le vif les modes de la vie quotidienne. La beauté et la diversité des costumes le passionnent particulièrement. Pour les observer, les occasions privilégiées qu’il recherche sont les foires et marchés, les pardons, surtout ceux qui rassemblent les pélerins de diverses régions. Le Folgoët, Locronan, Sainte-Anne-la-Palud le voient souvent revenir. Il peut y saisir l’évolution des costumes traditionnels en se désolant de leur disparition progressive.

Mathurin Méheut, plat aux poissons de 1925

Méheut
Mathurin Méheut, « plat aux poissons », 1925, Henriot Quimper, l.31,5cm
Vendu-Sold

Le grand artiste breton Mathurin Méheut (1882-1958) a aussi produit de splendides pièces en céramique dans les ateliers d’Henriot à Quimper dès les années 1920. Ce splendide plat, de qualité muséale, d’une variante du service de la Mer, provient d’une grande collection bretonne d’avant-guerre. Mesurant 31,5cm de long, ce plat est le témoin incomparable du talent de Mathurin Méheut, talent mis en exergue lors de la rétrospective de l’artiste organisée au Musée de la Marine en 2013.

C’est lors d’une visite aux faïenceries Henriot de Quimper que Méheut rencontre l’un des deux fils de Jules Henriot. Commence alors une longue et fructueuse collaboration de plus de trente ans. Dés 1919, il travaille aux faïenceries. Son but était d’engager Quimper sur une voie nouvelle grâce au renouvellement du décor quimpérois. A partir de 1927, il collabore également avec la Manufacture nationale de Sèvres jusqu’en 1940, et avec Villeroy et Boch en Sarre.