Bachelet, grand sculpteur et céramiste breton!

Emile Just Bachelet sculpteur breton
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Emile-Just Bachelet, suivant les conseils de son ami Mathurin Méheut, rentre en contact avec la faïencerie Henriot à Quimper dès 1924, avec laquelle il va collaborer jusqu’au début des années 1930.

Il nous présente ici, Jeune breton (ou gars de Quimper), de 1925, en faïence blanche où le rose de la terre de l’Odet transparaît sur chaque arrête vive du personnage.

La sculpture est signée sur la base des initiales « EJB », Henriot Quimper, h.36cm

Le sculpteur Emile-Just Bachelet (Nancy 1892 – Aix-en-Provence 1981) envoie un premier plâtre à la faïencerie Henriot. Nous sommes en 1924, il s’agit de la Piéta. La même année, il propose aussi une Bigoudène portant un enfant, puis un Marin et une Bigoudène au porc. Les modèles, initialement réalisés en blanc, sont progressivement coloriés sur les conseils de Méheut. Il va réaliser d’autres modéles pour Henriot dès 1925, et au total ce seront 12 faïences éditées par Henriot et qui seront exposées du 9 au 20 décembre 1925, à la galerie Mosser de Nancy. Bachelet va collaborer également aux faïenceries de Lunéville, celle de Mougin à Nancy, celle de Saint-Clément, mais aussi à la Manufacture de Sèvres entre 1931 et 1936.

Il a étudié à l’École des beaux-arts de Nancy où il fut l’élève de Jules Larcher pour le dessin et d’Ernest Bussière pour la sculpture. Il étudia ensuite à l’École nationale supérieure des beaux-arts à Paris. Il y rencontre Georges Roty qui lui ouvrira les portes de la bourgeoisie parisienne. Il exposera régulièrement des sculptures au Salon d’Automne et à la Société Nationale des Beaux-Arts.

Bibliographie:
Dictionnaire des Peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome I, p.604-605
Mes plus beaux Quimper, catalogue de l’exposition de 1999, musée de la faïence de Quimper
Encyclopédie des Céramiques de Quimper, Ed. de la Reinette, Verlingue-Théallet

Mathurin Méheut, plat à la raie,1925

MEHEUT plat raie 31,5cm det

Le grand artiste breton Mathurin Méheut (1882-1958) a aussi produit de splendides pièces en céramique dans les ateliers d’Henriot à Quimper dès les années 1920. Ce splendide plat, de qualité muséale, d’une variante du service de la Mer, provient d’une grande collection bretonne d’avant-guerre. Mesurant 31,5cm de diamètre, ce plat est le témoin incomparable du talent de Mathurin Méheut, talent mis en exergue lors de la rétrospective de l’artiste organisée au Musée de la Marine en 2013.

C’est lors d’une visite aux faïenceries Henriot de Quimper que Méheut rencontre l’un des deux fils de Jules Henriot. Commence alors une longue et fructueuse collaboration de plus de trente ans. Dés 1919, il travaille aux faïenceries. Son but était d’engager Quimper sur une voie nouvelle grâce au renouvellement du décor quimpérois. A partir de 1927, il collabore également avec la Manufacture nationale de Sèvres jusqu’en 1940, et avec Villeroy et Boch en Sarre

Mathurin Méheut, plat à l’hippocampe,1925

Mathurin Méheut Quimper

Le grand artiste breton Mathurin Méheut (1882-1958) a aussi produit de splendides pièces en céramique dans les ateliers d’ Henriot à Quimper dès les années 1920. Ce splendide plat, de qualité muséale, d’une variante du service de la Mer, provient d’une grande collection bretonne d’avant-guerre. Mesurant 31,5cm de diamètre, ce plat est le témoin incomparable du talent de Mathurin Méheut, talent mis en exergue lors de la rétrospective de l’artiste organisée au Musée de la Marine en 2013.

C’est lors d’une visite aux faïenceries Henriot de Quimper que Méheut rencontre l’un des deux fils de Jules Henriot. Commence alors une longue et fructueuse collaboration de plus de trente ans. Dés 1919, il travaille aux faïenceries. Son but était d’engager Quimper sur une voie nouvelle grâce au renouvellement du décor quimpérois. A partir de 1927, il collabore également avec la Manufacture nationale de Sèvres jusqu’en 1940, et avec Villeroy et Boch en Sarre.

Sévellec, la libre esthétique d’un breton.

Natif de Camaret, Jim Eugène Sévellec (1897-1971) commence sa carrière artistique au début des années 1920. Professeur à l’école de beaux-arts de Brest, il multiplie les articles et des critiques d’art; nommé peintre officiel de la Marine en 1936, dans la même promotion que René-Yves Creston, co-fondateur du mouvement des Seiz Breur.

Son contact avec la manufacture Henriot à Quimper date des années 1927-1928. Jim Sévellec va réaliser dans cette faïencerie un grand nombre de sujets et services, qui lui assureront un beau succès. On peut noter pour l’anecdote, que souvent dans les groupes figurant une fillette et sa mère, ce sont sa fille et son épouse qui servaient de modèles.

Jim Eugène Sévellec

Jim Eugène Sévellec, Assiette en faïence,

chez Henriot Quimper, signée dans le décor, diamètre 24,5cm

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À partir de 1925, ses séjours en Bretagne devinrent plus fréquents et même temps que s’affirmait sa reconnaissance artistique : exposi­tions en Bretagne, puis à Paris, début de sa longue collaboration avec la faïencerie Henriot, nommé professeur à l’École européenne supérieure d’art de Bretagne (Brest), peintre officiel de la Marine, sociétaire des artistes français… Son talent aux multiples facettes le fit aussi s’intéresser au renouveau des meubles bretons et une réalisation de ses élèves fut sélectionnée pour l’exposition universelle en 1937.

Puis survint la seconde guerre mondiale et la famille Sévellec dût abandonner sa maison de la rue Yves Collet à Brest pour se réfu­gier à Landerneau. Là, Jim Sével­lec peignit beaucoup, les rues de Landerneau comme les villages des environs. « Est entré dans sa pein­ture un ocre inexistant jusque-là, tandis qu’un rouge disparaît », s’est souvenu son fils, Joël-Jim. Le peintre s’investit dans la vie de la cité landernéenne, réalisant notam­ment les décors d’une pièce, « L’Ar­lésienne », jouée à Landerneau, Morlaix et Daoulas au profit des pri­sonniers.

Puis ce fut Marseille pendant deux ans comme professeur à l’éco­le des PTT et le retour en Bretagne. Nantes d’abord, Brest ensuite et des années de maturité artistiques, marquées par de nombreuses expo­sitions, les illustrations de l’histoi­re en bande dessinée de Brest, Quimper, Marion du Faouët, les diaporamas de la Tour Tanguy… Sa mort est survenue le 21 mai 1971.