Lucien Simon et l’Afrique

Lucien SIMON (1861-1945)

son portrait en 1907 par Charles Cottet (détail)

 Simon portrait

Le premier contact de Lucien Simon avec le continent africain date de 1884, alors qu’il se rend en Algérie en compagnie de son demi-frère Eugène Simon qui effectue des recherches en tant que naturaliste, mais aussi en compagnie d’Etienne Dinet, le futur grand peintre orientaliste. Ils visiteront Alger et et des sites comme Bordy Ameridj, Bou Ameridj, Bou-Saâda.

1908: Invité en Algérie par Monsieur Melay, dont il fait le portrait, l’artiste emmène son fils Paul et ses amis René Ménard et René-Xavier Prinet. La foule bigarée des marchés, ces espaces dépaysants les enchantent, et la couleur partout les impressionne.

1928: Lucien Simon est invité au Maroc afin de peindre le portrait du médecin du Glaoui, le pacha de Marrakech. De nombreuses oeuvres de Rabat, Marrakech, Tanger, Fez ou d’Oran, témoignent de la fascination que ce pays a exercé sur le peintre.

1931: Lucien Simon traverse l’Atlantique pour se rendre en Argentine et au Brésil où il donne une série de conférences. Il va faire escale sur le continent africain et en particulier au Sénégal (Dakar). La même année, il participe à l’Exposition Coloniale de Paris.

SIMON Lucien femme 34,5x47 SIMON Lucien femaccoudée 33x44

2 dessins au fusain, c.1931

Vendu-Sold

 

Galerie Stéphane Brugal. Scènes et paysages bigoudens.

Le Pays bigouden s’expose actuellement à la Galerie Brugal. Des scènes et paysages des XIXe et XXe siècles. A découvrir notamment, des oeuvres d’André Dauchez et de Lucien Simon. « Nous avons beaucoup de pièces d’André Dauchez et Lucien Simon qui, d’ailleurs, étaient beaux-frères », annonce Stéphane Brugal. « André Dauchez a beaucoup peint du côté de Lesconil car sa maison se situait vraiment au bout de la plage des Sables Blancs, commune de Loctudy. Ce peintre et graveur était attaché aux paysages: des peintures, dessins et eaux-fortes représentent les variations de couleurs sur les paysages, les dunes et la mer », explique le galeriste. Lucien Simon était plus attaché aux personnages. « Il aimait vraiment peindre des scènes de la vie des Bretons. Sur cette oeuvre, le rouge de la robe campe vraiment l’époque: une scène d’été des années 20. Nous avons la chance d’avoir obtenu plusieurs de ses oeuvres grâce à des familles de la région », reconnaît Stéphane Brugal.

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