Lucien Simon, un autre Africaniste!

A l’Académie Julian, Lucien Simon (1861-1945) fut l’élève de Tony-Robert Fleury et de William Bouguereau. Il sera professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, ou il enseigna à Humblot, Henri Jannot, Yves Brayer, Renée Bernard et Georges Rohner.

Il participa de 1931 à 1934 aux expositions de la Royal Academy de Londres et exposa au Salon des Artistes Français de Paris

Lucien Simon s’installe en Bretagne, à Sainte-Marine en 1902, au sémaphore de Sainte-Marine et fait partie de la « Bande Noire ». Il fut le peintre du Pays Bigouden. Il a été également un remarquable portraitiste. Son dessin est vigoureux, sa palette très chaude et colorée.

Le premier contact de Lucien Simon avec le continent africain date de 1884, alors qu’il se rend en Algérie en compagnie de son demi-frère Eugène Simon qui effectue des recherches en tant que naturaliste, mais aussi en compagnie d’Etienne Dinet, le futur grand peintre orientaliste.

En 1908, invité en Algérie, Lucien Simon emmène son fils Paul Simon et ses amis René Ménard et René-Xavier Prinet.

En 1928, Lucien Simon est invité au Maroc afin de peindre le portrait du médecin du pacha de Marrakech. De nombreuse oeuvres de Rabat, Marrakech, Tanger, Fez ou d’Oran, témoignent de la fascination que ce pays a exercé sur le peintre.

En 1931, Lucien Simon traverse l’Atlantique pour se rendre en Argentine et au Brésil où il donne une série de conférences. Il va faire escale sur le continent africain et en particulier au Sénégal (Dakar), et la même année, Lucien Simon participe à l’Exposition Coloniale de Paris. Ce dessin fait partie des quelques pièces qu’il a pu exécuter lors de cette escale.

Lucien Simon,  »  foule à Dakar, Sénégal »,  c.1931,

dessin, signé en bas et à gauche, 39cm x 37cm

collection Stéphane Brugal

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Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome XII
Lucien SIMON, André Cariou, Ed Palantines, 2002
La route des peintres en Cornouaille, Quimper

André Mériel Bussy, l’enfant de Séné!

André Mériel Bussy (Fougères 11 janvier 1902 – Ploudalmézeau 1984 ) s’intèresse très jeune à la peinture. Il rentre à l’Ecole régionale des Beaux-Arts de Rennes, puis de Paris dans l’atelier de Lucien Simon et celui de Louis Marie Désiré-Lucas.

André Mériel Bussy exposa à Paris, au Salon des Artistes Français à partir de 1926. Il obtint une médaille d’argent la même année pour Enterrement d’enfant à Séné (Morbihan). Agé alors de vingt ans, c’est le début d’une longue carrière foisonnante et très souvent récompensée.

Peintre de chevalet et fresquiste, il est sollicité pour des décors religieux, fresques, vitraux et mosaïques (notamment dans la chapelle Saint-Vincent de Paul à Paris et de l’église Notre-Dames de Rennes) et des décorations de bâtiments publics, de paquebots, des portraits officiels. En dehors de ces commandes, son oeil franc saisit la Bretagne à travers de nombreuses peintures.

André Mériel Bussy Séné

André Mériel Bussy,  jeune garçon, huile sur toile, 38cm x 46cm

Vendu-Sold

Ce portrait, nous le retrouvons dans le tableau conservé au musée des Beaux-Arts de Rennes, représentant un enterrement d’enfant à Séné.

Bibliographie:
Dictionnaire des Peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome IX, p.506
La Muse bretonne, catalogue d’exposition des collections du musée des Beaux-Arts de Rennes de 1850 à 1950, Musée des Beaux-Arts de Rennes, 2000 

Lucien Simon, portraitiste du quotidien.

A l’Académie Julian, Lucien Simon (1861-1945) fut l’élève de Tony-Robert Fleury et de William Bouguereau. Il sera professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, ou il enseigna à Humblot, Henri Jannot, Yves Brayer, Renée Bernard et Georges Rohner.

Il participa de 1931 à 1934 aux expositions de la Royal Academy de Londres et exposa au Salon des Artistes Français de Paris

Lucien Simon s’installe en Bretagne, à Sainte-Marine en 1902, au sémaphore de Sainte-Marine et fait partie de la « Bande Noire ». Il fut le peintre du Pays Bigouden. Il a été également un remarquable portraitiste. Son dessin est vigoureux, sa palette très chaude et colorée.

Lucien Simon Combrit

Lucien Simon, jour des Rameaux ou sortie de messe à Combrit,

aquarelle gouachée sur traits de crayon, signée, 70cm x 95cm

Vendu-Sold

Ses oeuvres sont présentes dans les musées: Boston – Breme – Brooklyn – Budapest – Le Caire – Chicago – Détroit – Helsinki – Liège – Moscou – Stockholm – Venise et dans plusieurs musées français.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome XII
Lucien SIMON, André Cariou, Ed Palantines, 2002
–  La route des peintres en Cornouaille  , Quimper

Lucien Simon, un vrai dessinateur!

A l’Académie Julian, Lucien Simon (1861-1945) fut l’élève de Tony-Robert Fleury et de William Bouguereau. Il sera professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, ou il enseigna à Humblot, Henri Jannot, Yves Brayer, Renée Bernard et Georges Rohner.

Il participa de 1931 à 1934 aux expositions de la Royal Academy de Londres et exposa au Salon des Artistes Français de Paris

Lucien Simon s’installe en Bretagne, à Sainte-Marine en 1902, au sémaphore de Sainte-Marine et fait partie de la « Bande Noire ». Il fut le peintre du Pays Bigouden. Il a été également un remarquable portraitiste. Son dessin est vigoureux, sa palette très chaude et colorée.

Lucien Simon

Lucien Simon, scène de marché, 

aquarelle gouachée sur traits de crayon, signée,

Vendu-Sold

Ses oeuvres sont présentes dans les musées: Boston – Breme – Brooklyn – Budapest – Le Caire – Chicago – Détroit – Helsinki – Liège – Moscou – Stockholm – Venise et dans plusieurs musées français.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome XII
Lucien SIMON, André Cariou, Ed Palantines, 2002
La route des peintres en Cornouaille, Quimper

Lucien Simon, les hommes du pays Bigouden.

Lucien Simon (Paris 1861 – Paris 1945), le grand peintre du Pays Bigouden, nous présente ici dans ce grand dessin, une scène intimiste, dans cette église de Combrit, face à cette rangée d’hommes du pays.

Lucien Simon

Lucien Simon, « hommes à la messe, Combrit », vers 1904

Vendu-Sold

Gouache aquarellée sur traits de crayon, 93cm x 117cm, esquisse préparatoire au tableau exposé au salon de 1904, autrefois appartenant aux collections de l’Art Institute de Chicago. Il en existe une variante à la Stadtliche Kunsthalle de Mannheim.

Citons Louis Aubert (article sur Lucien Simon dans la Revue de Paris, 15 mai 1924):  « …les physionomies des hommes debout dans la Messe à Combrit, figures barbues ou glabres, toujours puissamment charpentées et graves: on pense à des témoins du noyau le plus ancien et le plus dur de notre race, qui s’en seraient détachés depuis longtemps et qui ayant roulé jusqu’à ce rivage, y seraient restés des siècles durant, sans que les éruptions et torrents sociaux, qui ont été à l’oeuvre ailleurs et depuis dans notre pays, soient venus jusqu’à eux ou aient pu les dissoudre. »