Lucien Neuquelman, la Capitainerie, Saint-Tropez.

Saint-Tropez
Lucien Neuquelman, La Capitainerie, Saint-Tropez,
aquarelle gouachée, signée du monogramme en bas et à droite, 24 x 29,5cm
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Lucien Neuquelman (1909-1988) fut élève de l’école des Beaux-Arts de Toulon, où il rencontra Othon Friesz, dont il devint ensuite l’élève.

Il entra, à Paris, à l’académie de la Grande Chaumière, puis, en 1930, il travailla en tant que compositeur de maquette pour la soierie lyonnaise. Grâce a celui ci, et au talent inné de Lucien Neuquelman, l’artiste français devient rapidement connu et commence à exposer dans de nombreux lieux.

Lucien Neuquelman aime particulièrement peindre et représenter des paysages de la Bretagne, des scènes maritime et des scènes de la vie parisienne. L’artiste utilise des couleurs chaudes afin de rendre sa toile la plus lumineuse possible.

Une exposition d’ensemble de son œuvre a été présentée, en 1945, à Paris.

Cet artiste délicat, aimant à dépeindre la Bretagne maritime, s’est ménagé une place affectionnée aux cimaises des amateurs de cet art sensible et sincère. Sa palette est souvent lumineuse ; et cette luminosité est ici décuplée par la technique pointilliste.

Quelques mots sur le divisionnisme ou pointillisme… Dans les années 1880 le divisionnisme, issu de l’impressionnisme voit le jour. « Baignade à Asnières’’ (1884) ou ’ »Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte’’ (1884-1886) de Seurat en sont les œuvres fondatrices. Dès 1886, le critique d’art Felix Fénéon donne au mouvement le nom de « néo-impressionnisme’’. Signac, à la mort de Seurat rebaptise le « divisionnisme’’ en ’ »pointillisme’’.
Ces néo-impressionnistes exposent régulièrement au salon des Indépendants. Pissaro évoque alors ’ »un impressionnisme scientifique’’.
Les peintres de ce mouvement sont des peintres de plein air. Ils s’appuient sur les théories scientifiques des phénomènes optiques. Ils utilisent uniquement les couleurs fondamentales du spectre éclatées en petits points. C’est l’œil qui reconstitue le sujet et l’organise lorsque l’on s’éloigne du tableau. Alors que les impressionnistes font leur mélange de couleurs sur la palette et le mettent sur la toile par petites touches, les néo-impressionnistes juxtaposent leurs couleurs pures directement sur la toile par petites touches. Le mélange des tons se fait par l’œil et non par le pinceau. Cette technique apporte une profondeur indéniable et une luminosité formidable. Après la mort de Seurat en 1891, la technique va évoluer avec Signac. Les touches sont plus grandes et plus intuitives. Les couleurs de plus en plus éclatantes influenceront les Fauves.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome X, p.173

Lucien Neuquelman, par André Weber

« Visions sur Neuquelman », par Jean Bardy, Ed. Visions sur les Arts