Louis Garin, un bel artiste de la Bretagne.

Louis Garin (1888-1959), Printemps en Bretagne, 1924
gouache, signée, titrée « les nourrissons » et datée, 26×24,5cm
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Louis Garin, né dans une famille modeste, doit très tôt partir travailler avec son père cheminot à la Compagnie des Chemins de Fer, jusqu’en 1935. Sa passion pour le dessin et sa facilité d’exécution le poussent à s’inscrire aux cours du soir de l’École régionale des Beaux-Arts de Rennes. Ce quasi autodidacte peint à ses heures de loisirs. Illustrateur et peintre de paysages et de sujets lyriques, il ne peint que la région bretonne. En 1922, il expose au Salon de la Société nationale des Beaux-Arts. Il se plaît autant à représenter la vie quotidienne de ses contemporains que les fêtes traditionnelles ou populaires. Entre 1928 et 1938 il travaille à Quimper pour la Grande Maison de la Hubaudière, dite « HB »,avec René Quillivic et d’autres peintres bretons notamment pour la marque Odetta ( Les Ateliers de l’Odet).

Il laisse son empreinte de décorateur de talent dans de nombreux établissements civils ou religieux. Comme Mathurin Méheut, Jean Dupas, Lalique, Jean Dunand, Louis Dejean, il participe à la décoration de la salle de jeux de la classe tourisme du Normandie, en 1935. Il quitte son emploi de cheminot pour devenir peintre à temps complet, après avoir reçu la commande de la décoration de l’église Sainte-Thérèse de Rennes. Il fait le décor du pavillon breton de l’Exposition internationale de Paris de 1937. Pendant la Seconde Guerre mondiale il a trouvé refuge à Landavran ou il peint les murs de l’église. Il fit également de nombreux décors de restaurants: Le Menach à Le Bono, Hôtel Du Guesclin à Rennes (Le Chemin du Pardon, la Rivière, la Danse, la Chanson du Cidre), Manche-Océan à Vannes, bar de l’hôtel Bellevue à Trébeurden, ainsi que dans quelques églises. Il travailla aussi pour la faïencerie de Sarreguemines ou il réalisa des services de table à décors bretons.

Il produisit de nombreuses peintures, telles que le Mois de Marie, exposée au Salon de La Nationale à Paris en 1922 – 1923 L’Enterrement à Penmarc’h ; La route goudronnée (Musée des Beaux-Arts de Rennes) – 1932 Un jour de Pardon, Le Défilé ( Musée des Beaux-Arts de Rennes). Il illustre en 1925 la Chanson du Cidre de Frédéric Le Guyader, La Bretagne Touristique. Il réalise des fresques  : 1935, à l’église Sainte-Thérèse de Rennes; 1940, à l’église de Landavran; Les Vénètes à la salle du Conseil municipal de Vannes.