Le Scouëzec, le breton de Montparnasse!

Maurice  Le Scouëzec
Maurice Le Scouëzec (1881-1940)
« femme au ruban », (portrait de Mathilde Merle, femme de l’artiste)
huile sur papier marouflée sur toile, cachet d’atelier et datée « 19 august 1918« ,
65cm x 46cm
Vendu-Sold

Dès 1917, Maurice Le Scouëzec (Le Mans 1881 – Douarnenez1940) fréquente tous les grands artistes de Montparnasse, autour de Modigliani et de Picasso. Aventurier autant que matelot anarchiste, il va sillonner les océans, la Nouvelle Calédonie, Madagascar et l’Afrique noire, notamment, sans oublier sa Bretagne!

Il ne cessera de représenter les paysages aux couleurs fortes et les corps ployés ou posés. Plus qu’un peintre voyageur, amateur d’exotisme ou de pittoresque, Le Scouëzec est un artiste passionné et exigeant, qui a été toute sa vie en quête de ces mouvements fugaces où se trahit en un instant la vérité d’un monde.

Celui qui fût tour à tour pilotin sur de grands voiliers, soldat et déserteur, globe trotteur et aventurier est surtout un immense artiste qui a laissé une abondante œuvre picturale redécouverte ces dernières années. Plus de 3.700 tableaux, aquarelles et dessins ont été retrouvés.

Ami de Modigliani et de Foujita, Le Scouêzec exposait dans les mêmes galeries que Lautrec ou Picasso. Ses portraits de groupe, ses nus, rappellent l’expressionnisme allemand des années 1920. Il vivra les dernières années de sa vie en Bretagne dans le Finistère, sa peinture devient plus sensible quoique toujours un peu fruste. C’est alors qu’il composera l’immense fresque de la Chapelle Saint Roch à Pont d’Ouilly, près de Falaise.

C’est Henri Le Bal qui, dans son récent essai « Le Scouêzec Montparnasse », en parle le mieux : « Il peint au couteau par grand à plat écrasé, la matière est charnelle, riche généreuse… Un mec  sauvage brut qui peint avec férocité, une force libre et un cœur libre… A l’heure ou d’autres écrivaient avec les mots des tranchées je pense à Céline, il peint des mers bretonnes ocres, des mers pour foutre le camp.»

Mais que ce soit à Montparnasse, en Afrique ou à Madagascar Maurice Le Scouêzec est toujours resté fidèle à ses racines celtes. « Partir donc…Quitter tout, aller là bas, marcher, crever, vivre, avoir de l’air. » répondait l’artiste, éternel insoumis, regardant à la fin de sa vie l’horizon de l’occident celtique des îles de Sein et d’Ouessant.

 

 

Le Scouëzec, le breton de Paris!

Dès 1917, Maurice Le Scouëzec (1881-1940) fréquente tous les grands artistes de Montparnasse, autour de Modigliani et de Picasso. Aventurier autant que matelot anarchiste, il va sillonner les océans, la Nouvelle Calédonie, Madagascar et l’Afrique noire, notamment, sans oublier sa Bretagne!

Maurice Le Scouëzec ou l’histoire d’un peintre expressionniste qui avait le goût de l’aventure. Cet homme part comme pilotin sur les mers du monde et débarque, en 1917, à Montparnasse. Il a 36 ans et s’installe dans un atelier au 35, rue Delambre. Il peint les femmes et les gens simples, avant de repartir vers des horizons lointains.

Il ne cessera de représenter les paysages aux couleurs fortes et les corps ployés ou posés. Plus qu’un peintre voyageur, amateur d’exotisme ou de pittoresque, Le Scouëzec est un artiste passionné et exigeant, qui a été toute sa vie en quête de ces mouvements fugaces où se trahit en un instant la vérité d’un monde.

La puissance de ses toiles est surprenante : on retrouve l’ influence des fauvistes et, dans ses aplats destructurés, on perçoit déjà la peinture des années 50. Ses dessins au trait de fusain font penser à Mathurin Méheut, comme le confirme l’écrivain Henry Le Bal qui consacre un livre au peintre méconnu « Le Scouëzec, Montparnasse », aux éditions Palantines.

Ce dessin aquarellé appartient aux fréquents séjours de l’artiste en Bretagne et notamment chez son frère qui habitait à Landivisiau.

En privilégiant des zones de couleurs fortement contrastées et des lignes souples, Maurice Le Scouëzec élude les détails pour ne retenir que l’essentiel.

 LeScouezec 50x64,5

Maurice Le Scouëzec, « rue de Landivisiau », daté 1923, 50cm x 64,5cm 

Vendu-Sold

Le Scouëzec, un artiste, un aventurier!

Maurice Le Scouëzec
Maurice Le Scouëzec, « nu », dessin,
titré Tranorou et daté 1931, 64cm x 50cm

Vendu-Sold

Dès 1917, Maurice Le Scouëzec (1881-1940) fréquente tous les grands artistes de Montparnasse, autour de Modigliani et de Picasso. Aventurier autant que matelot anarchiste, il va sillonner les océans, la Nouvelle Calédonie, Madagascar et l’Afrique noire, notamment, sans oublier sa Bretagne!

Il ne cessera de représenter les paysages aux couleurs fortes et les corps ployés ou posés. Plus qu’un peintre voyageur, amateur d’exotisme ou de pittoresque, Le Scouëzec est un artiste passionné et exigeant, qui a été toute sa vie en quête de ces mouvements fugaces où se trahit en un instant la vérité d’un monde.

Celui qui fût tour à tour pilotin sur de grands voiliers, soldat et déserteur, globe trotteur et aventurier est surtout un immense artiste qui a laissé une abondante œuvre picturale redécouverte ces dernières années. Plus de 3 700 tableaux, aquarelles et dessins ont été retrouvés.

Ami de Modigliani et de Foujita, Le Scouezec exposait dans les mêmes galeries que Lautrec ou Picasso. Ses portraits de groupe, ses nus, rappellent l’expressionnisme allemand des années 1920. Il vivra les dernières années de sa vie en Bretagne dans le Finistère, sa peinture devient plus sensible quoique toujours un peu fruste. C’est alors qu’il composera l’immense fresque de la Chapelle Saint Roch à Pont d’Ouilly, près de Falaise.

C’est Henri Le Bal qui, dans son récent essai « Le Scouezec Montparnasse », en parle le mieux : « Il peint au couteau par grand à plat écrasé, la matière est charnelle, riche généreuse… Un mec  sauvage brut qui peint avec férocité, une force libre et un cœur libre… A l’heure ou d’autres écrivaient avec les mots des tranchées je pense à Céline, il peint des mers bretonnes ocres, des mers pour foutre le camp.»

Mais que ce soit à Montparnasse, en Afrique ou à Madagascar Maurice Le Scouezec est toujours resté fidèle à ses racines celtes. « Partir donc…Quitter tout, aller là bas, marcher, crever, vivre, avoir de l’air. » répondait l’artiste, éternel insoumis, regardant à la fin de sa vie l’horizon de l’occident celtique des îles de Sein et d’Ouessant.