Edmond Aman-Jean, le dernier impressionniste.

Aman-Jean
Edmond AMAN-JEAN (1858-1936), jeune femme rousse, c.1905,
huile sur toile, signée en bas et à droite, 46x38cm
Vendu-Sold

Edmond Aman-Jean se lie d’amitié avec Georges Seurat à l’école municipale de dessin en 1877, à Paris. L’année suivante, il entre aux Beaux-Arts dans l’atelier d’Henri Lehman.

En 1879, il est admis au Salon des Artistes français, et il partage un atelier avec Seurat. Il voyage à partir de 1885 en Italie avec Ernest Laurent et Henri Martin, où il va subir l’influence des primitifs.

En 1892, Aman-Jean rejoint les salons de la SNBA et de la Rose-Croix ; il se lie avec Verlaine, dont il fera des portraits. En 1896, il rejoint la Société internationale chez Georges Petit, et effectue son premier envoi au Carnegie Institute de Pittsburgh.

Portraitiste à la mode, Aman-Jean passe régulièrement ses hivers en Amérique et ses étés à Château-Thierry dans la maison de son cousin Jules Maciet qui lui commande plusieurs décorations monumentales.

En 1913, il écrit une monographie sur le peintre Vélasquez. Après 1914, sa manière s’assombrit. Il va se lier à partir du début des années 1920, a de nombreux artistes japonais.

« Ses figures sont des soeurs des vierges de Dante ou de Botticelli…Sur leurs traits l’image d’un idéal et le symbole d’une spiritualité, qui sont parfois les nôtres, nous pénétra d’un frisson. » Henry Bérenger

« Peu de peintres dotent, aussi délicatement que lui, d’un charme tendre et pénétrant, les scènes d’intimité embrumées de mystère et de mélancolie, comme certains poèmes de Verlaine. » Frantz Jourdain

Foire de Chatou, Antiquités-Brocante, mars 2018!

Venez nombreux nous retrouver sur le stand 27-29 de la rue Popincourt à la Foire de Chatou, de merveilleuses affaires vous attendent!!

 

FOIRE DE CHATOU, 9-18 mars 2018

Depuis 1970, la Foire de Chatou est la plus importante Foire d’Antiquités et de Brocante de France. Village d’antiquaires éphèmère installé sur le site champetre de l’ile des Impressionnistes et organisé par le SNCAO-GA. Véritable institution, la Foire de Chatou rassemble quelques 500 marchands venus de toute la France et la Foire reçoit 35.000 visiteurs en 12 jours.

La Foire de Chatou est une manifestation certifiée par la label Qualité du SNCAO-GA « FRANCE-EUROPE-ANTIQUITES-QUALITE », catégorie Foire à la brocante. Les exposants sont de véritables professionnels qui s’engagent à vendre l’objet pour ce qu’il est et les organisateurs mettent à la disposition des visiteurs un service d’experts.

www.foiredechatou.com

Jules Noël, grand peintre du XIXème siècle!

Jules Noël
Jules Noël,  retour de pêche par grand vent, 1879,
huile sur toile, signée et datée 1879 en bas et à gauche, 38cm x 54cm

Vendu-Sold

Jules Noël (1810-1881), celui que l’on considère souvent comme un « petit maître » de la peinture du XIXe siècle, est trop injustement méconnu malgré le succès qu’il a toujours eu auprès des amateurs, de son vivant et jusqu’à aujourd’hui.

Bien que né à Nancy en 1810, il passe son enfance et son adolescence à Quimper, apprenant des rudiments de dessin dans l’entourage de son père qui travaille à la construction du canal de Nantes à Brest. Il fréquente un temps l’académie de Charioux à Brest et est alors au contact des professeurs de dessin de l’Ecole navale qui sont spécialisés dans des vues de ports ou des scènes historiques. Après l’échec d’une installation à Paris, Jules Noël est professeur de dessin à Saint-Pol-de-Léon, Lorient puis Nantes et commence à exposer à Paris de 1840 à 1879.

La rencontre du duc de Nemours lui permet de devenir en 1847 professeur de dessin au lycée Henri IV à Paris. Jules Noël y enseignera jusqu’en 1879, consacrant ses vacances scolaires au dessin et à la peinture sur le motif. Il revient en Bretagne régulièrement (la Bretagne compte environ pour la moitié de l’oeuvre), travaillant surtout dans la région de sa belle-famille à Auray et Hennebont, mais aussi à Quimper, Douarnenez, Brest, Landerneau ou Morlaix. Dans les années 1870, il passe surtout ses vacances au Tréport ou à Fécamp, et ses évocations normandes occupent environ un quart de l’oeuvre, le reste étant consacré à des scènes liées à divers voyages (il s’est spécialisé un temps dans des représentations orientales, mais elles sont imaginaires). En mauvaise santé au moment de sa retraite, il rejoint l’une de ses filles établie en Algérie où il meurt peu après en 1881.

Dans ses marines, par sa sensibilité aux effets atmosphériques, son attention donnée à la lumière, et la place accordée au ciel et à la mer, Jules Noël s’affirme comme un « compagnon de route » des précurseurs de l’impressionnisme, le contemporain de Corot, de Jongkind. Ses « crinolines » sur les plages normandes sont parentes de celles de Boudin. Son étourdissante dextérité a toujours séduit les amateurs les plus divers.