La Galerie Brugal ferme à La Baule, et ouvre à Pont l’Abbé!

galerie brugal
Galerie Brugal, au 12 rue Burdeau, 29120 Pont l’Abbé
06 89 15 56 55
sv.brugal@sfr.fr

La Galerie Brugal vient de fermer le 31 mai 2020 son espace à La Baule, où elle était installée depuis le mois d’octobre 2018. Ces mois passés près de la Loire, de la côte sauvage et des marais salants, furent riches en rencontres et nouvelles découvertes. Ce n’est probablement qu’un au-revoir, car tant de choses encore à expérimenter et à savourer.

La Galerie Brugal va à nouveau ouvrir son espace dans la capitale du Pays Bigouden, à Pont l’Abbé, à partir du mois de juillet 2020. C’est un nouveau rendez-vous que la Galerie Brugal propose à tous les amateurs et collectionneurs de peintures des différents courants artistiques bretons. Depuis 2006, la Galerie Brugal est présente tous les étés dans l’une des plus belles régions où tant d’artistes se sont accordés pour apporter le meilleur d’eux-mêmes en hommage à la terre et aux hommes et femmes de ce pays!

La Galerie Brugal mettra en honneur cette année 2020 à Pont l’Abbé, l’une des plus belles collections de lithographies en couleur du grand artiste Henri Rivière (1864-1951). Ses séries aux titres évocateurs, La Féerie des heures, Paysages bretons, Aspects de la Nature, Au vent de noroît, Paysages parisiens, seront présentées à la galerie. Ses magnifiques planches tirées en 12 couleurs, témoignent de sa vision à la fois poétique et synthétique de la nature, nourrie par les paysages urbains de la capitale où il habite et les sites intemporels des côtes bretonnes qu’il arpente à la belle saison.

La Galerie Brugal est spécialisée dans les arts graphiques (peintures, dessins et estampes) des années 1880 à nos jours, et plus particulièrement des oeuvres des écoles bretonnes, mais aussi des céramiques d’artistes du XXème siècle. Expert pour l’oeuvre d’André Dauchez, Stéphane Brugal a rédigé et publié le catalogue raisonné de l’oeuvre gravé de l’artiste, « André Dauchez, 1870-1948, portraitiste de la Cornouaille », en juin 2018.

Expositions : 2020: « Weston & Weston, un duo de l’abastraction lyrique » – Une collection de peintures autour de la pêche à pied au XIXème siècle – 2019: « Gueules de mer » de l’artiste NiboR – 2018: André Dauchez, portraitiste de la Cornouaille, exposition de peintures, dessins et estampes – 2017: exposition des œuvres contemporaines de Bernard Baumesteir – 2016: Exposition des peintres de la Marine – 2015: « La Bretagne s’Affiche », exposition d’affiches anciennes de collection sur la Bretagne des années 1900 à 1960 – 2013: « Vagues et Déferlantes », exposition des gravures sur bois d’Eric Durant  – 2012: Exposition des oeuvres contemporaines de Jacques Ignazi – 2011: Exposition des monotypes de Michelle Boucard – 2010: « Les côtes de Bretagne », exposition des peintures de Roger Lucien Dufour – « En pays Bigouden », exposition d’oeuvres du peintre André Dauchez – 2009: « Sur les rives du pays Bigouden », exposition des oeuvres de Bruno Marrec, peintre de Concarneau – 2008: exposition des peintures d’Eugène Lambert, peintre de la Mer – 2007: exposition de l’oeuvre gravée du peintre André Dauchez et des oeuvres abstraites de Bruno Sogno, des années 1950 à 1970.

Henri Rivière, entre impressionnisme et japonisme!

Henri Rivière Japonisme Loguivy de la mer

Henri RIVIERE  (Paris 1864 – Paris 1951)
Loguivy, juillet 1902
aquarelle, signée du cachet, située et datée en bas et à gauche, 23 x 34 cm
Vendu-Sold

De 1885 à 1895, Henri Rivière (1864-1951) séjourne tous les étés à Saint-Briac-sur-Mer, tout en parcourant d’autres lieux en Bretagne, toujours fasciné par la mer. Il fait construire une maison à Loguivy-de-la-Mer (Ploubazlanec, à l’embouchure du Trieux), et c’est là que se passent désormais les étés jusqu’en 1913.

En 1917, Henri Rivière cesse de s’exprimer par l’estampe, et il utilise l’aquarelle, déjà un peu pratiquée depuis 1890 (il a laissé 1000 aquarelles). Il voyage beaucoup, passe la Seconde Guerre mondiale à Buis-les-Baronnies où son épouse décède en 1943, devient aveugle en 1944, et dicte ses mémoires, publiés en 2004 sous le titre Les Détours du chemin.

Henri Rivière a commencé par l’eau-forte, découverte en 1882. En 1889 il redécouvre de manière empirique la gravure sur bois à la méthode japonaise, devenant l’un des piliers du japonisme européen : sa première planche étant le chantier de la Tour Eiffel. En 1891, les Trente six vues de la Tour Eiffel sont des lithographies. Parmi les bois gravés célèbres : Paysages bretons, La Mer : études de vagues (forte influence japonisante, allusions à Hokusai, Hiroshige). La lithographie lui a permis d’augmenter les formats, par exemple pour une collection destinée aux enfants chez Larousse, Aspects de la nature, puis Beaux pays de Bretagne, Paysages parisiens et surtout son chef d’oeuvre Féerie des heures.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999,
– Valérie Sueur-Hermel (dir.), Henri Rivière, entre impressionnisme et japonisme, éditions de la BnF, 2009

Lucien Ott, l’ami d’Henri Rivière!

Lucien Ott Loguivy Bretagne
Lucien Ott, « les meules », 1906
crayons de couleur, signé par l’artiste et par le cachet d’atelier en bas et à droite,
situé et daté 7 août 1906,  19,2 x 27,2 cm.
Vendu-Sold

D’origine alsacienne, Lucien Ott nait à Paris en 1872 et décède à Villeneuve Saint-Georges le 21 juin 1927. Devenu chef d’atelier de la Manufacture de meubles Krieger, il rencontre le graveur Loys Delteil qui sera son maître et son ami. Ayant découvert la Bretagne à 19 ans, Lucien Ott y revint avec sa famille entre 1898 et 1901, à Loguivy de la Mer où il fit la connaissance d’Henri Rivière. Ce dernier relata dans ses mémoires leur travail en commun et leur relation amicale.

Lucien Ott fait partie de cette génération d’artistes-peintres de la fin du 19e siècle pour qui le dessin constitua le mode d’expression par excellence. L’exigence de travailler sur le vivant, la nécessité de se rendre sur le motif conduisaient ces artistes à délivrer directement leurs impressions sur le papier, par le crayon, l’aquarelle, la plume ou le pastel. Ces techniques, Lucien Ott apprendra à les maîtriser très vite, passant de l’une à l’autre avec beaucoup de liberté et de dextérité. De même qu’il se familiarisera avec celle de la gravure, suivant l’enseignement de son ami le graveur et historien d’art Loys Delteil.

Lucien Ott se rend en Bretagne dès 1889, puis y retourne à la toute fin du siècle de 1898 à 1900. Il y côtoie Henri Rivière dont il partage les affinités et l’attrait qu’exerce sur eux le Japonisme. Les aquarelles et les pastels qu’il en rapporte nous projettent dans les couleurs franches et claires de ces paysages qui délimitent terre et mer avec une grande limpidité, une douce sérénité. Ses lieux de prédilection se situent entre Loguivy et Paimpol, au long d’une côte qui baigne dans une lumière éclatante, vivifiante.

Il expose au Salon des Indépendants de 1901 à 1914. On lui connait de nombreuses aquarelles, pléthore de carnets de dessins ainsi que des toiles présentées lors des salons. En 1929, la Galerie Bernheim lui consacre une exposition rétrospective.

Bibliographie:

-Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome X, p.443

Henri Rivière, japoniste européen!

Henri Rivière
Henri Rivière, le calme plat, série « Féerie des heures », 1901-1902,
lithographie, signée en bas et à droite, 31cm x68cm

Vendu-Sold

De 1885 à 1895, Henri Rivière (1864-1951) séjourne tous les étés à Saint-Briac-sur-Mer, tout en parcourant d’autres lieux en Bretagne, toujours fasciné par la mer. Il fait construire une maison à Loguivy-de-la-Mer (Ploubazlanec, à l’embouchure du Trieux), et c’est là que se passent désormais les étés jusqu’en 1913.

En 1917, Henri Rivière cesse de s’exprimer par l’estampe, et il utilise l’aquarelle, déjà un peu pratiquée depuis 1890 (il a laissé 1000 aquarelles). Il voyage beaucoup, passe la Seconde Guerre mondiale à Buis-les-Baronnies où son épouse décède en 1943, devient aveugle en 1944, et dicte ses mémoires, publiés en 2004 sous le titre Les Détours du chemin.

Henri Rivière a commencé par l’eau-forte, découverte en 1882. En 1889 il redécouvre de manière empirique la gravure sur bois à la méthode japonaise, devenant l’un des piliers du japonisme européen : sa première planche étant le chantier de la Tour Eiffel. En 1891, les Trente six vues de la Tour Eiffel sont des lithographies. Parmi les bois gravés célèbres : Paysages bretons, La Mer : études de vagues (forte influence japonisante, allusions à Hokusai, Hiroshige). La lithographie lui a permis d’augmenter les formats, par exemple pour une collection destinée aux enfants chez Larousse, Aspects de la nature, puis Beaux pays de Bretagne, Paysages parisiens et surtout son chef d’oeuvre Féerie des heures.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999,
– Valérie Sueur-Hermel (dir.), Henri Rivière, entre impressionnisme et japonisme, éditions de la BnF, 2009