Pont l’Abbé, la ville où il fait bon vivre en Bretagne, vient de remporter la première place du palmarès 2023, suivant les résultats d’une enquête menée par le journal Le Figaro! Et ce n’est pas une surprise tant « la plus bretonne des villes de la Bretagne bretonnante« , selon l’écrivain Guy de Maupassant, coche toutes les cases, à commencer par la valorisation de son patrimoine historique et traditionnel.
Pont l’Abbé compte de nombreuses galeries d’art, ancien et contemporain, et des boutiques de décoration d’intérieur, créant ainsi une forte énergie dans la ville.
Où on parle des galeries, et notamment de la Galerie Stéphane Brugal, spécialisée dans les écoles de Pont-Aven et bretonnes des années 1880 à nos jours. Galerie ouverte toute l’année et située au 12 rue Burdeau – 29120 Pont l’Abbé.
André Dauchez, la maison Cariou, huile sur panneau collection particulière
Pendant tout l’été 2020, la galerie Brugal à Pont l’Abbé met en avant les oeuvres des artistes Henri Rivière (1864-1951) et André Dauchez (1870-1948), deux grands noms de la peinture en Bretagne.
Une belle exposition de lithographies originales d’Henri Rivière, présentant des « Beaux paysages de Bretagne », dont des tirages rares et signés, sont à découvrir à la galerie de Pont l’Abbé.
Des huiles, des aquarelles, des dessins et de très belles eaux-fortes d’André Dauchez seront présentées à tous les collectionneurs de l’artiste et les admirateurs des paysages de la Cornouaille bretonne. Les amateurs pourront également trouver à la galerie Brugal la revue du 150ème anniversaire de la naissance de l’artiste, ouvrage collectif abordant plusieurs sujets autour de l’artiste lui-même et des lieux qu’il a privilégié dans ses oeuvres, notamment le Pays Bigouden. Une seconde édition, complétée et corrigée, du catalogue raisonné de l’oeuvre gravé sera aussi disponible à la galerie.
Lire l’article du Télégramme: Deux grands peintres bretons à la galerie Brugal. 23 juin 2020
Galerie Brugal, au 12 rue Burdeau, 29120 Pont l’Abbé 06 89 15 56 55 sv.brugal@sfr.fr
La Galerie Brugal vient de fermer le 31 mai 2020 son espace à La Baule, où elle était installée depuis le mois d’octobre 2018. Ces mois passés près de la Loire, de la côte sauvage et des marais salants, furent riches en rencontres et nouvelles découvertes. Ce n’est probablement qu’un au-revoir, car tant de choses encore à expérimenter et à savourer.
La Galerie Brugal va à nouveau ouvrir son espace dans la capitale du Pays Bigouden, à Pont l’Abbé, à partir du mois de juillet 2020. C’est un nouveau rendez-vous que la Galerie Brugal propose à tous les amateurs et collectionneurs de peintures des différents courants artistiques bretons. Depuis 2006, la Galerie Brugal est présente tous les étés dans l’une des plus belles régions où tant d’artistes se sont accordés pour apporter le meilleur d’eux-mêmes en hommage à la terre et aux hommes et femmes de ce pays!
La Galerie Brugal mettra en honneur cette année 2020 à Pont l’Abbé, l’une des plus belles collections de lithographies en couleur du grand artiste Henri Rivière (1864-1951). Ses séries aux titres évocateurs, La Féerie des heures, Paysages bretons, Aspects de la Nature, Au vent de noroît, Paysages parisiens, seront présentées à la galerie. Ses magnifiques planches tirées en 12 couleurs, témoignent de sa vision à la fois poétique et synthétique de la nature, nourrie par les paysages urbains de la capitale où il habite et les sites intemporels des côtes bretonnes qu’il arpente à la belle saison.
La Galerie Brugal est spécialisée dans les arts graphiques (peintures, dessins et estampes) des années 1880 à nos jours, et plus particulièrement des oeuvres des écoles bretonnes, mais aussi des céramiques d’artistes du XXème siècle. Expert pour l’oeuvre d’André Dauchez, Stéphane Brugal a rédigé et publié le catalogue raisonné de l’oeuvre gravé de l’artiste, « André Dauchez, 1870-1948, portraitiste de la Cornouaille », en juin 2018.
Expositions : 2020: « Weston & Weston, un duo de l’abastraction lyrique » – Une collection de peintures autour de la pêche à pied au XIXème siècle – 2019: « Gueules de mer » de l’artiste NiboR – 2018: André Dauchez, portraitiste de la Cornouaille, exposition de peintures, dessins et estampes – 2017: exposition des œuvres contemporaines de Bernard Baumesteir – 2016: Exposition des peintres de la Marine – 2015: « La Bretagne s’Affiche », exposition d’affiches anciennes de collection sur la Bretagne des années 1900 à 1960 – 2013: « Vagues et Déferlantes », exposition des gravures sur bois d’Eric Durant – 2012: Exposition des oeuvres contemporaines de Jacques Ignazi – 2011: Exposition des monotypes de Michelle Boucard – 2010: « Les côtes de Bretagne », exposition des peintures de Roger Lucien Dufour – « En pays Bigouden », exposition d’oeuvres du peintre André Dauchez – 2009: « Sur les rives du pays Bigouden », exposition des oeuvres de Bruno Marrec, peintre de Concarneau – 2008: exposition des peintures d’Eugène Lambert, peintre de la Mer – 2007: exposition de l’oeuvre gravée du peintre André Dauchez et des oeuvres abstraites de Bruno Sogno, des années 1950 à 1970.
Jean LOMBARD (Dijon 8 mars 1895 – Paris 26 octobre 1983) Composition, 1956 huile sur toile, signée en bas et à droite, datée 1956, 33 x 41cm Vendu-Sold
Jean Lombard fréquenta les écoles des Beaux-Arts de Lyon, puis de Paris. Il a commencé à exposer à partir de 1925, aux Salons d’Automne et des Tuileries. Il faisait alors partie d’un groupe dans lequel figuraient Othon Friesz, Maurice Asselin, Lehmann. Il devint professeur de dessin et peinture de la Ville de Paris et dirigea entre 1938 et 1957, L’Atelier du Vert-Bois. Après-guerre, il participa aux Salons de Mai et des Réalités Nouvelles, ainsi qu’à des groupes à Tokyo, Varsovie, Cracovie, Belgique… La Galerie E. de Causans à Paris a organisé une importante rétrospective en 1990.
L’artiste traversa plusieurs périodes ; la découverte de Cézanne lui donna une première impulsion ; autour de 1930 il peignait des paysages urbains et quelques portraits solidement construits par oppositions de gris sobrement teintés. Il fut ensuite sensible aux influences conjuguées de Matisse et de Bonnard, puis vers 1943, une soudaine flambée fauve à travers quelques paysages au dessin synthétique et aux couleurs pures. Puis ce fut l’époque des grandes natures mortes dans lesquelles, en symbiose avec Pignon, Bazaine, Manessier, il tendait à concilier un dessin structuré issu du cubisme et la couleur du fauvisme.
Vers 1950, il se détacha du motif et évolua vers une abstraction
relative, assez caractéristique de la peinture française d’alors. Ce fut une période très colorée et très
construite, les éléments originels de sa sensation, de son émotion visuelle,
étant tout d’abord dissociés, puis recomposés en puzzle, hors narration, selon
une logique purement picturale. De 1960 à 1970 il revint à une figuration plus
ouvertement avouée, encore sur le thème des arbres. Ensuite, il adopta une
technique très légère de couleurs à peine posées, lavées, essuyées qui
convenaient à des effets de transparences aériennes.
Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome VIII,
p.764-766
Peintre
Contemporains, Mazenod,
1964, Paris
Catalogues
des expositions Jean Lombard, Gal. Synthèse, 1963 et 1965, Paris