Bretonne du Faouët de Maurice Renders

Très belle miniature de Maurice Renders (1877-1951) représentant une bretonne tricotant, bretonne de Faouët, 1930.

renders-8x75cm

Maurice Renders, « Bretonne tricotant« , miniature sur ivoire, signée et datée 1930, 8cm x 7,5cm

Il s’agit ici d’une fine peinture représentant une bretonne du Faouët, en train de tricoter. Elle porte une coiffe du Faouët, caractéristique, capot noir en velours ou toile épaisse, avec l’intérieur en satinette rouge. Cette coiffe du Faouët est souvent représentée en peinture, comme dans les portraits d’Henri Guinier par exemple.

Maurice Renders fut l’élève d’Edouard Vimont. Il exposa à Paris au Salon des Artistes Français, dont il fut membre sociétaire hors-concours à partir de 1901. Il obtient une médaille d’argent en 1925, et d’or e, 1931. Il a également exposé à Liège, Marseille, Liverpool, Londres, Bruxelles, Santiago, Rome, Gand, Lyon.

Cécile Morgand, redécouvrez les halles du Faouët!

Cécile Morgand
Cécile Morgand, scéne de marché au Faouët, c.1910,
huile sur toile, signée en bas et à droite, 60cm x 81cm
Vendu-Sold

Cécile Morgand vint en Bretagne au début du vingtième siècle, et peignit des scènes de genre, dans une gamme très colorée.

Cécile Morgand est une artiste parisienne qui participa au Salon des Artistes Français, dont elle devint membre sociétaire à partir de 1901. Elle obtint une mention honorable en 1902.

Cette oeuvre fait partie à présent des collections permanentes du musée du Faouët.

Dès le milieu du XIXe siècle, Le Faouët, riche de ses traditions et de son patrimoine, attire de nombreux artistes français et étrangers à la recherche de motifs nouveaux. Séduits par l’architecture des chapelles Saint-Fiacre et Sainte-Barbe et leur pardon, par l’animation de la place des halles les jours de marché, et surtout par la sincérité de cette population dans la pratique des traditions, les peintres et photographes découvrent dans cette petite cité une source d’inspiration inépuisable.

Certains s’y établissent ou la fréquentent régulièrement contribuant à sa renommée sur la scène parisienne, d’autres l’inscrivent comme une étape indispensable dans leur quête de l’exotisme breton. Des milliers de toiles révèlent aujourd’hui cette effervescence passée.

Bibliographie:
-Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome IX, p.849