Mathurin Janssaud, magnifique pastelliste breton!

Mathurin Janssaud port animé Bretagne
Mathurin Janssaud, « sur les quais de Concarneau », pastel,
signée en bas et à gauche, 20x25cm
Vendu-Sold

Mathurin Janssaud (Manosque 1857 – 1940), nous dépeint au pastel avec une grande maîtrise l’animation des quais à Concarneau dans les années 1920.

Mathurin Janssaud fut presque exclusivement pastelliste; il a acquis une relative réputation à partir d’un thème très typé de la vie des ports bretons au temps de la pêche à voile. Il s’attache à rendre l’effet lumineux et coloré des ambiances des ports ou des scènes de marché. Mathurin Janssaud a peint principalement le sud Finistère, attiré par la renommée de Concarneau au début des années 1920.

Il se marie à Paris en 1913. Il expose au Salon des artistes indépendants à partir de 1905. Il fût longtemps le Commissaire général des expositions de la Société des Aquarellistes et pastellistes. À ce titre, il appartient au groupe de Concarneau, un groupe de peintres locaux et nationaux ayant le même attrait pour les paysages de la ville : Alfred Guillou, Théophile Deyrolle, Henri Barnoin, Fernand Legout-Gérard, Eugène Labitte, Emile-Benediktof Hirschfeld, Lucien-Victor Delpy, Paul Eschbach, Émile Simon.

« De 1870 à 1950, deux générations d’artistes, venus des quatre coins du monde, sont tombées sous le charme de la conque de Cornouaille. Autour de la cité moyenâgeuse, ville close protégée sur son îlot, étaient rassemblés tous les motifs pour plaire aux artistes amateurs de pittoresque : un superbe patrimoine architectural, une population active de marins, d’ouvrières et de paysans en costumes traditionnels et une importante flottille. Inimaginable aujourd’hui, au début du 20ème siècle, le port a abrité parfois plus de 2000 navires en saison de pêche de juin à octobre et jusqu’à 650 thoniers. Ce spectacle haut en couleur, sons et lumières, émerveille peintres et photographes bien accueillis par la population locale. Naturalistes, réalistes, néo et post-impressionnistes s’y sont côtoyés ou succédés par dizaines. Petits-maîtres sensibles à la vie quotidienne, à la beauté du port et aux coutumes locales, ils nous ont légué des témoignages des grandes heures de la vie concarnoise au pied des fortifications d’une ville close, quatrième place forte de Bretagne. Ce ne fut certes pas la révolution picturale comme à Pont-Aven, la cité voisine, mais, durant quasiment un siècle, un moment d’état de grâce pour Concarneau. » Yvon Le Floc’h est l’auteur de ce texte.

 

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome VII, p.477

La route des peintres en Cornouaille, Quimper, 1997

Les peintres de Concarneau, H.Belbeoch, Ed Palantines, 1993

Galerie Brugal, André Dauchez et les écoles bretonnes.

La galerie Brugal, 12 rue Burdeau, est ouverte jusqu’au 15 septembre. Plus de 40 tableaux d’artistes de différentes écoles bretonnes y sont exposés. Une large place est également faite à André Dauchez, décédé il y a 70 ans.

La galerie Brugal accueille, cette année, une quarantaine de tableaux : une sélection de peintures et de dessins de différentes écoles bretonnes de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, signés Jean Julien Lemordant, Henri Barnoin, Lucien Simon, Marthurin Méheut… Quatre œuvres de Paul-Auguste Masui, artiste belge, venu peindre la Bretagne dans les années 1925-1926 du côté de Pont-Aven et de Camaret, sont aussi exposées, dont deux grands formats, « Le Sonneur », à la peinture à l’huile, qui était parmi les grands tableaux exposés à Pont-Aven lors de la rétrospective Paul-Auguste Masui de 2007, et « Maternité devant la mer », une aquarelle gouachée. Un superbe tableau, « Les Lavandières », de Jeanne-Marie Barbey, peintre et photographe mise à l’honneur au printemps dernier au musée du Faouet, rappelle les belles heures de l’école de Pont-Aven.

Suite de l’article….

https://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/galerie-brugal-andre-dauchez-et-les-ecoles-bretonnes-exposes-20-07-2018-12034957.php#

Les peintres des écoles bretonnes.

L’occasion pour les amateurs d’approcher des oeuvres typiques de Jean Julien Lemordant, Henri Barnoin, Lucien Simon, Paul-Auguste Masui, Mathurin Meheut, mais aussi de Fernand Legout-Gérard, habitué de Concarneau, à travers un tableau bigouden. Une pièce d’exception du tout début du XXe siècle digne de figurer dans un musée qui représente le passeur à rames de l’époque, traversant l’Odet entre Sainte-Marine et Bénodet.

suite de l’article sur Ouest France: http://www.ouest-france.fr/bretagne/pont-labbe-29120/les-peintres-des-ecoles-bretonnes-galerie-brugal-4385684

Galerie Brugal, découvrir les écoles bretonnes.

Galerie Brugal
Pour la 11ième année, la galerie Brugal ouvre ses portes jusqu’au 3 septembre sur une sélection de peintures et de dessins des écoles bretonnes.

Pour la 11e année, la galerie Brugal ouvre ses portes jusqu’au 3 septembre 2016 et y présente une sélection de peintures et de dessins des écoles bretonnes. Cette année, la pièce maîtresse de l’exposition est une oeuvre de Fernand Legout-Gérard intitulée  » Sur l’Odet (le bac) « , mesurant 0,83m par 1,13m, représentant le bac reliant Bénodet à Sainte-Marine, oeuvre qui fut présentée en 1902 au salon des Beaux-Arts à Paris…
suite de l’article sur Le Télégramme
Le Télégramme – Plus da’information sur http://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/exposition-galerie-brugal-decouvrir-les-ecoles-bretonnes-03-08-2016-11169604

Ouest France. Les écoles bretonnes s’affichent à la galerie Brugal

Jusqu’à la fin du mois d’août, la Galerie Stéphane Brugal, présente une sélection de peintures et dessins des différentes écoles bretonnes sur plus d’un siècle. Professionnel éclairé, le galeriste guide le visiteur parmi les oeuvres de Jean Julien Lemordant, Henri Barnoin, Lucien Simon, Adolphe Marie Beaufrère, Mathurin Méheut, ou André Dauchez. Une peinture de Jules Noël, datée de la fin du XIXe, typique des marines de l’époque, y trouve largement sa place. « Il s’agit d’une pièce exceptionnelle «   , estime Stéphane Brugal. Une pièce de facture impressionniste d’Auguste Anastasi datée de 1869, représente aussi la rivière de Pont-Aven, telle qu’elle coulait, avant la célèbre école de Gauguin.

Suite de l’article sur Ouest France.