Lucien Neuquelman et l’éternel Sud divisionniste!

Lucien Neuquelman divisionniste sud
Lucien Neuquelman, les pins parasols, aquarelle,
signée et datée 1930 en bas et à gauche, 26 x 36cm
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Lucien Neuquelman (1909-1998) fut élève de l’école des Beaux-Arts de Toulon, où il rencontra Othon Friesz, dont il devint ensuite l’élève. Il entra, à Paris, à l’académie de la Grande Chaumière, puis, en 1930, il travailla en tant que compositeur de maquette pour la soierie lyonnaise. Une exposition d’ensemble de son œuvre a été présentée, en 1945, à Paris. Cet artiste délicat, aimant à dépeindre la Bretagne maritime, s’est ménagé une place affectionnée aux cimaises des amateurs de cet art sensible et sincère.

Dans les années 1880 le divisionnisme, issu de l’impressionnisme voit le jour. ’’ Baignade à Asnières’’ (1884) ou ’’Un dimanche après-midi à l’île de la Grande Jatte’’ (1884-1886) de Seurat en sont les œuvres fondatrices.
Dès 1886, le critique d’art Felix Fénéon donne au mouvement le nom de ’’néo-impressionnisme’’. Paul Signac, à la mort de Georges Seurat rebaptise le ’’divisionnisme’’ en ’’pointillisme’’.
Ces néo-impressionnistes exposent régulièrement au salon des Indépendants. Pissaro évoque alors ’’un impressionnisme scientifique’’.
Les peintres de ce mouvement sont des peintres de plein air. Ils s’appuient sur les théories scientifiques des phénomènes optiques. Ils utilisent uniquement les couleurs fondamentales du spectre éclatées en petits points. C’est l’œil qui reconstitue le sujet et l’organise lorsque l’on s’éloigne du tableau.
Les néo-impressionnistes juxtaposent leurs couleurs pures directement sur la toile par petites touches. Le mélange des tons se fait par l’œil et non par le pinceau. Cette technique apporte une profondeur indéniable et une luminosité formidable.
Après la mort de Seurat en 1891, la technique va évoluer avec Signac. Les touches sont plus grandes et plus intuitives. Les couleurs de plus en plus éclatantes influenceront les Fauves. Dans cette oeuvre, le divisionnisme de Lucien Neuquelman est au service de sa propre sensibilité. Celui-ci nous restitue un paysage d’été gai et lumineux.

« pines umbrellas« , watercolor, signed and dated 1930 bottom left, 26 x 36cm Lucien Neuquelman was a student of the School of Fine Arts in Toulon, where he met Othon Friesz, which he then became a student. He entered the Académie de la Grande Chaumière in Paris, and in 1930 he worked as a model composer for the Lyon silk industry. An overall exhibition of his work was presented in 1945 in Paris. This delicate artist, fond of depicting maritime Brittany, has created a place of affection for the walls of lovers of this sensitive and sincere art. Bibliography: Dictionary of painters, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Volume X, p.173

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome X, p.173

« Lucien Neuquelman » par André Weber

« Visions sur Neuquelman » par Jean Bardy, Ed Visions sur les Arts

Achille Laugé, la lumière!

Achille Laugé
Achille Laugé, la route aux genêts,
huile sur toile, signée, 49cm x 74cm
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Achille Laugé (Arzens 1861 – Cailhau 1944) suit les cours de l’école des Beaux-Arts de Toulouse, où il fit la connaissance d’Antoine Bourdelle; puis l’école des Beaux-Arts de Paris, dans l’atelier de Cabanel, où il fait la connaissance d’Aristide Maillol.
Il participe dès 1894 au Salon des Indépendants, et participe la même année à une exposition de peintures de Bonnard, Maurice Denis, Sérusier, Roussel, Vuillard… à Toulouse. De nombreuses expositions personnelles à Paris se succèdent à partir de 1907.

Achille Laugé a adopté la touche divisionniste des néo-impressionnistes, qu’il appliqua avec plus ou moins de rigueur, tout au long de sa carrière. Il peint dans l’Aude, à Cailhau, à Alet, puis à Collioure à partir de 1926.

Il est représenté à l’exposition de 1968 consacrée au néo-impressionnisme au musée Guggenheim de New York. Plusieurs expositions rétrospectives eurent lieu en 1958 au musée de Limoux, 1961 à Toulouse, 1966 à Londres, 1967 à New York, 1969 à Paris.

Ses oeuvres sont présentes dans les musées: Carcassonne – Limoux – Montauban – Montpellier – Morlaix – Paris (musée national d’art moderne) – Perpignan – Toulouse.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome VIII, p.322
Achille Laugé, le point, la ligne, la lumière, Catalogue d’exposition, Musée des Beaux-Arts de Carcassonne, musée Petiet de Limoux, musée de la Chartreuse de Douai, 2010