La Bretagne côtière de Lucien Victor Delpy.

Lucien Victor Delpy marine Concarneau
Lucien Victor Delpy, côte bretonne,
huile sur toile, signée en bas et à gauche, 22x27cm
Vendu-Sold

Lucien Victor DELPY (Paris 1898 – Lorient 1967)

Il est admis le 14 novembre 1914 à l’École nationale supérieure des beaux-arts dans les ateliers de Fernand Cormon, d’Émile Renard et de Jean-Pierre Laurens, puis il étudie auprès de Charles Fouqueray. Il installe son atelier à Montparnasse en 1923.

Il s’engage comme volontaire en 1917 jusqu’en octobre 1919 puis il revient à l’atelier Cormon.

Il découvre la Bretagne en 1924.

Lucien-Victor Delpy est médaille d’argent et titulaire du prix Paul Liot au Salon des artistes français de 1927. Il reçoit le prix Dumoulin pour l’Algérie de la Société coloniale des artistes français en 1928, et est nommé peintre de la Marine en 1931, année où il reçoit également le grand prix de la Ville de Paris pour l’Afrique du Nord.

Il est envoyé en mission sur le front à Dunkerque en 1940, puis à Cherbourg. On le retrouve en mission avec l’Armée Rhin et Danube en 1945, année où il est nommé peintre aux armées.

Delpy embarque en mission Toulon-Saigon en 1950. Lucien-Victor Delpy sera également envoyé en mission comme peintre militaire en Algérie française en 1958 avec les fusiliers marins dans l’Oranais et à Nemours (aujourd’hui Ghazaouet).

Delpy reçoit le prix des paysagistes français en 1946 et le prix Corot en 1947. Il est nommé chevalier de la Légion d’honneur en mars 1954.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999,

La Route des peintres en Cornouaille, 1998, Quimper

 

 

Henri Barnoin, témoin de son temps.

Henri Barnoin
Henri Barnoin, brûlage du goémon à Notre Dame de la Joie,
aquarelle gouachée, signée en bas et à droite, 30cm x 41cm
Vendu-Sold

Henri Barnoin fut l’élève de Dameron, de Richemont et de Luc-Olivier Merson, à l’école des Beaux-Arts de Paris. Exposant au Salon des Artistes Français, il y reçut une mention honorable en 1909, une médaille d’argent en 1921, en devint sociétaire, reçut une médaille d’or en 1935 et fut classé hors concours en 1939.

Ses sujets de prédilection étaient des paysages, des marines et des scènes de la vie bretonne. Henri Barnoin fréquente Concarneau dès les années 1912-1913. Il va n’avoir de cesse de représenter la vie du port cornouaillais sous tous ses aspects: le retour ou le départ des pêcheurs, le déchargement des bateaux, l’attente sur les quais…

Henri Barnoin représente aussi des scènes portuaires à Douarnenez, Saint-Goustan, Lorient. Il est également le peintre de la foule des pardons et des marchés, à Quimper, Quimperlé, Hennebont, Dol-de-Bretagne et au Faouët.

Dans cette oeuvre, Henri Barnoin nous peint une belle scène de la vie des femmes et des hommes de la mer, des ces fins de journée sur la baie de Concarneau au soleil couchant.

Le brûlage du goémon ou l’utilisation du varech:

Une fois récolté, le goémon était étendu sur les dunes pour y être séché. Puis les algues étaient brûlées dans des fours rudimentaires creusés dans la dune dont le parois étaient tapissées de pierres plates. Le goémon complètement consumé, les cendres étaient pétries à l’aide d’une barre de fer: le pifon. En se refroidissant, elles se compactaient et formaient des pains de soude que l’on envoyait dans des usines pour transformation. Ces pains de soude de varech étaient emportés vers des fours verriers et utilisés dans le processus de fabrication du verre. Plus tard, alors que des alcalis différents sont produit par une chimie de synthèse balbutiante, le brûlage d’algues sélectionnées est utilisé pour produire de l’iode très utilisée en pharmacie (teinture d’iode, etc).

Le Télégramme : Galerie Stéphane Brugal. Une sélection des peintres des écoles bretonnes

A l’occasion de la septième année de présence à Pont l’Abbé, la Galerie Stéphane Brugal expose à nouveau les principaux maîtres des écoles bretonnes du XIXème et du XXème siècles

Spécialisé dans les peintres des écoles bretonnes, Stéphane Brugal se fait un plaisir de guider le visiteur dans l’approche des différents artistes et dans le choix d’oeuvres typiques : Jean-Julien Lemordant, Henri Barnoin, Paul Eschbach, Maxime Maufra, Henri Guinier, Lucien Simon, Adolphe-Marie Beaufrère, André Dauchez, Maturin Méheut… Le Télégramme –

La suite de l’article