Un Seiz Breur, René Yves Creston, au large du Groenland!

René Yves Creston Seiz Breur
René-Yves Creston (attribué à), « au large du Groenland »,
huile sur toile, non signée, 39,5 x 62,5cm
Vendu-Sold

Oeuvre attribuée à l’un des fondateurs du mouvement Seiz Breur (Sept Frères),  René-Yves Creston (1898-1964), en pleine mer du Groenland.

En 1923, René-Yves Creston , sa femme Suzanne et Jeanne Malivel fondent l’Union des Sept Frères (Unvaniezh Seiz Breur) réunissant quelques dizaines d’artistes bretons de plusieurs disciplines voulant créer pour le plus grand renom de la Bretagne.

« En 1927, une participation remarquée à l’exposition des arts appliqués de Saint-Nazaire, conçue en partie comme un hommage à Jeanne Malivel, convainquit Creston de pousser les feux en fédérant les principaux acteurs du risorgimento breton qui embrasait tous les domaines de la création. Une revue bilingue, Kornog, fut lancée à cette fin et, le 29 mars 1929, à Saint-Brieuc, l’Unvaniez ar Seiz Breur (UASB), « Union des Sept Frères », prit la relève. Sans renoncer à l’idée de 1923, la nouvelle organisation devait l’élargir progressivement en accueillant des architectes, des musiciens, des littérateurs, des éditeurs et même un biologiste. »

Véritable coordinateur du mouvement, René-Yves Creston passe de la gravure sur bois à l’aquarelle ou à l’huile, travaille pour Henriot à Quimper, puis devient sculpteur.

En 1930, passionné par le monde maritime, Creston embarque avec des pêcheurs de Fécamp pour une campagne de pêche à la morue. L’ethnographie maritime tient une grande place dans sa carrière. En 1933, Creston gagne le Groenland à bord du  Pourquoi pas? avec le commandant Charcot dont il a réalisé des portraits.

En 1936, Creston est nommé peintre officiel de la Marine. En 1937, Creston conçoit pour l’Exposition universelle qui se déroule à Paris une sphère en l’honneur des « Découvreurs bretons », elle a été réalisée en céramique par la maison Henriot à Quimper.

En 1939, titulaire du diplôme d’études supérieures d’anthropologie et d’ethnologie de la faculté des sciences de Rennes, Creston effectue une mission d’étude pour le musée de l’Homme aux îles Féroé.

Marcel Jacquier, un décorateur et peintre.

Marcel Jacquier
Marcel Jacquier, « Devant la ville close »,
huile sur panneau, signée en bas et à droite, 40cm x 97cm

Vendu-Sold

Elève en 1903 de Luc-Olivier Merson, Marcel Jacquier (Paris 1877-1957) a eu une importante activité de décorateur et d’affichiste, qu’il a menée parallèlement à une oeuvre personnelle de peintre inspirée essentiellement par la Bretagne.

Il participe à partir de 1905 et jusqu’en 1940, au Salon des Artistes Français, exposant des oeuvres de sujets bretons, ainsi qu’au Salon d ‘Automne et à de nombreuses expositions régionales comme à Nantes, Brest. Les années 1930 sont les plus fécondes et marquées par la réalisation d’oeuvres aux thèmes régionaux. Il participe en 1937 à la décoration du Pavillon de la Bretagne à l’Exposition Internationale de Paris, aux côtés de Mottheau et René-Yves Creston.


« Inscrit à l’école des Beaux Arts de Nantes en 1889, il fréquente ensuite l’académie Julian à Paris en 1907. Il revient en Bretagne chaque été entre 1903 et 1911; à la belle saison, depuis Tréboul, il part à la recherche de motifs, sillonnant ainsi le Finistère. Il est l’auteur de plusieurs affiches pour des syndicats d’initiative. Il est récompensé au Salon des Artistes Français de 1933, Il reçoit la médaille d’argent pour son levure Les Veuves. Peintre de Douarnenez, il est aussi l’auteur de paysages de bière et de scènes de pardons. Il peint également à Concarneau, vers 1910. » Jacqueline Duroc, Estelle Guille des Buttes-Fresneau, Hervé Duval, La modernité en Bretagne : Tome 2, de Jean-Julien Lemordant à Mathurin Méheut (1920 – 1940), Silvana Editoriale, 1er juillet 2017.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres et sculpteurs, Bénézit, Ed Gründ
Marcel Jacquier, article de Patricia Plaud-Dilhuit, in “La création bretonne, 1900-1940”, Ed Arts de l’Ouest, 1995

René Yves Creston, rarissime oeuvre de la création Seiz Breur!

Rarissime plat de l’un des fondateurs du mouvement Seiz Breur (Sept Frères), René-Yves Creston (1898-1964), en faïence polychrome de 1925.

Ce plat édité par la faïencerie Henriot à Quimper à très peu d’exemplaires, est intitulé « Le Terrien » au revers; il s’agit de la figure de l’homme de « Guen-Ménez ». Il mesure 30cm de diamètre. (Vendu-Sold)

René Yves Creston

René Yves Creston

En 1923,  René-Yves Creston, sa femme Suzanne et Jeanne Malivel fondent l’Union des Sept Frères (Unvaniezh Seiz Breur) réunissant quelques dizaines d’artistes bretons de plusieurs disciplines voulant créer pour le plus grand renom de la Bretagne.

Véritable coordinateur du mouvement, René-Yves Creston passe de la gravure sur bois à l’aquarelle ou à l’huile, travaille pour Henriot à Quimper, puis devient sculpteur.

En 1927, en collaboration avec le sculpteur Jules-Charles Le Bozec (1898-1973), encore élève aux Beaux-Arts, il dessine les costumes de trois pièces de théâtre : Ar C’hornandoned (Les Korrigans) de Job Le Bayon, Tog Jani (Le chapeau de Jeanne) d’Yves Le Moal, et Lina de Roparz Hemon, dont la première représentation a lieu en janvier 1927.

Il écrit dans Breiz Atao et aide à la parution des revues d’art Kornog (Occident) et Keltia. Il passe de la gravure sur bois à l’aquarelle ou à peinture à l’huile, travaille pour les faïenciers quimpérois, puis devient sculpteur. On lui doit une sculpture de Nominoë. Il illustre le livre Kan da Gornog de Youenn Drezen, pour lequel il crée une nouvelle typographie. En 1926, René-Yves Creston a encore laissé des illustrations gravées sur bois pour La Brière d’Alphonse de Châteaubriant.