Lucien Simon, peintre témoin de la vie en pays Bigouden.

Simon Lucien assemblée de prêtres
Lucien Simon, Lors du pardon de Notre-Dame de Penhors, c.1920,
huile sur toile, 73cm x 100cm
Vendu-Sold

Simon Lucien découvre la Cornouaille bretonne en compagnie de la famille Dauchez et s’installe à Sainte-Marine en 1902. Il fut le peintre du Pays Bigouden. Il a été également un remarquable portraitiste. Son dessin est vigoureux, sa palette très chaude et colorée.

Lucien Simon fait partie de ces artistes fin XIXe, début XXe siècle, reconnus en leur temps comme participant de la créativité de l’époque, puis oubliés dans l’effervescence des successions de mouvements avant-gardistes que l’Histoire de l’Art retient généralement de cette période.

Cependant, avec une maîtrise rigoureuse de peintre et de grand dessinateur, une palette de plus en plus lumineuse et colorée, l’œuvre de Lucien Simon intéresse aujourd’hui de nouveau un public ouvert et amateur comme elle séduit depuis longtemps des connaisseurs avertis.

A l’Académie Julian, il fut l’élève de Tony-Robert Fleury et de William Bouguereau. Il sera professeur à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, où il enseigna à Humblot, Henri Jannot, Yves Brayer, Georges Rohner, Renée Bernard.

L’artiste participa de 1931 à 1934 aux expositions de la Royal Academy de Londres et exposa au Salon des Artistes Français de Paris.

L’un des tableaux qui assurèrent sa réputation, Procession à Penmarc’h, acquis par l’État au Salon de la société nationale des beaux-arts (récemment créé par un groupe de peintres désireux de s’affranchir de l’académisme de règle au Salon des artistes français et que Lucien Simon avait rejoint rapidement), n’a cessé de figurer depuis au musée du Luxembourg puis au musée d’Orsay.

Ses oeuvres sont présentes dans les musées: Boston – Brême – Brooklyn – Budapest – Le Caire – Chicago – Detroit – Helsinki – Liège – Moscou – Stockholm – Venise et dans plusieurs musées français.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Grund, Tome XII
Simon Lucien, André Cariou, Ed Palantines, 2002
La route des peintres en Cornouaille, Quimper

Mathurin Janssaud, le magnifique pastelliste breton!

Janssaud Mathurin Concarneau
Mathurin Janssaud, « le feu de Saint-Pierre, Concarneau », pastel,
signée en bas et à gauche, 38x56cm
Vendu-Sold

Mathurin Janssaud (Manosque 1857 – 1940), nous dépeint au pastel avec une grande maîtrise la fête de la Saint-Pierre à Concarneau dans les années 1920.

Mathurin Janssaud fut presque exclusivement pastelliste; il a acquis une relative réputation à partir d’un thème très typé de la vie des ports bretons au temps de la pêche à voile. Il s’attache à rendre l’effet lumineux et coloré des ambiances des ports ou des scènes de marché. Mathurin Janssaud a peint principalement le sud Finistère, attiré par la renommée de Concarneau au début des années 1920.

La fête de la Saint-Pierre était au début du XXème siècle aussi répandue que les feux de la Saint-Jean, à la fin du mois de juin. Les habitants rendaient hommage au Saint Patron de la pêche, en organisant des processions dans les rues.  Saint Pierre, Simon Pierre, pêcheur du lac Tibériade, premier disciple du Christ, puis chef de son Eglise, est le patron des pêcheurs. C’est le 29 juin, sur le littoral breton que cette fête avait pris le relais sur la fête de la Saint Jean.

Dans les villes et villages côtiers, les pêcheurs se réunissaient sur les plages le 29 juin à la nuit tombée pour enflammer une vieille barque et danser autour de ce dernier feu de joie. Dans certaines villes, brûler la barque avait une valeur de solidarité envers le pêcheur le plus pauvre de la communauté qui offrait à celui-ci, une barque neuve. Le lendemain, il était interdit de pêcher en mer et la matinée se passait en procession derrière l’oriflamme portant en effigie la nef du saint.
 

Bibliographie:

-Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome VII, p.477

-La route des peintres en Cornouaille, Quimper, 1997

-Les peintres de Concarneau, H.Belbeoch, Ed Palantines, 1993

Galerie Brugal, André Dauchez et les écoles bretonnes.

La galerie Brugal, 12 rue Burdeau, est ouverte jusqu’au 15 septembre. Plus de 40 tableaux d’artistes de différentes écoles bretonnes y sont exposés. Une large place est également faite à André Dauchez, décédé il y a 70 ans.

La galerie Brugal accueille, cette année, une quarantaine de tableaux : une sélection de peintures et de dessins de différentes écoles bretonnes de la fin du XIXe et du début du XXe siècles, signés Jean Julien Lemordant, Henri Barnoin, Lucien Simon, Marthurin Méheut… Quatre œuvres de Paul-Auguste Masui, artiste belge, venu peindre la Bretagne dans les années 1925-1926 du côté de Pont-Aven et de Camaret, sont aussi exposées, dont deux grands formats, « Le Sonneur », à la peinture à l’huile, qui était parmi les grands tableaux exposés à Pont-Aven lors de la rétrospective Paul-Auguste Masui de 2007, et « Maternité devant la mer », une aquarelle gouachée. Un superbe tableau, « Les Lavandières », de Jeanne-Marie Barbey, peintre et photographe mise à l’honneur au printemps dernier au musée du Faouet, rappelle les belles heures de l’école de Pont-Aven.

Suite de l’article….

https://www.letelegramme.fr/finistere/pont-labbe/galerie-brugal-andre-dauchez-et-les-ecoles-bretonnes-exposes-20-07-2018-12034957.php#

Yan Robert, un autre grand peintre breton!

Yan Robert peintre de la marine
Robert Yan, les marins au port,
huile sur isorel, 60x115cm
Vendu-Sold

Yan Robert (Arcachon 1901 – 1994), l’autre peintre breton!

Elève de Narbonne à l’école des Beaux-Arts de Paris. Membre du Salon des Indépendants en 1928, Robert Yan en devient membre du comité en 1953, vice-président de 1957 à 1964, président depuis 1964. Egalement sociétaire du Salon des Artistes Français. Il est nommé peintre officiel de la Marine le 1er janvier 1973.

Robert Yan passe son enfance dans les Côtes-du-Nord et dans le Finistère, à Landerneau. Sa première exposition à la Galerie Saluden à Brest sera une révélation pour le public, en 1929. Cette année-là, il participe aux expositions de l’Union Artistique à Concarneau. Parcourant la Bretagne qui est sa source d’inspiration majeure, il adhère en 1934 au mouvement “ar Seiz Breur”. De 1936 à 1939, il fait de longs séjours à Concarneau et il se lie d’amitié avec Barnoin, Ménardeau et surtout Delpy.

Membre du Comité de la Société des Artistes Indépendants depuis 1953. Vice-Président de 1957 à 1964. Président de 1964 à 1976. membre du Conseil d’Administration de la  » Maison des Artistes « , membre du Comité de liaison des Sociétés d’Arts Graphiques et Plastiques avec le ministère des Affaires Culturelles. Vice-Président de la Fédération des Sociétés d’Arts Graphiques et Plastiques. Chevalier de le Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National des Arts et Lettres, Peintre Officiel de la Marine (1973) avec le grade de capitaine de Corvette et la faculté d’ajouter une ancre à côté de sa signature afin de souligner la distinction dont il fait l’objet

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome XIV, p.789

La route des peintres en Cornouaille, 1850-1950, Groupement touristique de Cornouaille

Dictionnaires des peintres français de la mer et de la marine, JN.Marchand, 1997

Les peintres de Concarneau, H. Belbeoch, Ed Palantines, 1993

Robert Yan, l’autre grand peintre du pays Bigouden!

Robert Yan Penhors procession
Robert Yan, le pardon de Penhors,
huile sur isorel, 40x70cm
Vendu-Sold

Robert Yan (Arcachon 1901 – 1994), l’autre peintre breton!

Elève de Narbonne à l’école des Beaux-Arts de Paris. Membre du Salon des Indépendants en 1928, Robert Yan en devient membre du comité en 1953, vice-président de 1957 à 1964, président depuis 1964. Egalement sociétaire du Salon des Artistes Français. Il est nommé peintre officiel de la Marine le 1er janvier 1973.

Robert Yan passe son enfance dans les Côtes-du-Nord et dans le Finistère, à Landerneau. Sa première exposition à la Galerie Saluden à Brest sera une révélation pour le public, en 1929. Cette année-là, il participe aux expositions de l’Union Artistique à Concarneau. Parcourant la Bretagne qui est sa source d’inspiration majeure, il adhère en 1934 au mouvement “ar Seiz Breur”. De 1936 à 1939, il fait de longs séjours à Concarneau et il se lie d’amitié avec Henri Barnoin, Maurice Ménardeau et surtout Lucien-Vitor Delpy.

Membre du Comité de la Société des Artistes Indépendants depuis 1953. Vice-Président de 1957 à 1964. Président de 1964 à 1976. membre du Conseil d’Administration de la  » Maison des Artistes « , membre du Comité de liaison des Sociétés d’Arts Graphiques et Plastiques avec le ministère des Affaires Culturelles. Vice-Président de la Fédération des Sociétés d’Arts Graphiques et Plastiques. Chevalier de le Légion d’Honneur, Officier de l’Ordre National des Arts et Lettres, Peintre Officiel de la Marine (1973) avec le grade de capitaine de Corvette et la faculté d’ajouter une ancre à côté de sa signature afin de souligner la distinction dont il fait l’objet

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome XIV, p.789

La route des peintres en Cornouaille, 1850-1950, Groupement touristique de Cornouaille

Dictionnaires des peintres français de la mer et de la marine, JN.Marchand, 1997

Les peintres de Concarneau, H. Belbeoch, Ed Palantines, 1993