Emmanuel Marcel-Laurent, le cabaret « Au bon accueil » à Brest, 1940, huile sur toile, signée en bas et à gauche, Vendu-Sold
Emmanuel Marcel-Laurent (1892-1948), fut l’un des peintres bretons de l’entre deux-guerres, parcourant notamment le Finistère en tout sens, s’attachant aux vues de villes, comme celles de Brest, mais aussi au quotidien des bretons. Il a fait de remarquables et rares oeuvres sur la grande Troménie de Locronan.
Il fut nommé peintre de la Marine en 1942, grâce à ses nombreuses vues de ports et de marines.
Gérard Cochet, à bord, huile sur toile, signée en bas et à droite, 24 x 33cm Vendu-Sold
Les thèmes de Gérard Cochet furent variés: scènes de plage, de vendanges, de moissons, de repos des paysans, marines et le monde du théâtre, du cirque, des champs de course.
Gérard Cochet (Avranches 1888 – Paris 1969) étudia la peinture à Nantes de 1905 à 1909, puis à l’Académie Julian de 1909 à 1914, où il suit les cours d’Henri Royer et Marcel Baschet.
Il fut blessé pendant la guerre où il perdit un oeil en 1915. Gérard Cochet exposait à Paris en 1921 au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, au Salon d’Automne, au Salon des Indépendants, au Salon de la Jeune Gravure Contemporaine. Il exposait dans des galeries depuis 1919, à Paris, Londres, New York, Oran et Alger, Bruxelles.
Il a effectué des peintures murales dans des édifices publics et privés, comme le théâtre de Belfort 1932, le Palais de la Découverte de Paris 1937; il a créé des décors de théâtre ou d’Opéra. En 1924 il obtint la bourse Blumenthal pour la gravure.
Gérard Cochet fut nommé peintre de la Marine en 1925. Il a ainsi exécuté des oeuvres pour décorer le carré des officiers ou le salon du commandant de bâtiments: le contre-torpilleur Terrible, le sous-marin Surcouf, le contre-torpilleur Tartu, le bureau du commandant à Orly, l’école des mousses de Brest (aquarelles), l’arsenal de Toulon, etc.
Gérard Cochet fut professeur à l’Académie Ranson de 1932 à 1935. Il fut par ailleurs membre fondateur et Vice-Président de La jeune Gravure Contemporaine (1928), avec ses amis de toujours, Yves Alix, Robert Lotiron, Amédée de la Patellière, Charles Walch. Il a aussi été membre de la Société des peintres graveurs, du Salon des Indépendants et du Comité du Salon d’Automne.
Il pratiquait un métier très sain, direct par touches larges et couleurs franches. Il se situait avec personnalité dans la tradition figurative française. Il a pratiqué toutes les techniques de gravure et a illustré ainsi de nombreux ouvrages.
Gérard Cochet était un peintre d’atelier, comme il se plaisait à l’indiquer:
« Je ne travaille pas un tableau d’après nature. En général une scène me frappe, sans d’ailleurs que je puisse en donner la raison: elle s’inscrit à peu près toute entière dans mon esprit et je l’ébauche sur la toile. C’est alors que commence le travail autour: c’est souvent assez long, car ce qui est facile pour la partie paysage et nature morte contenue dans la composition devient assez compliqué pour les personnages que je ne veux pas faire poser car la pose est toujours fausse quand il s’agit de mouvement. Alors, il faut de la patience et faire beaucoup d’études et de dessins.
C’est vous dire que le travail d’atelier est, pour moi, le fond même de l’oeuvre. »
Son oeuvre est présente dans de nombreux musées: Alger, Belfort, Le Havre, Londres, Mulhouse, New York, Orléans, Musée d’Art Moderne de Paris, Musée du Petit Palais, Paris (BN), Poitiers.
Bibliographie:
-Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome III, p.734-735
–Hommage à Gérard Cochet , catalogue d’exposition, Musée d’Avranches, 1990
Charles Mairet, la bigoudène au chapelet, 1929, huile sur panneau, signée et datée, 55cm x 46cm Vendu-Sold
Charles Mairet (Brest 28 mars 1878 – 1957) fut l’élève de Bonnat et de Maignan. Il fut peintre, dessinateur et lithographe.
Peintre de scènes bretonnes typiques, Charles Mairet a exposé à Paris au Salon des Artistes Français entre 1902 et 1943; il y obtint une mention en 1927 et il en est sociétaire perpétuel. Il a exposé également au Salon des Indépendants entre 1931 et 1935.
Ses oeuvres sont essentiellement d’inspiration bretonne: scènes de marché, de ports, moissons, portraits…
Ici, l’artiste peint une femme du Pays Bigouden en prière, ému par la foi religieuse des hommes et femmes de cette magnifique région du Sud Finistère.
Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome IX, p.38-39
Gildas Flahault est un peintre du monde maritime. Sa peinture est avant tout émotion, il peint ses envies.
Son style est déroutant, difficilement classable: ses sujets sont multiples, tels que chasseur primitif, centaure mythologique, pirate délirant, femme lascive, mais tous appartiennent au même pinceau. La liberté, la puissance imaginative de son expression sont si riches de rêves et d’idéaux qu’elles touchent chacun.
Exposition personnelles: 1988, Galerie des Isles, Paris – 1987, Aalst en Belgique; Galerie à L’image en marche, Vannes; Central Form à Nantes; Atelier du puits de l’Orme, Paris; Galerie Marc Bellion, Perros Guirec.
Réalisation de peintures murales:Central Form à Nantes (58m x 6m) – Criée de la Trinité sur Mer – Siège social des Ets Dauphin à Nantes.
Participation au printemps de l’Europe, exposition 10 peintres européens Place de l’Europe à Paris.
Gildas Flahault a réalisé des affiches: Grand Prix de Brest des multicoques – Salon nautique du printemps – Festival International de Jazz de Fontainebleau.
Gildas Flahault a révélé dans son précédent livre, Les Carnets tempêtes – voyage aux iles Kerguelen, qu’il était aussi un écrivain de talent dont les mots, comme les pinceaux, créent de fabuleuses images. Artiste et auteur consacré désormais, Gildas Flahault a trouvé avec les livres de nouveaux prétextes au voyage, de nouveaux horizons. Lui, le marin, a entendu l’appel des grands espaces d’Asie Centrale, avec Carnets mongols, mais demain déjà il sera en mer avec les pêcheurs caraïbes, avant de partir reconstruire Le phare du bout du monde, cher à Jules Verne, au large du Cap Horn.
Grand voyageur, marin, peintre, écrivain, Gildas Flahault s’est vu attribuer le Prix Albatros 2005 pour son livre « Je me souviens des hommes » (Editions Jalan Publications).
Gildas Flahault, le marin et son ami fidèle, huile sur panneau