Lucien Ott, l’ami d’Henri Rivière!

Lucien Ott Loguivy Bretagne
Lucien Ott, « les meules », 1906
crayons de couleur, signé par l’artiste et par le cachet d’atelier en bas et à droite,
situé et daté 7 août 1906,  19,2 x 27,2 cm.
Vendu-Sold

D’origine alsacienne, Lucien Ott nait à Paris en 1872 et décède à Villeneuve Saint-Georges le 21 juin 1927. Devenu chef d’atelier de la Manufacture de meubles Krieger, il rencontre le graveur Loys Delteil qui sera son maître et son ami. Ayant découvert la Bretagne à 19 ans, Lucien Ott y revint avec sa famille entre 1898 et 1901, à Loguivy de la Mer où il fit la connaissance d’Henri Rivière. Ce dernier relata dans ses mémoires leur travail en commun et leur relation amicale.

Lucien Ott fait partie de cette génération d’artistes-peintres de la fin du 19e siècle pour qui le dessin constitua le mode d’expression par excellence. L’exigence de travailler sur le vivant, la nécessité de se rendre sur le motif conduisaient ces artistes à délivrer directement leurs impressions sur le papier, par le crayon, l’aquarelle, la plume ou le pastel. Ces techniques, Lucien Ott apprendra à les maîtriser très vite, passant de l’une à l’autre avec beaucoup de liberté et de dextérité. De même qu’il se familiarisera avec celle de la gravure, suivant l’enseignement de son ami le graveur et historien d’art Loys Delteil.

Lucien Ott se rend en Bretagne dès 1889, puis y retourne à la toute fin du siècle de 1898 à 1900. Il y côtoie Henri Rivière dont il partage les affinités et l’attrait qu’exerce sur eux le Japonisme. Les aquarelles et les pastels qu’il en rapporte nous projettent dans les couleurs franches et claires de ces paysages qui délimitent terre et mer avec une grande limpidité, une douce sérénité. Ses lieux de prédilection se situent entre Loguivy et Paimpol, au long d’une côte qui baigne dans une lumière éclatante, vivifiante.

Il expose au Salon des Indépendants de 1901 à 1914. On lui connait de nombreuses aquarelles, pléthore de carnets de dessins ainsi que des toiles présentées lors des salons. En 1929, la Galerie Bernheim lui consacre une exposition rétrospective.

Bibliographie:

-Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome X, p.443

Jules Alfred Hervé-Mathé, peintre de la mer.

Jules Alfred Hervé-Mathé La Rochelle
Jules Alfred Hervé-Mathé, La Rochelle, 1921,
huile sur toile, 27cm x 34,5cm
Vendu-Sold

Jules Alfred Hervé-Mathé (Saint-Calais 1868 – Le Mans 1953) fut élève de J.P.Laurens, B.Constant, Baschet et A.Maignan. Il fut sociétaire à Paris, du Salon des Artistes Français dès 1909. Fondateur de l’Ecole spéciale d’art décoratif à Epinal, proche de Gallé et Majorelle, il dirigea ensuite l’École d’Art appliqué du Mans pendant trente-cinq ans. En 1914, il est mobilisé comme dessinateur sur le front, il dessine sous les obus de nombreuses scènes de guerre (conservées au musée de l’Armée).

Après la guerre, Jules Alfred Hervé-Mathé intensifie sa production de paysages et de marines. Il tombe amoureux des côtes bretonnes, exécutant des marines, des portraits des pêcheurs, montrant l’animation des ports de Cornouaille, peignant dans une palette équilibrée.

Après la guerre de 1914-1918, il séjourne très régulièrement en Bretagne (Cotes du Nord et Finistère) et peint des paysages marins et des portraits de pêcheur. Il séjourne en 1920 à l’Ile-de-Bréhat. En 1922, il séjourne à Perros-Guirec et Ploumanac’h, et il se rend tous les ans en Bretagne. A partir de 1925, il va fréquenter Concarneau pendant quatre ans. En 1927, il va peindre la vie des pêcheurs à Audierne. En 1930, il séjourne à Douarnenez et Tréboul, puis à Camaret l’année suivante. Il ne pourra plus revenir en Bretagne du fait de la guerre.

Les oeuvres d’Hervé-Mathé sont présentes dans les musées: Annecy, Brest, Epinal, Langres, Laval, Le Mans, Paris, Sablé, Saint Brieuc, Washington.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome VI, p.956
La Route des peintres en Cornouaille, 1998, Quimper
Dictionnaire des peintres de la mer et de la marine, Marchand, 1997

L’île de Bréhat peint par Jules Alfred Hervé Mathé.

Hervé Mathé Bréhat
Jules Alfred Hervé-Mathé, île de Bréhat, l’entrée du port, c.1920,
huile sur toile, 27,5cm x 41,5cm
Vendu-Sold

Jules Alfred Hervé-Mathé (Saint-Calais 1868 – Le Mans 1953) peint la Bretagne et l’île de Bréhat.

Il fut élève de J.P.Laurens, B.Constant, Baschet et A.Maignan. Il fut sociétaire à Paris, du Salon des Artistes Français dès 1909. Fondateur de l’Ecole spéciale d’art décoratif à Epinal, proche de Gallé et Majorelle, il dirigea ensuite l’École d’Art appliqué du Mans pendant trente-cinq ans. En 1914, il est mobilisé comme dessinateur sur le front, il dessine sous les obus de nombreuses scènes de guerre (conservées au musée de l’Armée).

Après la guerre, Hervé-Mathé intensifie sa production de paysages et de marines. Il tombe amoureux des côtes bretonnes, exécutant des marines, des portraits des pêcheurs, montrant l’animation des ports de Cornouaille, peignant dans une palette équilibrée.

Il séjourne en 1920 à l’Ile-de-Bréhat. En 1922, il séjourne à Perros-Guirec et Ploumanac’h, et il se rend tous les ans en Bretagne. A partir de 1925, il va fréquenter Concarneau pendant quatre ans. En 1927, il va peindre la vie des pêcheurs à Audierne. En 1930, il séjourne à Douarnenez et Tréboul, puis à Camaret l’année suivante. Il ne pourra plus revenir en Bretagne du fait de la guerre.
Les oeuvres d’Hervé-Mathé sont présentes dans les musées: Annecy, Brest, Epinal, Langres, Laval, Le Mans, Paris, Sablé, Saint Brieuc, Washington.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres , Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome VI, p.956
La Route des peintres en Cornouaille, 1998, Quimper
Dictionnaire des peintres de la mer et de la marine, Marchand, 1997