Thoniers à quai, Concarneau, par Paul André Eschbach.

« Thoniers à quai, Concarneau » par Paul-André Eschbach (1881-1961),
Huile sur toile, signée en bas et à gauche, circa 1920, 55 x 65cm
Vendu-Sold

Paul-André Eschbach entre à l’âge de 16 ans à l’école des beaux-arts de Lille; il suit les cours ensuite de l’école des beaux-arts de Paris, et ceux de l’Académie Julian.

En 1907, il obtient une médaille de troisième classe au Salon de Paris, dont il devint sociètaire. A partir de 1912, il enseigne à l’Académie Julian. A partir de 1920, il se rend en Normandie et surtout en Bretagne, fréquentant principalement Concarneau, dont il devint un membre actif de « l’Union artistique des amis de Concarneau » avec Henri Barnoin, Maurice Ménardeau et Lucien-Victor Delpy.

A Concarneau « il retrouvera cette palette claire et nacrée, cette rigueur sous l’apparence de la désinvolture, qu’apprécieront les amateurs de scènes de la vie quotidienne dans les petits ports armoricains« . Très bon dessinateur et excellent coloriste, Eschbach a su peindre la Bretagne, et Concarneau, avec une grande personnalité. Il n’aura cesse de peindre les bateaux de pêche entrant et sortant de la rade de Concarneau. Il se fait une spécialité de peindre à contre-jour, rendant par des contrastes saisissants, la puissance des éléments.

Bibliographie:

  • Les peintres de Concarneau, Henri Belbeoch
  • Dictionnaire des peintres français de la Mer et de la Marine
  • La route des peintres en Cornouaille, Quimper

Le doux chant de la Bretagne par Jean-Pierre Le Bras!

Jean Pierre Le Bras Bretagne côte d'Armor
Jean-Pierre Le Bras (Pleumeur-Bodou 1931 – 2017), bateaux à marée basse,
huile sur toile, signée e bas et à gauche, 55 x 46cm,
Vendu-Sold

Jean Pierre Le Bras: « A chacun son écriture. Je peins comme je sais le faire sans m’occuper des modes qui passent, et la peinture m’a permis de rester au pays »!

Breton du Trégor, Jean-Pierre Le Bras a la passion de la Bretagne. Figuratif, il reste en dehors des courants et des modes. Carnet de croquis toujours à la main ou plantant son chevalet loin des foules, solitaire avec son sujet, ce sera le retour à l’atelier pour le dernier éclat. Il a saisi l’instant, la maisonnette sur le rivage, la barque à quai en attente d’aventure, la marée basse et la cohorte bigarrée des pêcheurs à pied, la dune où le vent flirte avec les mouettes.

Figuratif, paysagiste, naturaliste, sans doute, mais, avant tout, témoin avec sa propre écriture, une écriture qu’il a forgée lui-même, colorée au plus juste par sa sensibilité en éveil permanent, allant à l’essentiel. Et Jean-Pierre Le Bras continue son sillon, le pas tranquille, plus habitué depuis l’enfance – et plus à l’aise – à fouler le sable et l’algue des côtes que la moquette des salons. Il a su garder, sous son apparente rudesse, l’extrême délicatesse trégoroise, celle de son terroir. Des gris lumineux aux étendues des sables, des verts profonds aux gammes bleues il continue sa cantate bretonne; l’atmosphère des rivages, l’ambiance des ports de pêche, le chant de la campagne et des fleurs défilent sur ses toiles.

Jean-Pierre Le Bras reçoit la médaille d’or du Salon de la Marine en 1991 et est nommé Peintre de la Marine agréé en 1997.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres français de la mer et de la Marine, JN.Marchand, 1997