Pierre De Belay, un artiste fidèle à la Bretagne!

Pierre de Belay Lesconil

Pierre De BELAY (Quimper 1890 – 1947)
Marée basse à Lesconil, 1945
Aquarelle et fusain, signée en haut et à gauche, datée 1945,
située « Lesconil » en bas et à gauche, 21,5 x 36cm
Vendu-Sold

Pierre De Belay est né à Quimper dans une famille d’artistes. Son père négociant en vins, artiste amateur qui peint beaucoup de paysages des bords de l’Odet ou l’activité du port de Quimper, ne s’oppose pas aux ambitions de son fils. Les seuls conseils qu’il accepte sont ceux de son père. En 1903, Pierre de Belay peint déjà de nombreux portraits de notables Quimpérois. Il est repéré par Max Jacob, poète quimpérois et grand ami de la famille. Déjà, Max Jacob lui prédit qu’il deviendrait un artiste célèbre. Il étudie sans maître, travaille quinze heures par jour, fait des croquis de pêcheurs au port, note les épisodes de la vie quotidienne des marins. Max Jacob lui enseigne à diriger, à contrôler sa nature, mais à ne pas lui désobéir. « Le dessin, lui répétait-il, commence non pas avec la copie des formes naturelles, mais avec l’interprétation de ces formes en vue de la création. Il n’y a pas création là où il n’y a que copie servile ». Il rejoint Max Jacob à Paris en 1905 où il rencontre Picasso au Bateau-Lavoir. Sa vie est ainsi partagée entre Paris où il fréquente l’avant-garde, et la Bretagne où il peint les scènes de port ou de marchés.
Entre 1920 et 1928, Pierre De Belay exposa au Salon d’Automne; de 1926 à 1945, au Salon des Indépendants; et de 1927 à 1935, au Salon des Tuileries.
On peut diviser son oeuvre en plusieurs périodes qui parfois se recoupent. Dans ses oeuvres d’adolescence, il usait de passages et de clairs-obscurs dans la tradition romantique. Puis il se dirige vers une construction plus matérialiste dans des paysages bretons; puis suivent des scènes de cirque et des scènes de la vie du Paris des années trente. A partir de 1935, il réalise un grand nombre d’oeuvres, peintures et dessins, consacrées aux juges et aux avocats de tendance expressionniste. De Belay se situait alors proche de Soutine. Il changea radicalement sa manière vers 1937. Sous l’influence de la gravure qu’il pratiquait depuis 1926, il inventa une curieuse et originale manière de peindre à l’huile par touches entrecroisées qu’il appela le « treillisme ».

Bibliographie:

  • Pierre De Belay, André Cariou, Musée des Beaux-Arts de Quimper, 1988
    Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome II, p.33
    La route des peintres en Cornouaille 1850-1950, Ed Group Touristique de Cornouaille, 1997 

Pierre de Belay, un expressionniste breton!

Pierre de Belay port animé pêcheurs bretons
Pierre de Belay, « marins a quai, Douarnenez, 1945″,
huile sur carton, signée et datée 1945 en bas et à droite,
située au verso « Douarnenez », 24 x 33,5 cm.
Vendu-Sold

Pierre de Belay (Quimper 11 décembre 1890 – Ostende 1947)

Né à Quimper dans une famille d’artistes, Pierre de Belay rejoint Max Jacob à Paris en 1905 où il rencontre Picasso au Bateau-Lavoir. Sa vie est ainsi partagée entre Paris où il fréquente l’avant-garde, et la Bretagne où il peint les scènes de port ou de marchés.

Entre 1920 et 1928, il exposa au Salon d’Automne; entre 1926 et 1945, au Salon des Indépendants; entre 1927 et 1935, au Salon des Tuileries.

Pierre de Belay s’affirme comme un excellent coloriste et un peintre décorateur de premier plan. Il ne faut pas chercher dans son travail un quelconque questionnement métaphysique, ni un goût marqué pour la théorisation. Pierre de Belay s’attache à saisir ses contemporains, il est l’observateur avisé de la comédie humaine avec ses scènes captées dans les tribunaux ou les cafés de Montparnasse, le scrutateur fidèle de l’animation des ports et des villages bretons, le témoin tendre des attraits de sa femme et scrupuleux de ses amis peintres ou écrivains.

On peut diviser son œuvre en plusieurs périodes qui parfois se recoupent. Dans ses œuvres d’adolescence, il usait de passages et de clairs-obscurs dans la tradition romantique. Puis il se dirige vers une construction plus matérialiste dans des paysages bretons; puis suivent des scènes de cirque et des scènes de la vie du Paris des années trente. A partir de 1935, il réalise un grand nombre d’œuvres, peintures et dessins, consacrées aux juges et aux avocats de tendance expressionniste. De Belay se situait alors proche de Soutine. Vers 1937, il changea radicalement sa manière: sans doute sous l’influence de la gravure qu’il pratiquait depuis 1926, il inventa une curieuse et originale manière de peindre à l’huile par touches entrecroisées qu’il appela le « treillisme ».

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome II, p.33

La route des peintres en Cornouaille 1850-1950, Ed Group Touristique de Cornouaille, 1997

Pierre De Belay, artiste quimpérois.

Pierre De Belay
Pierre De Belay, « Portrait de Piriou, Concarneau », 1923
fusain et crayon – 25cm x 19cm

Vendu-Sold
La légende veut que Piriou, dans ce portrait, porte un gilet breton ayant appartenu à Gauguin.

Pierre De Belay est né à Quimper dans une famille d’artistes; il rejoint Max Jacob à Paris en 1905 où il rencontre Picasso au Bateau-Lavoir. Sa vie est ainsi partagée entre Paris où il fréquente l’avant-garde, et la Bretagne où il peint les scènes de port ou de marchés.
Entre 1920 et 1928, Pierre De Belay exposa au Salon d’Automne; entre 1926 et 1945, au Salon des Indépendants; entre 1927 et 1935, au Salon des Tuileries.
On peut diviser son oeuvre en plusieurs périodes qui parfois se recoupent. Dans ses oeuvres d’adolescence, il usait de passages et de clairs-obscurs dans la tradition romantique. Puis il se dirige vers une construction plus matérialiste dans des paysages bretons; puis suivent des scènes de cirque et des scènes de la vie du Paris des années trente. A partir de 1935, il réalise un grand nombre d’oeuvres, peintures et dessins, consacrées aux juges et aux avocats de tendance expressionniste. De Belay se situait alors proche de Soutine. Vers 1937, il changea radicalement sa manière: sans doute sous l’influence de la gravure qu’il pratiquait depuis 1926, il inventa une curieuse et originale manière de peindre à l’huile par touches entrecroisées qu’il appela le « treillisme ».

Léon-Honoré Piriou (1878-1961), dit Larôme, fut marin-pêcheur puis garçon-coiffeur, taxidermiste, menuisier et antiquaire. Il installe atelier et boutique dans la Ville-Close de Concarneau, où il présente vieux meubles, anciennes faïences, des oeuvres d’artistes, comme celles de Pierre De Belay et Edouard Doigneau, mais aussi ses propres peintures qui connaissent un réel succès local.

Bibliographie:

Pierre De Belay, André Cariou, Musée des Beaux-Arts de Quimper, 1988
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome II, p.33
La route des peintres en Cornouaille 1850-1950, Ed Group Touristique de Cornouaille, 1997