Paul Vayson,un grand peintre de la Provence!

Paul Vayson peintre de Provence
Paul VAYSON (Gordes 1842 – Paris 1911), la jeune bergère et son troupeau,
huile sur panneau, signée en bas et à droite, 17 x 28cm
Vendu-Sold

Elève de Charles Gleyre et Jean Laurens, Paul Vayson débuta à Paris au Salon de 1865 et fut sociétaire des Artistes Français à partir de 1883. Il reçut une médaille de troisième classe en 1875, de deuxième classe en 1879, il remporta une médaille d’or à l’Exposition Universelle de 1889 et à celle de 1900. Chevalier de la Légion d’honneur en 1886, il devint officier en 1906. En 1907, Paul Vayson expose à la Galerie Georges Petit.

Paul Vayson a participé à la décoration du buffet de la gare de Lyon. Ami de Frédéric Mistral, il a poursuivi une carrière politique qui l’a porté à la mairie d’Avignon. Grand voyageur, il a séjourné en Italie, en Espagne, en Hollande et en Algérie.

S’il travaillait en tant que graveur de billets de banque, Paul Vayson fut surtout connu pour les scènes de foires aux bestiaux, ses troupeaux de moutons, vaches, ses marchés.

Ses sujets et ses paysages illustrent principalement la Provence rurale. Il expose dès 1865 au Salon des artistes français, il est médaillé à celui de 1875 (3e année de son voyage en Algérie) pour son tableau la gardeuse de moutons et à celui de 1879 (médaille de 2e classe) pour Les moutons, paysage de Provence. Cette année là il fait construire par l’architecte Paul Casimir Fouquiau, un hôtel particulier au 13, rue Fortuny à Paris. Il a un atelier parisien au 16, rue de Navarin.

Il est membre du jury du Salon des artistes français (section peinture) et promu officier de la Légion d’honneur en 1886.

Il se marie à Lisieux le avec Clotilde Polin avec qui il a deux enfants.

Il est élu maire de Murs (Vaucluse) de 1896, année de la mort de son frère qui occupait ce poste, jusqu’à son propre décès en 1911.

Un monument est inauguré en son honneur, le , au jardin du rocher des Doms à Avignon, en présence de Frédéric Mistral. Cette œuvre du sculpteur Félix Charpentier le représente en buste avec une bergère et ses moutons.

Il était le propriétaire du château de Murs et de celui de Javon.

Ses oeuvres sont présentes dans les musées: Avignon – Bordeaux – Carcassonne – Carpentras – Grenoble – Marseille – Montpellier – Mulhouse – Nantes – Paris (Petit Palais).

Bibliographie:

Jules Belleudy, Paul Vayson, l’Homme – L’Artiste, Paris, A. Blaizot libraire-éditeur, , 58 reproductions, 46 planches hors-texte dont 2 eaux-fortes originales de Paul Vayson.
Dictionnaire des peintres , Bénézit, Ed Gründ, Tome XIV, p.79
Dictionnaire des Petits Maîtres de la peinture, G. Schurr, Ed Amateur, Tome II, p.488

Louis Agricol Montagné, attention chef d’oeuvre!

Louis Agricol Montagné Arles
Louis Agricol Montagné (Avignon 1879- Paris 1960)
Scène pastorale à Saint-Rémy de Provence (devant les antiques de Glanum)
huile sur toile, signée en bas et à droite, 165cm x 130cm
Vendu-Sold

Très belle scène pastorale à Saint-Rémy de Provence par Louis Agricol Montagné!

Louis Agricol Montagné fut élève en 1895, de Paul Sain, puis de Cormon à Paris. Il obtint une bourse de voyage en 1911. Il fut membre, à Paris, du comité du jury et du Salon d’Automne. De 1945 à 1959, il fut conservateur du Musée de Villeneuve-les-Avignon.

Il exposa, à Paris, au Salon d’Automne dès 1901 avec une Vue du pont du Gard, acquise par l’Etat. Déclaré hors-concours en 1911. Il montra ses oeuvres à plusieurs reprises dans les galeries Georges Petit et Cambacérès à Paris. Une rétrospective de son oeuvre fut présentée à Amsterdam en 1930. Lauréat de l’Institut, Chevalier de la Légion d’honneur, il fut nommé officier en 1932.

Il réalisa avec Paul Sain deux panneaux pour le buffet de la gare de Lyon à Paris. Il participa à la décoration du paquebot Bernardin-de-Saint-Pierre.
Il voyagera en Italie d’où il rapporte des paysages solides aux masses sculptées par la lumière. Il a peint surtout en Provence, à Venise, à Florence, à Majorque, autant de lieux maintes fois parés de tons multicolores, posés en larges touches sur un dessin qui s’impose par sa décision. Après 1920, ayant perdu un fils à la guerre, il multiplie les aquarelles, exécute des scènes d’intérieur paysannes et familiales, illustre plusieurs livres.

Bibliographie:
– Dictionnaire de peintres, Benezit, Ed Grund, 1999, Tome IX, p.771
– Dictionnaire des petits maîtres, 1820-1920, Ed Amateur, 1996, Tome II, p.219-220

– Dictionnaire des Artistes de Provence, Ed. Laffitte
– La merveilleuse Provence des peintres, A.A.di Genova, 1999

Jacques Ruelland, le bleu turquoise.

Jacques Ruelland céramiste
 Jacques Ruelland, vase boule, c.1960,
terre au manganèse, émail turquoise,
signature gravée sous la base « Ruelland », hauteur 11cm
Vendu-Sold

Jacques Ruelland (1926-2008) et sa femme Dani (1933-2010), s’installent dans leur propre atelier en 1954, rue de Buci à Paris, près de l’école des beaux-arts. Dès 1953, ils exposent à la galerie du Siècle, boulevard Saint-Germain. Puis viennent les expositions internationales, en 1958 à Florence et à la galerie Callebert à Bruges. A partir de 1959, ils participent régulièrement au Salon des artistes décorateurs et exposent aux Etats-Unis, au Japon, en Nouvelle-Calédonie, en Allemagne et en Suisse.
En 1970, ils s’installent près d’Avignon. En 1981, ils font partie de l’exposition du musée des Arts décoratifs Céramique contemporaine. Sources et courants. Leurs pièces sont diffusées par l’intermédiaire de galeries, tant à Paris qu’en province.

En 1955, Jacques et Dani Ruelland mettent au point une terre mêlée d’oxyde de manganèse. Ils produisent avec succès des bouteilles, vases, pieds de lampe, coupes aux couleurs vives (turquoise, vert pomme, orange d’urane, jaune d’or), le plus souvent brillantes. Ces pièces sont modelées une à une assurant des différences sensibles dans une même famille d’objets. A partir de 1960, ils superposent les émaux opaques et transparents allant du noir le plus profond à des beiges légers.

Leur technique n’aura de cesse d’évoluer dans le temps, offrant des formes et objets multiples, jusqu’à leurs vases sculptures et la création de « familles d’objets » comme leurs ensembles de bouteilles ou de pièces assorties, vases Pomme ou Figue, boîtes ou ovoïdes. Autant d’œuvres devenues cultes, témoignages de leur immense travail de l’émail sur leur matière.

Bibliographie:

  • La céramique française des années 50, Pierre Staudenmeyer, Ed Norma, 2001