
huile sur toile, 92cm x 73cm
Vendu-Sold
Michel King (1930) est un peintre de marines et un illustrateur.
Michel King fut l’élève de Desnoyer et de Gromaire; il a également appris la sculpture et la décoration.
Depuis 1959, il participe à de nombreuses expositions collectives à Paris, aux Salons d’Automne, Comparaisons, Salon de la Marine; il est membre sociétaire des Indépendants et de la Société Nationale des Beaux-Arts. Il a eu plusieurs expositions personnelles en France.
Ses sujets principaux sont la mer et la marine; Michel King a été nommé peintre officiel de la Marine le 1er janvier 1973.
Le musée de la Marine lui achète des oeuvres depuis 1959 et le choisit en 1994 pour illustrer les affiches du Salon de la Marine; en 1962 le Musée d’Art Moderne de Paris se porte acquéreur d’une de ses toiles.
En 1992, l’artiste embarque sur les bâtiments de la Marine Royale Belle Poule et Jeanne d’Arc. Il est présent aux grandes manifestations navales.
Michel King est également peintre lithographe et peintre graveur : il a réalisé des illustrations pour les Sociétés de Bibliophilie, il a conçu le vitrail de la chambre de commerce de Dieppe et ceux de l’église de Saint Mards. Ses cartons de tapisserie sont tissés par sa fille Isabelle King, artiste Licière.
« Michel King peint, dessine et grave les côtes normandes. Il nous a raconté en des harmonies fauves avec une touche néo-cubiste les bateaux de pêche et leurs marins en ciré, sous un ciel changeant mangé de brume ou lavé par la pluie. Cette fois, sa palette éclate en des roses violents et des bleus francs pour peindre les toiles des parasols abandonnés sur les plages de Trouville et d’ailleurs gonflés et déformés par le vent. Le vent dont la présence est presque palpable a donné le peintre de la mer et Michel King nous prouve qu’il sait renouveler tout en restant fidèle aux atmosphères marines. » Claude Libert (Le Figaro).
Bibliographie:
–Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome VI, p.807
–Dictionnaires des peintres français de la mer et de la marine, JN.Marchand, 1997