
encre et lavis d’encre, signé en bas et à droite, 24×30,5cm
Vendu-Sold
Jean Julien Lemordant nous dévoile dans ce dessin toute l’importante place qu’il a dans l’histoire de la peinture bretonne. La force et la simplicité du sujet est traité ici par un dessin ferme et synthétique.
Elève de Léon Bonnat en compagnie de Emile Othon Frietz et de Raoul Duffy, il redécouvre la Bretagne en 1903 et s’installe à Penmarc’h où sa peinture s’oriente vers une description de la vie maritime et trouve son engagement aux côtés des marins (fondation de la revue Brug – 1913).
Dans une facture large et sonore, il a traité des vastes panneaux hardiment composés, les rudes acteurs de la tragédie marine. Il fut aussi un rénovateur des arts décoratifs en Bretagne. En 1904, le jeune peintre (il a 26 ans) est installé à Saint-Guénolé quand l’hôtel de l’Epée à Quimper lui commande une série de fresques murales pour décorer sa salle à manger. Le travail est colossal : 65 m2 de murs sont à peindre percés de 11 portes. Lemordant réalisera 23 peintures groupées en 5 séquences. Les fresques de l’Hôtel de l’Epée à Quimper ont connu un succès considérable et apporté au jeune peintre une certaine notoriété. En 1913, l’Opéra de Rennes lui passe une commande prestigieuse : la peinture du plafond de l’Opéra qu’il peindra durant l’année 1914. Lemordant réalisera à cette occasion une ronde bretonne.
Jean Julien Lemordant nous transcrit dans cette oeuvre l’image de ces scènes de pardon en pays Bigouden où toute la population locale pouvait se retrouver et partager.
Cette belle pièce de Jean Julien Lemordant, nous montre l’importance du dessin qui dévoile déjà l’ampleur de ce grand nom de la peinture bretonne.
Beautiful drawing ink and ink wash Jean-Julien Lemordant (1878-1968), representing a party scene in Britain, during a pardon, Bigouden country.