
huile sur toile, signée et datée 1901 en bas et à gauche, 38x46cm,
Oeuvre exposée en 1902 à la Société Nationale des Beaux-Arts
Vendu-Sold
Guirand De Scévola (Lucien-Victor Guirand De Scevola) est né en 1871 à Sète, dans une famille de négociants en vin. Il est envoyé tout jeune à Paris pour faire ses études au Lycée Colbert. Poussé par son père qui souhaite lui faire acquérir une solide formation d’entrepreneur, le jeune homme intègre par la suite une grande maison industrielle parisienne, mais désireux de se consacrer pleinement à la peinture, il démissionne au bout de quelques temps et entre dans l’atelier de Fernand Cormon à l’École des beaux-arts de Paris.
Sociétaire du Salon des Artistes français à partir de 1889, il pratique assez tôt le portrait mondain et présente dès 1894 des oeuvres qui témoignent de son intérêt très marqué pour la nouvelle esthétique symboliste.
Devenu un portraitiste à la mode au début du XXème siècle, le jeune artiste délaisse le Salon des Artistes Français à partir de 1902 pour le Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts et bénéficie de nombreuses expositions personnelles, en 1903 à la Goupil Gallery de Londres, en 1912 à Buenos Aires, et en 1923 à la galerie Georges Petit à Paris.
Officier de la Légion d’honneur en 1914, considéré comme l’un des inventeurs du camouflage militaire durant la Première Guerre mondiale aux côté de Jean-Louis Forain, Lucien-Victor Guirand de Scévola abandonna l’esthétique symboliste progressivement passée de mode pour se tourner vers une production un tant soit peu plus classique, principalement constituée de portraits, de natures mortes et de paysages, obtenant un relatif succès à la Société Nationale des Beaux-arts, dont il devient président en 1937, succédant à André Dauchez, avant de décéder le 29 mars 1950.
L’artiste expose en 1902, plusieurs oeuvres ayant pour sujet la Bretagne, et plus particulièrement des oeuvres ayant été produites en Sud-Finistère:
- A la société Nationale des Beaux-Arts: « Pardon de Saint-Evet », « Bateaux d’Audierne », « Marché aux pommes », « Jour de marché ».
- A la Société des Pastellistes Français: « Bigoudènes »
- A la galerie Georges Petit: « Marché aux cochons », « Procession », « Marché au beurre », « Marché de Pont-Croix », « Jour de Pardon »…
- A la galerie Earl’s Court à Londres: « Procession at Audierne (Brittany) ».