Roger Capron (1922-2006) suit l’enseignement de l’école des Arts Appliqués de Paris, avec Robert Picault et Jean Derval , deux autres grands noms de la céramique française des années 1950.
En 1946, Roger Capron crée l’atelier Callis à Vallauris en partenariat avec Robert Picault, et ce jusqu’en 1952, où Capron fonde sa propre entreprise. Il s’oriente alors vers une production de série, voulant conserver la qualité de l’artisanat. Il réalise des pièces de forme, coupes, vases, bouteilles…présentant deux collections par an au Salon des métiers d’art à Paris. Ces collections sont constituées de modèles de base dont il modifie les décors.
En 1957, l’atelier de Roger Capron comprend jusqu’à 40 personnes et les commandes affluent du monde entier. Pour faire face, il passe des pièces tournées à des pièces coulées, lui permettant de mieux maîtriser la régularité de la production, et il va éditer de vrais catalogues au graphisme plus que soigné.
Roger Capron va participer aux manifestations internationales: la Triennale de Milan, l’Exposition internationale de Cannes, l’Exposition de céramique architecturale à Bruxelles, et reçoit de nombreuses récompenses comme le Grand Prix international de la céramique en 1970. Roger Capron a abandonné les pièces de forme à partir de 1963, pour créer des revêtements muraux compoés de carreaux colorés: il réalise ainsi la gare maritime de Cannes en 1957, les panneaux muraux du théâtre de Nîmes en 1966, le patio de l’hôtel Byblos à Saint-Tropez….et de nombreux halls d’immeubles et de devantures de magasins.
Dans les années 1980, le céramiste revient à une production de pièces uniques, traitées de façon plus sculpturales, en collaboration avec se femme Jacotte.
Roger Capron, pichet, 1955, faïence stannifère, émail blanc, décor « à scarifications » en réserve à la paraffine, h.17cm
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