Charles Mairet, la vieille bigoudène au chapelet.

Charles Mairet bigoudène
Charles Mairet, la bigoudène au chapelet, 1929,
huile sur panneau, signée et datée, 55cm x 46cm
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Charles Mairet (Brest 28 mars 1878 – 1957) fut l’élève de Bonnat et de Maignan. Il fut peintre, dessinateur et lithographe.

Peintre de scènes bretonnes typiques, Charles Mairet a exposé à Paris au Salon des Artistes Français entre 1902 et 1943; il y obtint une mention en 1927 et il en est sociétaire perpétuel. Il a exposé également au Salon des Indépendants entre 1931 et 1935.

Ses oeuvres sont essentiellement d’inspiration bretonne: scènes de marché, de ports, moissons, portraits…

Ici, l’artiste peint une femme du Pays Bigouden en prière, ému par la foi religieuse des hommes et femmes de cette magnifique région du Sud Finistère.

Bibliographie:

  • Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome IX, p.38-39

Henry Cheffer, le peintre de Tréboul.

Henri Cheffer Tréboul
Henry Cheffer, port animé, Tréboul,
eau-forte en couleur, 30cm x 38cm
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Henry Cheffer (Paris 1880-1957) fut l’élève de Bonnat et de Jean Patricot à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris. Il obtint le Prix de Rome en 1906 de gravure, dès lors débute une carrière officielle qui lui apportera tous les honneurs et les distinctions. . Sociétaire du Salon des Artistes Français, il y reçut la mention honorable en 1902, la médaille d’honneur en 1927 et il fut membre du jury. Il a exposé dans les Expositions Internationales de Liège, Londres, Sao Paulo, Florence et Madrid des eaux-fortes et des aquarelles. Il fut Chevalier de la Légion d’Honneur.

Henry Cheffer s’installe en Bretagne, à Tréboul (Douarnenez), où il réside après 1903. Son métier de graveur de billet de banque et de timbres-postes a sans doute influencé la qualité du graphisme sténographique de ses aquarelles. Il collabora durant vingt-cinq ans à L’Illustration et illustra quelques ouvrages à tirage limité.

Fils d’Emile Cheffer, graveur d’origine Lorraine, et cousin germain d’Auguste Rodin, Henry naît à Paris en 1880. Le jeune garçon baigne dans une atmosphère favorable à la création et se consacre tout naturellement à une carrière artistique. Une brillante carrière pour un artiste de grand talent qui a été très injustement oublié. Peintre de la réalité, Cheffer est un esthète sensible à la beauté du spectacle que lui offre le monde. Il traduit son émotion plastique directement sur le motif en de nombreux croquis et aquarelles ou peaufine son œuvre gravée dans le secret de son atelier. En 1913 il achètera un terrain à Tréboul pour y construire un atelier face à la mer. Il y viendra en pèlerinage 4 mois par an, c’est dire que la Bretagne a été au centre de sa vie artistique.

Bibliographie:

    • Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome III, p.545
    • Dictionnaire des Petits Maitres de la Peinture, 1820-1920, Ed Amateur
    • La Route des peintres en Cornouaille, 1998, Quimper

Félix Vallotton, le graveur sur bois.

Félix Vallotton bravure sur bois
Félix Vallotton,  A vingt ans…,
bois gravé, 21,5cm x 27cm
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Félix Vallotton (Lausanne 1865- Paris 1925) fut un peintre de compositions animées, graveur et sculpteur

Il s’initia à la gravure sur bois auprès de Charles Maurin, et réalisera ses premières gravures en 1891.
Félix Vallotton a participé au Salon des Artistes Français dès 1885, avec les Nabis à la galerie Bernheim Jeune, à la galerie Vollard, et à la galerie Durand-Ruel; au premier Salon d’Automne dont il fut un membre fondateur…

Sa manière propre de s’exprimer va se préciser au cours des six années ( 1891-1898) pendant lesquelles l’eau-forte, la lithographie et surtout la gravure sur bois prennent le pas sur la peinture. Les thèmes sont les plus variés, de la vie privée à la scène de rue, de l’humeur macabre à l’humour satirique. Les ressources réduites du noir et blanc, il va les restreindre encore pour en arriver à des jeux de tâches comme découpées et contrastées, d’où la vie jaillit avec vigueur.

 » De retour a Paris, au Printemps 1891, il se consacre a ses premiers travaux de gravures sur bois, et présente 10 de ses tableaux au Salon des Indépendants ou il expose pour la première fois. Il est alors admis dans le groupe des Nabis, auprès de Vuillard, Bonnard, et Serusier.
Il poursuit en 1892 ses activités de gravure et de xylographie, tandis qu’un article dans la revue « L’Art et l’Idée », fait les éloges en février 1892, de ses travaux de gravures.
En mars, il participe avec 4 gravures au salon des Rose Croix avec les Nabis et reçoit les encouragements de Felix Jasinski, son ami graveur. Il achève de peindre une toile commence quelque temps plus tôt  « La Malade », qui constitue un chef d’oeuvre de virtuosité, de détail et de  tradition.
Il vit de ses gravures, de ses illustrations pour la presse ou l’édition, mais aussi de portraits de commande. »

Bibliographie :

    • Dictionnaire de peintres, Benezit, Ed GrA?nd, 1999, Tome XIV, p.25 à 27
    • Catalogue raisonné de l’oeuvre gravé et lithographié, M. Vallotton et C.Goerg, Ed Bonvent, Genève, 1972

Auguste Lepère, graveur sur bois.

Auguste Lepère (Paris 1849 – Domme 1918) fut l’élève du graveur anglais Burn Smeeton. Il débuta au Salon de Paris en 1870 en exposant un tableau, mais dès 1876, il se consacra plus spécialement à la gravure. Il obtint une troisième médaille en 1881, une deuxième médaille en 1887, une médaille d’or à l’Exposition Universelle de 1889.

En 1888, il crée avec Félix Bracquemond, Daniel Vierge, Tony Beltrand, la revue L’Estampe originale, puis il partage la direction artistique de la revue L’Image, avec Léon Ruffe et le fondateur Tony Beltrand, tentative éphémère publiée par la Corporation des graveurs sur bois pour remettre à l’honneur la gravure sur bois battue en brêche par les techniques nouvelles. Il se met à la gravure sur bois de fil, mais aussi à l’eau-forte et à la lithographie.
Graveur au burin d’un talent indiscutable, il s’est surtout fait un nom comme graveur sur bois (Cf exposition au musée d’Orsay en 1992). Il est un des rares artistes modernes ayant fait de la gravure sur bois originale, notamment des scènes de Paris et de la banlieue parisienne.

Auguste Lepère

Auguste Lepère, Bucolique moderne, 1901,

bois en couleur rouge, bistre, noir, gris…,

signé en bas et à gauche dans la planche, 26cm x 38cm

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« Bucolique Moderne » est incontestablement l’un des bois en couleurs les plus importants exécuté par l’artiste. Ce bois fut commandé par le Graphischen Kunst de Vienne par l’intermédiaire du Conservateur des Estampes de l’Albertina Museum. Le sujet: des citadins venus passer un dimanche en banlieue.

Gildas Flahault, le monde maritime.

Gildas Flahault est un peintre du monde maritime. Sa peinture est avant tout émotion, il peint ses envies.

Son style est déroutant, difficilement classable: ses sujets sont multiples, tels que chasseur primitif, centaure mythologique, pirate délirant, femme lascive, mais tous appartiennent au même pinceau. La liberté, la puissance imaginative de son expression sont si riches de rêves et d’idéaux qu’elles touchent chacun.

Exposition personnelles: 1988, Galerie des Isles, Paris – 1987, Aalst en Belgique; Galerie à L’image en marche, Vannes; Central Form à Nantes; Atelier du puits de l’Orme, Paris; Galerie Marc Bellion, Perros Guirec.

Réalisation de peintures murales:Central Form à Nantes (58m x 6m) – Criée de la Trinité sur Mer – Siège social des Ets Dauphin à Nantes.
Participation au printemps de l’Europe, exposition 10 peintres européens Place de l’Europe à Paris.

Gildas Flahault a réalisé des affiches: Grand Prix de Brest des multicoques – Salon nautique du printemps – Festival International de Jazz de Fontainebleau.

Gildas Flahault a révélé dans son précédent livre, Les Carnets tempêtes – voyage aux iles Kerguelen, qu’il était aussi un écrivain de talent dont les mots, comme les pinceaux, créent de fabuleuses images. Artiste et auteur consacré désormais, Gildas Flahault a trouvé avec les livres de nouveaux prétextes au voyage, de nouveaux horizons. Lui, le marin, a entendu l’appel des grands espaces d’Asie Centrale, avec Carnets mongols, mais demain déjà il sera en mer avec les pêcheurs caraïbes, avant de partir reconstruire Le phare du bout du monde, cher à Jules Verne, au large du Cap Horn.

Grand voyageur, marin, peintre, écrivain, Gildas Flahault s’est vu attribuer le Prix Albatros 2005 pour son livre « Je me souviens des hommes  » (Editions Jalan Publications).

Gildas Flahault

Gildas Flahault,  le marin et son ami fidèle, huile sur panneau

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