Gaston Bouillon, autre peintre de la Bretagne.

Gaston Bouillon Pont Croix
Gaston Bouillon, les lavandières, Pont-Croix,
huile sur panneau, signée en bas et à gauche, 22cm x 27cm
Vendu-Sold

C’est au début des années 1920 que Gaston Bouillon découvre la Bretagne, et fera partie du foyer artistique de Pont-Croix (Finistère).

En effet, fuyant les bombardements de Brest, l’artiste peintre vient à Pont-Croix où il s’installe à l’hôtel Poupon qui accueille tous les artistes, du fait que le patron, Pierre Le Poupon est également peintre. Il va rencontrer Lionel FLoch, installé depuis 1923, mais aussi Désiré-Lucas, Georges Gobo, Charles Cottet, Emile Simon, Paul de Lassence…

Gaston Bouillon (1881-1957) d’origine normande, fut principalement un peintre de paysage et de scènes d’intérieurs notamment d’églises, aimant jouer des contrastes de lumière et de tons. Gaston Bouillon travaille à la demande, à partir d’esquisses prises sur le vif, des tableaux, principalement des paysages, qu’il entreprend dans le grenier de l’hôtel Poupon où il a installé un atelier. ensuite, il louera une maison près de l’hôtel des Voyageurs où il terminera sa vie.

Il a exposé à Paris, au Salon des Artistes Français, et a obtenu une mention honorable en 1938.

Une rétrospective fut organisée à Pont-Croix en 2009 autour de l’oeuvre de Gaston Bouillon.

Dès la seconde moitié du XIXe siècle, la charmante cité de Pont-Croix séduit plasticiens et hommes de lettres. Un « foyer artistique » se crée autour de l’hôtel des voyageurs. Paul de Lassence, Lionel Floch, Gaston Bouillon, Da Silva, Max Jacob, Emile Simon, Henri Matisse… et autant de peintres de renom y ont séjourné. Aujourd’hui encore les ateliers d’artisans d’art (ébéniste, sculpteur sur bois, potier, maître verrier…) ou d’artistes peintres animent les ruelles du centre ancien. 

Bibliographie:
Dictionnaire des Peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome II, p.643
La route des peintres en Cornouaille, 1850-1950, Groupement Touristique Quimper, 1998

Jacques Ruelland, le bleu turquoise.

Jacques Ruelland céramiste
 Jacques Ruelland, vase boule, c.1960,
terre au manganèse, émail turquoise,
signature gravée sous la base « Ruelland », hauteur 11cm
Vendu-Sold

Jacques Ruelland (1926-2008) et sa femme Dani (1933-2010), s’installent dans leur propre atelier en 1954, rue de Buci à Paris, près de l’école des beaux-arts. Dès 1953, ils exposent à la galerie du Siècle, boulevard Saint-Germain. Puis viennent les expositions internationales, en 1958 à Florence et à la galerie Callebert à Bruges. A partir de 1959, ils participent régulièrement au Salon des artistes décorateurs et exposent aux Etats-Unis, au Japon, en Nouvelle-Calédonie, en Allemagne et en Suisse.
En 1970, ils s’installent près d’Avignon. En 1981, ils font partie de l’exposition du musée des Arts décoratifs Céramique contemporaine. Sources et courants. Leurs pièces sont diffusées par l’intermédiaire de galeries, tant à Paris qu’en province.

En 1955, Jacques et Dani Ruelland mettent au point une terre mêlée d’oxyde de manganèse. Ils produisent avec succès des bouteilles, vases, pieds de lampe, coupes aux couleurs vives (turquoise, vert pomme, orange d’urane, jaune d’or), le plus souvent brillantes. Ces pièces sont modelées une à une assurant des différences sensibles dans une même famille d’objets. A partir de 1960, ils superposent les émaux opaques et transparents allant du noir le plus profond à des beiges légers.

Leur technique n’aura de cesse d’évoluer dans le temps, offrant des formes et objets multiples, jusqu’à leurs vases sculptures et la création de « familles d’objets » comme leurs ensembles de bouteilles ou de pièces assorties, vases Pomme ou Figue, boîtes ou ovoïdes. Autant d’œuvres devenues cultes, témoignages de leur immense travail de l’émail sur leur matière.

Bibliographie:

  • La céramique française des années 50, Pierre Staudenmeyer, Ed Norma, 2001

Diogène Maillart, un peintre rare.

Diogène Maillart
Diogène Maillart, la fenaison, 1900,
huile sur carton, signée et datée en bas et à droite, 39 x 52 cm
Vendu-Sold

Diogène Maillart (1840 – Paris 1926) fut l’élève de Sébastien Cornu et de Léon Cogniet à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris, il obtint le grand prix de Rome en 1864.

Le séjour à la Villa Médicis révèle au peintre l’idyllique campagne romaine, l’art suave et enveloppé de Corrège et la sculpture antique qui le marqueront.

Il exposa régulièrement au Salon de Paris à partir de 1870, recevant des médailles en 1870 et 1873. Il exposa à Munich en 1883 et participa à l’Exposition Universelle de 1889 à Paris. Chevalier de la Légion d’honneur en 1885.

Diogène Maillart réalisa plusieurs peintures murales, dont certaines ont été détruites durant la dernière guerre, pour l’Hôtel de Ville de Beauvais, l’escalier d’honneur du château de Chantilly, les plafonds de la mairie du IIIème arrondissement à Paris, des esquisses pour l’église Saint-Augustin qui font parties des collections du Petit Palais
Il illustra des ouvrages de Musset et de Walter Scott. Il est aussi l’auteur d’une Histoire de l’art en deux volumes.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome IX, p.29-30
Les petits maîtres de la peinture 1820-1920, valeur de demain, Ed Amateur, Tome II, p.160

Gérard Cochet, une grande âme d’artiste.

Gérard Cochet
Gérard Cochet, à bord,
huile sur toile, signée en bas et à droite, 24 x 33cm
Vendu-Sold

Les thèmes de Gérard Cochet furent variés: scènes de plage, de vendanges, de moissons, de repos des paysans, marines et le monde du théâtre, du cirque, des champs de course.

Gérard Cochet (Avranches 1888 – Paris 1969) étudia la peinture à Nantes de 1905 à 1909, puis à l’Académie Julian de 1909 à 1914, où il suit les cours d’Henri Royer et Marcel Baschet.

Il fut blessé pendant la guerre où il perdit un oeil en 1915. Gérard Cochet exposait à Paris en 1921 au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts, au Salon d’Automne, au Salon des Indépendants, au Salon de la Jeune Gravure Contemporaine. Il exposait dans des galeries depuis 1919, à Paris, Londres, New York, Oran et Alger, Bruxelles.

Il a effectué des peintures murales dans des édifices publics et privés, comme le théâtre de Belfort 1932, le Palais de la Découverte de Paris 1937; il a créé des décors de théâtre ou d’Opéra. En 1924 il obtint la bourse Blumenthal pour la gravure.

Gérard Cochet fut nommé peintre de la Marine en 1925. Il a ainsi exécuté des oeuvres pour décorer le carré des officiers ou le salon du commandant de bâtiments: le contre-torpilleur Terrible, le sous-marin Surcouf, le contre-torpilleur Tartu, le bureau du commandant à Orly, l’école des mousses de Brest (aquarelles), l’arsenal de Toulon, etc.

Gérard Cochet fut professeur à l’Académie Ranson de 1932 à 1935. Il fut par ailleurs membre fondateur et Vice-Président de La jeune Gravure Contemporaine (1928), avec ses amis de toujours, Yves Alix, Robert Lotiron, Amédée de la Patellière, Charles Walch. Il a aussi été membre de la Société des peintres graveurs, du Salon des Indépendants et du Comité du Salon d’Automne.

Il pratiquait un métier très sain, direct par touches larges et couleurs franches. Il se situait avec personnalité dans la tradition figurative française. Il a pratiqué toutes les techniques de gravure et a illustré ainsi de nombreux ouvrages.

Gérard Cochet était un peintre d’atelier, comme il se plaisait à l’indiquer:

« Je ne travaille pas un tableau d’après nature. En général une scène me frappe, sans d’ailleurs que je puisse en donner la raison: elle s’inscrit à peu près toute entière dans mon esprit et je l’ébauche sur la toile. C’est alors que commence le travail autour: c’est souvent assez long, car ce qui est facile pour la partie paysage et nature morte contenue dans la composition devient assez compliqué pour les personnages que je ne veux pas faire poser car la pose est toujours fausse quand il s’agit de mouvement. Alors, il faut de la patience et faire beaucoup d’études et de dessins.

C’est vous dire que le travail d’atelier est, pour moi, le fond même de l’oeuvre. »

Son oeuvre est présente dans de nombreux musées: Alger, Belfort, Le Havre, Londres, Mulhouse, New York, Orléans, Musée d’Art Moderne de Paris, Musée du Petit Palais, Paris (BN), Poitiers.

Bibliographie:

-Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, 1999, Tome III, p.734-735

Hommage à Gérard Cochet  , catalogue d’exposition, Musée d’Avranches, 1990

Salon de la Bastille, antiquités brocante.

Le Salon Antiquités Brocante de la Bastille aura lieu du 5 au 16 mai 2016.

La Galerie Stéphane Brugal vous accueillera de 11h00 à 19h00, tous les jours durant la durée du salon, sur le stand n°84 sous le chapiteau.

Nous vous présenterons toutes nos dernières découvertes en terme d’arts graphiques (peinture, dessins et gravures) mais aussi d’objets d’art, telles que sculptures et céramiques d’artistes.

 

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Le Salon de la Bastille comprend environ 350 exposants venus de toute la France :
– 70 stands d’exposants antiquaires sous le chapiteau.
– 280 stands d’exposants antiquaires autour du bassin de l’Arsenal.

On trouvera sur la plupart des stands un maximum d’éléments anciens différents : mobilier, peintures et gravures, poteries, argenterie et verreries anciennes, céramique, vaisselle, objets de charme, linge ancien, belle nappes et couverts anciens.

Le Salon de la Bastille aura lieu sur la place de la Bastille (Paris-75004) et de chaque côté du bassin de l’Arsenal, le long des boulevards Bourdon et de la Bastille.

Télécharger une invitation gratuite directement sur le site de l’organisateur du Salon de la Bastille:

www.joel-garcia-organisation.fr

 

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