Maurice Moy, le breton de Bretagne!

Maurice Moy pardon en Bretagne
Maurice Moy, « marché breton »,
aquarelle et gouache, 15x20cm
Vendu-Sold

Maurice Moy (Rennes 1883 – Paris 1945) est un artiste autodidacte, surtout connu pour ses aquarelles et tempera.

Moy séjourne quelques années en Afrique, dans le sud algérien et en Tunisie. Mobilisé en 1914, il est expédié sur le front dans les tranchées et reçoit à trente et un ans la croix de la Légion d’honneur pour son courage. Entre deux assauts, il dessine des croquis décrivant l’abominable tourmente.

A la fin de la guerre, Maurice Moy revient en Bretagne, parcourant sa province d’origine A la recherche de sujets pour ses oeuvres d’une couleur un peu éteinte. Il peint à la gouache également en mélangeant réalisme et stylisation, en employant une technique cloisonnée et des aplats de couleurs sourdes.
Moy s’intéresse particulièrement aux vieilles rues et maisons de Rennes, ainsi qu’aux personnages du pays bigouden.

Devenu borgne à la suite du geste d’un déséquilibré qui lui tire une balle dans la tête à Lille en 1926, il s’installe à Nantes où il vit jusqu’en 1940.
Cette même année alors que Moy s’est réfugié dans sa cave lors d’un bombardement, sa maison est entièrement détruite et avec elle une grande partie de son oeuvre. C’est alors qu’il s’établit dans l’Allier où il reste jusqu’à sa mort en 1945.
Il a exposé à Paris aux Salons des Artistes Français, dont il fut sociétaire, et des Indépendants à partir de 1922.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, E.Benezit, ed.1999, Tome IX, p.918
La Muse bretonne, collections du musée des beaux-arts de Rennes de 1850 à 1950, catalogue d’exposition, 2000, p.138 et 217

Thoniers en baie de Concarneau, Ernest Vauthrin

Ernest Vauthrin bateaux Concarneau
Ernest Vauthrin, « Thoniers dans la baie de Concarneau »,
huile sur panneau, 16x24cm
Vendu-Sold

« Le peintre du ciel et de la mer » disait de lui Guillaume Jeanneau, critique d’art, en parlant d’Ernest Vauthrin (Rochefort-sur-Mer 1878 – Paris 1949).

Ernest Vauthrin exposa à Paris au Salon de la Société Nationale des Beaux-Arts dont il devint membre en 1906, puis sociétaire et enfin membre du jury. En 1914, il est sollicité par la commission des beaux-arts pour représenter l’art français à  l’exposition de San Francisco. En 1915, il expose à  Bruxelles, puis participe à  de nombreuses expositions en province ainsi que dans les galeries parisiennes, telles que Bernheim, Durand-Ruel…

1950, la Société nationale des Beaux-Arts organise une exposition rétrospective de l’œuvre d’Ernest Vauthrin. 1956, exposition au musée de Boulogne-sur-Mer

Ernest Vauthrin a consacré l’ensemble de son œuvre à  l’univers maritime et il a surtout peint en Bretagne. Sa production est la parfaite illustration de la facture du groupe de Concarneau. Il laisse une grand part au ciel, travaillant à  la manière des impressionnistes.

Bibliographie:

Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Gründ, Tome XIV, p.75

Dictionnaires des peintres français de la mer et de la marine, JN.Marchand, 1997

Les peintres de Concarneau, H. Belbeoch, Ed Palantines, 1993

Concarneau soleil couchant par Paul Eschbach, 1920-1930.

Paul Eschbach Concarneau thoniers
Paul André Eschbach, thoniers en baie de Concarneau,
huile sur toile, signée en bas et à gauche, 38x46cm
Vendu-Sold

« Soleil couchant à Concarneau » par Paul-André Eschbach (1881-1961), l’un des membres du Groupe de Concarneau des années 1920-1930.

Paul-André Eschbach entre à l’âge de 16 ans à l’école des beaux-arts de Lille, où il rencontre Pharaon de Winter (1849-1924) qui l’oriente vers la peinture anecdotique. En 1900, il quitte Lille pour Paris, où il suit les cours de l’école des beaux-arts de Paris dans l’atelier de Jean-Paul Laurens, et ceux de l’Académie Julian.

En 1901, il fait son premier envoi au Salon des Artistes Français. La toile a pour sujet un portrait d’homme et pendant plus de vingt ans il peindra des portraits et des scènes de genre. En 1907, il obtient une médaille de troisième classe au Salon de Paris, dont il devint sociétaire. A partir de 1912, il enseigne à l’Académie Julian. De plus en plus attiré par le pleinarisme, suite à ses voyages en Italie, Paul Eschbach commence à composer de petites marines. A partir de 1920, il se rend alors en Normandie et surtout en Bretagne, fréquentant principalement Concarneau, dont il devint un membre actif de « l’Union artistique des amis de Concarneau » avec Henri Barnoin, et Lucien-Victor Delpy.

A Concarneau « il retrouvera cette palette claire et nacrée, cette rigueur sous l’apparence de la désinvolture, qu’apprécieront les amateurs de scènes de la vie quotidienne dans les petits ports armoricains« . Très bon dessinateur et excellent coloriste, Eschbach a su peindre la Bretagne, et Concarneau, avec une grande personnalité. Il n’aura cesse de peindre les bateaux de pêche entrant et sortant de la rade de Concarneau. Il se fait une spécialité de peindre à contre-jour, rendant par des contrastes saisissants, la puissance des éléments.

Bibliographie:

Les peintres de Concarneau, Henri Belbeoch

Dictionnaire des peintres français de la Mer et de la Marine, J.N. Marchand

La route des peintres en Cornouaille, Quimper

Votre patrimoine référencé et documenté: notre solution!

Notre solution: la documentation de collection!

Notre mission consiste à rassembler une documentation autour des oeuvres et objets ou meubles en votre possession, vous permettant de:

  • fixer la valeur d’un bien
  • assurer votre capital mobilier
  • prévoir le partage ou la transmission de votre patrimoine mobilier
  • identifier vos objets après vols ou dommages

Notre mission s’occupe du recensement complet de tous vos objets et oeuvres d’art (tableaux, mobilier, céramiques, luminaires, tapis, etc.). Nous recherchons le maximum d’information autour de chaque objet.

Les 4 points clés du notre mission:

  • photographie des oeuvres et objets
  • recherche d’informations complémentaires
  • rédaction d’une fiche d’expertise par oeuvres et objets
  • conservation des informations (papier, cd-rom, cloud)

Questions/Réponses

  •   Que faites-vous des informations sur mon patrimoine?

Nous agissons en toute intégrité et discrétion; toutes vos informations sont confidentielles et vous sont donc restituées.

    • Quelle méthodologie utilisez-vous?

Nous utilisons les principes de la documentation d’art et de la norme internationale « Object ID » du « Getty Information Institute » pour la description et la classification des objets. Cette norme est utilisée par les compagnies d’assurance et les services des douanes.

  • Combien de temps prend votre mission?

Nous intervenons projet par projet dans un souci de qualité. Le temps nécessaire dépend de la taille de votre patrimoine ou collection, et de son degré de documentation. Nous procédons à un devis gratuit.

  • Quand est-il de la mise à jour de mes informations?

Nous vous procurons un service de maintenance et de mise à jour des informations de votre patrimoine selon l’évolution de celui-ci et à votre demande.

  • Pourquoi choisir votre mission?

Afin de posséder votre propre documentation, détaillée et personnalisée de votre patrimoine. Unique dans son domaine, notre mission vous offre un service de documentation pour les collectionneurs, comprenant leurs attentes car nous sommes collectionneurs également.

Rassembler une documentation est avant tout un plaisir. Cela vous permet de mieux comprendre l’histoire de l’oeuvre et de son créateur, tout en assurant la préservation de la mémoire de l’objet pour les générations futures.

Mathurin Meheut en pays Bigouden.

Mathurin Méheut Sainte Marine pays Bigouden
Mathurin Méheut « Hêtraie sous la pluie à Sainte Marine »,
gouache sur papier,signée du monogramme en bas et à gauche,
titrée et située en bas et à droite, 41cm x 31cm
Vendu-Sold

Démobilisé en février 1919, Mathurin Méheut (Lamballe 1882 – 1958) choisit la côte ventée du Pays bigouden pour se ressourcer en famille à Penmarc’h.

Démobilisé en 1919, il se retire dans le pays bigouden pour tenter de se ressourcer. Pendant deux ans, il prépare sa deuxième exposition personnelle au musée des Arts décoratifs à Paris. Il y pense depuis son retour du Japon. Cette exposition devra être à la hauteur de la précédente en 1913.

Les oeuvres exposées reflètent ses anciennes tendances et d’autres qui annoncent, tant par le graphisme que leur thématique, le Méheut des années trente et quarante. C’est dans la deuxième partie de l’exposition consacrée à sa terre natale que Méheut va tirer le meilleur de son art afin de s’imposer comme le peintre de la Bretagne. En présentant une dizaine de panneaux décoratifs sur la vie en Bretagne, il s’affirme comme le décorateur et va obtenir ainsi de nombreuses commandes publiques et privées.

C’est donc à partir du Pays bigouden que Mathurin Méheut renoue avec ses thématiques bretonnes, travaillant aussi sur de grandes gravures inspirées du travail des pêcheurs, mais également de la beauté classique de la nature environnante.

Le Pays bigouden inspira de nombreux thèmes à Mathurin Méheut, et il se nourrit de ses divers aspects, de ses travailleurs de la mer, de ses femmes récoltant pomme de terre ou varech, et de ses sous-bois le long de la rivière Odet, comme dans cette oeuvre située à Saint-Marine.

On peut louer dans cette oeuvre le jeu des proportions et des masses, ainsi que l’effet de puissance qui en résulte: ceci est caractéristique du travail de Mathurin Méheut.

Bibliographie:
Dictionnaire des peintres, Bénézit, Ed Grund, 1999, Tome IX, p.441
Mathurin Méheut, Ed Chasse Marée, 2001
Dictionnaire des peintres français de la mer et de la marine, JN.Marchand, 1997